Même si le passage de Pierre Karl Péladeau à la direction du Parti québécois et à titre de chef de l’opposition officielle fut de courte durée, le recul imposé par sa démission nous amène à nous interroger, comme il est de coutume dans ces circonstances en politique, sur l’héritage qu’il a laissé à son successeur.
Dès le départ, on ne peut passer sous silence l’image choc du poing levé de PK lors du point de presse où il annonçait son intention de se présenter dans Saint-Jérôme sous la bannière péquiste, tout en clamant que cette décision était le fruit de sa volonté de « faire du Québec un pays ». Un leitmotiv qu’il a porté à bout de bras, sans relâche, tout au cours de son court mandat et qui, en soi, constitue une part d’héritage que bien peu de ses prédécesseurs ont léguée.
On peut aussi souligner la création de l’Institut de recherche sur l’indépendance du Québec, une initiative citoyenne qui viendra jeter les bases d’une stratégie montrant la voie à suivre pour l’accession du Québec à son statut de pays.
Toutefois, la plus grande contribution de PKP fut, à mon avis, les efforts qu’il a déployés pour établir une convergence entre les différents intervenants pour la cause de l’indépendance du Québec, une approche basée sur une ouverture qui laisse la place aux autres partis dans un processus à l’intérieur duquel le PQ « n’a pas le monopole » en la matière…Et à cet effet, le ou la successeur (e) de PKP devra en prendre bonne note s’il ou elle désire entrainer les souverainistes dans son sillon.
Laissez un commentaire Votre adresse courriel ne sera pas publiée.
Veuillez vous connecter afin de laisser un commentaire.
Aucun commentaire trouvé