Organisée par des syndicats agricoles, des activistes se sont rassemblés dans plusieurs villes, dont Paris, où le drapeau européen a été décroché du bâtiment de l'ASP et des pneus brûlés. Leur revendication ? Dire «Stop aux Normes Agricoles».
18h20 CET
La négociation semble avoir été fructueuse. Les manifestants commencent à se disperser et l'action touche désormais à sa fin.
17h58 CET
Un activiste affirme que le président François Hollande devrait baisser les charges sociales et dénonce un coût du travail trop élevé. Il estime que les agriculteurs se sont fait «berner» et a d’ores et déjà annoncé que le Salon de l’agriculture, qui doit se tenir dans quelques jours se passerait «sous tension».
Les manifestants, qui s'apprêtent à quitter les lieux de leur action, vont d'abord négocier leur départ avec les forces de l'ordre afin que tout se passe dans le calme.
17h53 CET
«Aujourd'hui, je perds 50 euros tous les jours quand je vends une tonne de blé», raconte un agriculteur venu manifester contre le manque de rentabilité de son emploi. Il estime que la situation est intenable à long terme.
17h42 CET
Le ministre «s’essuie les pieds sur le monde de l’agriculture», déplore un producteur de céréales, qui explique ne plus savoir comment payer ses salariés. Suivez l'action en direct avec notre correspondant sur place.
17h39 CET
Les forces de l'ordre ont confirmé aux manifestants qu'elles ne chargeraient pas si aucun feu n'était rallumé. Elles restent cependant sur place au cas où.
17h31 CET
La police est sur place et demande aux manifestants d'évacuer le passage. L'un des organisateurs tente de négocier avec les forces de l'ordre pour éviter tout assaut de la part de celles-ci.
Ils se sont rassemblés Porte de Vincennes, devant le bâtiment administratif de «ceux qui justifient qu’on doit faire plus de papiers que d’agriculture» comme l'explique un manifestant, et pour dire «Stop aux Normes Agricoles», comme les agriculteurs l'ont écrit sur des panneaux.
Pneus brûlés, pétards lancés sur le bâtiment, paille déversée et drapeau européen enterré, faisaient partie de l'action, comme a pu le constater notre correspondant sur place en direct. Les manifestants ont également bloqué toutes les issues du bâtiment, enfermant les fonctionnaires à l'intérieur.
La police et les pompiers sont présents sur place, s'apprêtant vraisemblablement à donner l'assaut. En face, les agriculteurs ont dressé des barricades pour protéger leur action.
«L’administration tue les paysans», déploraient les agriculteurs sur des pancartes. «On ne peut pas être compétitif avec les normes de l’Union européenne», a expliqué un producteur de lait à notre correspondant sur place.
Une broyeuse avait aussi été déployée pour l'occasion.
Comme lieu de leur action, les manifestants avaient choisi le bâtiment de l'ASP, qui s'occupe de l'administration ainsi que des aides.
La FRSEA et Jeunes Agriculteurs (JA), deux syndicats agricoles avaient appelé à une action de protestation porte de Vincennes dans un communiqué au nom sans équivoque : «Quand sur-administration et sur-normes écrasent l’agriculture, les agriculteurs franciliens explosent».
«La ferme francilienne est aujourd’hui en danger. Qu’ils soient céréaliers, éleveurs, maraichers, arboriculteurs, pépiniéristes ou horticulteurs, ils ne peuvent plus exercer librement leur métier tant la bride administrative est tendue», pouvait-on lire dans le communiqué qui appelait à «redonner de la compétitivité économique».
Organisée par des syndicats agricoles, des activistes se sont rassemblés dans plusieurs villes, dont Paris, où le drapeau européen a été décroché du bâtiment de l'ASP et des pneus brûlés. Leur revendication ? Dire «Stop aux Normes Agricoles».
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