Envoyé ce matin au Parti Québécois

L'inélégance consommée

Campagne de salissage

Tribune libre

Je suis un indépendantiste de la première heure. J'ai voté PQ à toutes les élections provinciales. Même sous le règne de Lucien Bouchard et même en dernier, celui de Pauline Marois en qui je n'avais aucune confiance.
Ce qui se passe actuellement au niveau de la course au leadership du PQ, est d'une inélégance consommée. Une bande d'abrutis qui se sont ligués contre Pierre Karl Péladeau. On offre, sur un plateau d'argent, du bonbon aux Libéraux. C'est d'une bêtise innommable. C'est pour ça que dans l'article que j'ai fait circuler, hors Vigile, je les traite de chacals, ce que politiquement ils sont. Ils se font, à eux-mêmes et à tout le Québec, un tort incalculable. Comment voulez-vous que la population ait confiance en des personnes qui se comportent de telles manières. C'est pitoyable! Cela donne envie de lancer la serviette et de tout laisser tomber...c'est peut-être ça le piège! Les propos contre Pierre Karl Péladeau sont souvent faux, déformés, tendancieux, et souvent hors contexte. J'ai pensé reprendre ma carte de membre mais ce qui se passe actuellement n'est pas du tout encourageant. La course risque de s'éterniser et, pendant ce temps, le triumvirat des trois docteurs porcins, dilapide le Québec à vitesse grand V. Personne de sérieux à la tête du PQ pour donner le change. Le PQ perd le peu de crédibilité qui lui restait. Les Libéraux sont morts de rire. Je suis véritablement outré et si le sérieux ne réintègre pas le PQ, j'annulerai mon vote, ce n'est plus possible. Le Québec a une chance de s'en sortir et vous faites tout ce que vous pouvez pour l'abattre par le ridicule des sorties intempestives de vos candidats. Force est de constater que le seul qui ne s'est pas encore sali demeure Pierre Karl Péladeau.
Nous réalisons de plus en plus que Pierre-Karl Péladeau est l'homme à abattre pour les fédéraux et, la fin de semaine de la course, nous a aussi démontré que le PQ a rejoint les rangs du PLQ dans cette quête. Tous les moyens sont bons pour le PLQ/PQ: mensonges, fausses dénonciations, déformations avec l'aval du Devoir aussi fédéraliste que la Presse, même désinformation. Est-ce que votre but secret serait de couler le Québec vous aussi sous fausse représentation? Qui est derrière vous pour vous faire faire tant de bêtises? ...quel financement occulte? Je fabule?...c'est ce que vous démontrez pourtant.
L'indépendance ne se fera jamais à coup de saletés, c'est un magnifique projet de société et ceux qui le prônent se doivent d'être propres. Disons que c'est mal parti.
Ivan Parent

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Ivan Parent403 articles

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Pianiste pendant une trentaine d'années, j'ai commencé
à temps partiel d'abord à faire du film industriel, de la vidéo et j'ai
fondé ma compagnie "Les Productions du LOTUS" Les détails seront visibles sur mon site web.
Site web : prolotus.net





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4 commentaires

  • Ivan Parent Répondre

    10 février 2015

    @Chrystian Lauzon
    Voilà la vraie vocation de Vigile, un échange d'idées. J'ai beaucoup apprécié vos commentaires très éclairants. Comme vous l'avez lu, j'ai été outré des propos méchants et destructeurs des quatre candidats. Cela renforce l'idée que PKP est dérangeant, très dérangeant et heureusement qu'il l'est. Ça va changer des petites politiques de langues sales à l'ancienne. Je croyais que cette manière de faire était révolue mais je vois qu'on remet ça sur le tapis. Quelle misère! Les syndicats vont ruer dans les brancards et raconter n'importe quoi pour asseoir leur supposée puissance. Les Dubuc et Les Laviolette du SPQ (dit) Libre sont pourtant des trouble-fêtes connus chassés du PQ par Mme. Marois.
    Je suggère à tous ces accusateurs bavant des mensonge et à ceux qui les croient de se référer à l'article de Pierre Schneider du 9 mars 2014 où il explique toute la mécanique du lock-out au Journal de Montréal. Il ne divague pas, il y était. Avec 6,842 visites, on pourrait croire que tous savent maintenant mais les derniers propos malodorants des candidats, puent le mensonge programmé. Merci encore de vos explications éclairées.
    Je me pose une question cependant: une fois la course terminée, qu'elle va être l'ambiance de travail au PQ? Comment PKP pourra-t-il œuvrer avec des personnes qui l'ont sali à ce point? PKP est un homme solide mais il est tout de même encore humain!

  • Chrystian Lauzon Répondre

    10 février 2015

    Bonjour M. Parent, je n’attendais pas moins qu’un tel texte de votre part. Vous m’inspirez ces 3 réflexions :
    1- L’aile gauche, jouant de sa dialectique de pouvoir syndical vs patronal (PKP, la Menace extrême), représente avec évidence un parti dans le parti au PQ, en combat de manipulation des candidats, à l’instar d’H-Q par rapport à l’État québécois. Et les pirates se nomment : Laviolette-Dubuc SPQ dit Libre (Syndicalistes « Progressistes »?!!) mais pas si libre et libérateur que ça en fait. Cette aile pousse dans le dos, sans être vulgaire, de Céré (Conseil national des chômeurs et corporatistes associés) et Ouellet. Plus en coulisses, l’on retrouve l’ami de Lisée, Pierre Fortin (l’économiste libéral qui picosse partout en officier rapporteur, le commentateur préféré de Céline RadioCan Galipeau – c’est elle qui l’a dit!), récupéré par Ouellett aussi puisqu’elle, elle joue sur tous les tableaux de récupération – reportez-vous à l’émission Infoman : équipe de Lisée, ON et QS, bref syndicaleux associés aux communautaristes de service. Comme un vétéran de QS me l’a confié, très selon ses sincères valeurs : les conditions sociales passent avant la condition nationale, l’Indépendance et le Pays c’est secondaire!!!?? Ça vous rappelle Amir, le « si nécessaire, mais pas nécessairement ? Et c’est pas des farces, dit avec un sérieux de pape. Quel sens des priorités?! D’autant illogique qu’avec l’advenance du Pays, les conditions sociales seraient haussées de 150% au moins! Le but de cette aile gauchie n’est donc pas de couler le Québec, M. Parent, mais plutôt faire du bateau national-patronal à la PKP un bateau mercantilo-financier syndical.
    2- Votre question-clé et son énigme, qui est derrière eux? Là le dossier s’élargit dans un conspirationnisme à questionner au niveau local, et les géopolitiquement orientés de Vigile devraient s’y pencher, non plus au plan macro, mais microgéopolitique. Et si Gesca-Power bougeait les pions? Je ne crois pas que vous fabulez en ce sens plus occulte : c’est la répartition de la « juste » part du gâteau… Une Caisse (celle de l’Assurance-chômage... rapatriée) en vaut bien une autre, monétairement selon les intérêts de chacun, n’est-ce pas?
    3- Conclusion positive : le pas à ne pas faire, je crois, c’est reculer, justement. C’est ce que les syndicaleux infiltrés au PQ souhaitent que l’on fasse, c’est-à-dire, leur donner la place, toute la place… et le navire-PQ-pécule avec. Donc, non seulement il faut rester, mais devenir membre est sans doute la réaction la plus positive, favorable pour appuyer PKP, dans Notre marche prioritaire vers l’Indépendance et une richesse accrue pour tous et toutes, travailleurs et citoyen-nes, syndiqués ou pas, jeunes ou vieux… L’Indépendance et le Pays d’abord, c’est comprendre que de meilleures conditions ne viennent pas qu’après… mais AVEC!!!
    Chrystian Lauzon

  • Archives de Vigile Répondre

    9 février 2015

    Vous avez entièrement raison. Rien à ajouter.

  • Jean-Paul Gilson Répondre

    9 février 2015

    le peuple québécois n'est pas imbécile. En ne répondant pas aux injures et propos suspicieux, PKP se grandit aux yeux du peuple.De plus en plus, PKP montre que ce peuple il l'aime réellement. Que ce peuple est une part de lui-même et que lui-même lui appartient. Ce fait, je le vois au fil des jours car ce n'était pas joué d'avance, et d'ailleurs que pourrait-il lui donner d'autre, à ce peuple, que l'amour national. Il a déjà tout ce qu'il veut sauf cela. Selon la définition de mes maîtres, "aimer est bien donner ce qu'on n'a pas" et bien, nous n'avons pas l'indépendance ni un pays souverain!.Lui non plus. Il veut nous les donner et cet amour de la nation enrage les impétrants virtuels, envieux de ne pouvoir nous faire ce cadeau tant désiré depuis si longtemps et incapables même d'en imaginer VÉRITABLEMENT la faisabilité.
    JP GILSON psychanalyste