Elle est confisquée par la place démesurée qui a été prise par de faux scandales et par des campagnes de presse destinées à délégitimer les candidatures de Francois Fillon et de Marine Le Pen.
Elle est confisquée par la façon dont la candidature d’Emmanuel Macron a été propulsée : une façon qui n’est pas sans rappeler le lancement de la campagne qui a conduit Barack Obama vers la Maison Blanche.
Elle est confisquée par la façon dont le sujet crucial de l’élection s’est trouvé escamoté de manière presque totale jusqu’à présent.
Ce sujet n’est pas la situation de l’économie française : il est certain que l’économie française va mal, et que le nombre de pauvres et de chômeurs dans le pays est à un niveau intenable et préoccupant. Il est certain que cela ne peut durer. Mais il y a, hélas, plus grave.
Ce sujet n’est pas l’insécurité, l’existence de zones de non droit, et le dévoiement de la justice.
Il est certain, là encore, que l’insécurité est un grave problème, que l’explosion des zones de non droit est au coeur du problème et que le dévoiement de la justice fait que la France n’est plus un état de droit digne de ce nom, et il est certain là encore que cela ne peut plus durer. Mais il y a plus grave, là encore.
Le sujet crucial de l’élection devrait être celui de la survie même du pays en tant que pays de civilisation occidentale judéo-chrétienne, et il devrait être, donc, celui de l’islamisation de la France.
Ce sujet recoupe étroitement ceux que j’ai énoncés : l’économie française souffre d’un trop plein de taxes et de réglementations. Elle souffre aussi d’une détérioration du capital humain et intellectuel au sein de la société française, et, même s’il n’est pas politiquement correct de le dire, il n’est pas du tout certain que l’islamisation de la France contribue à l’amélioration du capital humain et intellectuel du pays. Outre le fait qu’elle fait fuir vers l’étranger des détenteurs de capital humain et intellectuel, elle crée des problèmes sérieux au sein des établissements scolaires qui sont les lieux de formation du capital humain et intellectuel (le livre « Les territoires perdus de la république » et le rapport Obin ont dit ce qui devait l’être sur le sujet, et ce depuis longtemps). L’insécurité française n’est pas séparable de l’islamisation et un regard rapide sur la population carcérale française suffit pour s’en convaincre. Les zones de non droit ont leurs équivalents au Royaume-Uni où on les appelle sharia zones, ce qui est clair et évite de longues explications. Le dévoiement de la justice est porteur de certaines orientations, en lesquelles le gauchisme et l’islamophilie se mêlent de manière presque indissoluble.
Le sujet de l’islamisation est d’autant plus crucial que celle-ci repose sur une réalité qu’il est très difficile d’infléchir : la démographie.
Les données disponibles sur ce plan sont parcellaires et souvent occultées en raison de la dictature du politiquement correct. Elles n’en existent pas moins.
Les chiffres souvent énoncés sur le nombre de Musulmans vivant en France sont faux et devraient, comme l’ont montré récemment des travaux publiés par l’institut pour lequel je travaille aux Etats-Unis, le Gatestone Institute, être multipliés par quatre ou cinq, ce qui est absolument considérable.
Ces chiffres font que le poids de l’islam sur un plan électoral est désormais très important (il l’était déjà en 2012, et nul n’ignore que Francois Hollande a été élu par les voix musulmanes) et qu’un nombre croissant de dirigeants politiques dépendent de l’islam (ils en dépendent aussi par leurs liensàa diverses puissances musulmanes, ce qui n’arrange rien).
Si on leur ajoute les données disponibles sur la natalité, on discerne que ce sont des chiffres provisoires qui devront être révisés à la hausse assez rapidement.
Les discours disant qu’un islam de France pourrait voir le jour qui serait différent de l’islam dans le reste du monde sont une insulte constante à l’intelligence. L’islam peut différer d’un pays à l’autre, mais de manière mineure, car il est fondamentalement un dogme inclus dans le livre sacré, al-Quran, et dans les ahadith (récits sacrés sur la vie de Mohammed), et nul ne peut abolir le dogme ou prendre des libertés avec lui. L’islam ne reconnait, par ailleurs, pas de frontières et considère que les croyants font partie d’un ensemble planétaire, la ummat al islamyyah. Il ne reconnait pas de séparation entre le religieux, le politique, l’économique et le culturel. L’islam est un dogme de type totalitaire.
Les discours disant que l’islam est compatible avec le développement économique sont eux-mêmes une insulte à l’intelligence : des individus nés musulmans peuvent accomplir, entreprendre. Aucun pays musulman sur terre n’est un pays économiquement développé. Les pays musulmans un peu plus riches sont des pays bénéficiant d’une richesse de rente, pas des pays où la richesse vient de la création. L’éducation musulmane est, en soi, un lourd handicap et, en Occident, les conséquences de l’éducation musulmane sont très visibles et expliquent le déficit de capital humain et intellectuel qui marque les sociétés au sein desquelles l’islam monte en puissance. Une notion importante trop peu souvent prise en compte dans l’analyse économique en Europe est la notion de capital culturel : certaines cultures sont propices au développement, d’autres absolument pas.
Les discours disant que l’islam est compatible avec la démocratie, le droit et la sécurité sont eux aussi une insulte à l’intelligence. Le monde musulman est composé presque uniquement de monarchies absolues et de dictatures : ce qui est logique dès lors que l’islam est fondamentalement théocratique et que l’idée d’un gouvernement choisi par des êtres humains est incompatible avec une vision théocratique du politique. Le vote musulman ne peut se faire que dans une direction de soutien à l’islamisation d’une société et cette direction ne peut que primer sur toutes les autres dans les incitations au vote. Le droit musulman est un droit différent du droit occidental qui inclut des notions incompatibles avec le droit occidental, tout particulièrement dans des secteurs tels que l’apostasie, le blasphème et l’égalité de droit entre les hommes et les femmes, les musulmans et les mécréants. Les problèmes de sécurité liés à l’islam tiennent à ce que fondamentalement, des musulmans n’ont pas à respecter ce qui n’est pas musulman. Les zones de non droit sont des zones où un droit musulman vient régner et où des pratiques de prédation vis-à-vis de ce qui n’est pas musulman sont en territoire conquis.
Le dévoiement de la justice est largement gauchiste, anti-occidental, relativiste, porteur au mieux d’un aveuglement sur ce qu’est l’islam, et au pire d’une complicité avec l’islam, en lequel le gauchisme voit un allié utile pour détruire l’Occident.
La question essentielle qui devrait être posée à tous les candidats à l’élection présidentielle est celle de leur position face à l’islamisation de la France et des politiques qu’ils proposent pour lutter contre celle-ci.
Seuls deux candidats ont énoncé des positions un tant soit peu claires sur le sujet. Ce sont les candidats dont on a tenté de délégitimer les candidatures, et ce n’est, je pense, pas un hasard.
Un seul candidat (une candidate) a, dans son programme, des propositions de politiques claires sur le sujet. Je regrette que, dans le domaine économique ce candidat (cette candidate) ait des propositions qui ne me semblent pas à même de redresser les choses. Mais je note que ce candidat (cette candidate) a des propositions politiques claires sur le sujet.
Un candidat est celui de l’islamisation poursuivie et c’est celui dont la campagne a été propulsée comme la campagne qui a conduit Barack Obama vers la Maison Blanche. Il faut espérer pour la France que ce candidat ne sera pas élu. Il faut tout faire pour que ce candidat ne soit pas élu.
Il importe pour cela de rappeler, ce qui est trop peu fait en France, comment Barack Obama s’y est pris pour arriver au pouvoir, et à quel point Barack Obama, une fois au pouvoir, a été un Président nocif pour l’Amérique et pour le monde.
Les Etats-Unis commencent à peine à tourner la page Obama. Le monde, lui, ne l’a pas tournée et le chaos qui règne en Irak, en Syrie, en Libye, l’instauration graduelle d’une dictature islamique en Turquie, les récents flux de “réfugiés” en Europe font partie de la page Obama que le monde n’a pas tournée.
La révolution que Donald Trump tente de mener à bien aux Etats-Unis est porteuse de leçons que les Français doivent impérativement se donner les moyens de comprendre, car ce qui se joue dans cette révolution est l’avenir du monde, et donc, aussi, l’avenir de la France.
Les ennemis de Donald Trump sont ceux de toute la civilisation occidentale. Ils sont les gauchistes, les islamistes disséminés sur la planète entière. Ils sont, en France, les gauchistes français et les islamistes installés en France.
Je viens d’écrire un livre destiné à expliquer. Il est en prévente sur le lien suivant:
https://www.kickstarter.com/projects/563310650/la-revolution-trump-de-guy-milliere-les-discours-d
Je l’ai conçu comme un antidote. Je veux qu’il soit disponible avant une élection présidentielle décisive pour l’avenir de la France.
La liberté de parole étant en voie d’abolition en France, je ne compte sur aucun grand média pour parler du livre. Je remercie Riposte Laique, dont je partage les combats, de soutenir le livre et de soutenir ainsi la vérité, contre vents et marées.
Guy Millière
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