AGENCE QMI | L’industrie pétrolière québécoise lance un appel aux acteurs de la filière énergétique pour rassurer les investisseurs quant à l’accueil et à la poursuite des projets pétroliers et gaziers dans la province.
«On le dit depuis quelques semaines, il y a du travail à faire pour rassurer les investisseurs», a affirmé hier David Lefebvre, porte-parole de l’Association pétrolière et gazière du Québec, dans la foulée des déclarations du premier ministre Philippe Couillard sur le développement pétrolier et gazier sur l’île d’Anticosti.
Inquiétude
M. Lefebvre ne cache pas son inquiétude sur les répercussions des propos de M. Couillard, qui s’est non seulement dissocié du projet d’exploration sur Anticosti, mais s’est dit aussi prêt à l’arrêter.
«On parle beaucoup d’acceptabilité sociale au Québec, mais on ne parle pas souvent d’acceptabilité des projets par les investisseurs. Et c’est évident que pour les projets où il y a beaucoup d’injection de capital comme le domaine pétrolier et gazier, c’est important que des choses soient faites par rapport aux investisseurs.»
«Là-dessus, on invite toutes les parties prenantes dans le dossier à faire en sorte que les investisseurs puissent être rassurés et que le Québec se présente comme une terre d’investissement où on peut faire du développement économique et de la création de richesse», a affirmé M. Lefebvre, lors d’une entrevue réalisée par Mario Dumont sur les ondes de LCN.
Empreinte écologique
Quant à ceux qui croient qu’il vaudrait mieux de faire une croix sur ce type de développement pour plutôt développer une économie verte, M. Lefebvre répond que «l’un ne va pas sans l’autre», alors que le Québec importe bon an mal an entre 12 et 18 G$ de pétrole. «On aurait une moins grosse empreinte écologique au niveau mondial si on avait une partie de la consommation qui proviendrait du Québec.»
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