La CAQ l'a compris, qu'attend le PQ?

L'examen d'intégration de l'immigrant, une nécessité absolue

Une étape de vérification indispensable

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Tribune libre

À peine 2 mois après la publication de mon article sur la nécessité de faire passer un examen d'intégration aux nouveaux arrivants pour s'assurer de leur compatibilité avec notre société, j'ai eu l'agréable surprise de découvrir que la CAQ en avait repris la majorité des mesures précises formulées à l'occasion en annonçant son propre projet sur la question. J'en suis honoré et les en remercie.



La CAQ reprend l'essentiel de mon approche en proposant 4 des 6 éléments que j'avais mis de l'avant, après l'avoir reformulée selon sa propre vision des choses.


En gros: l'immigrant est accueilli de façon conditionnelle pendant 3 ans. À cette échéance, passation d'un examen fondé sur 4 critères: la connaissance du français, de notre histoire, des valeurs québécoise et ses démarches actives vers l'emploi. Le candidat qui échoue peut se reprendre l'année suivante. Mais s'il échoue à nouveau, il devra quitter.


Dans mon article, j'ajoutais la connaissance de la culture québécoise et des enjeux politiques de la nation.


Juste du gros bon sens!



Un examen périodique d'intégration permettra de s'assurer que l'immigrant respecte son engagement d'intégration. Il devient une étape de vérification indispensable pour s'assurer que nous avons affaire à un candidat valide qui ne deviendra pas un fardeau permanent à la société.


Ce test proposé est une précaution à prendre pour éviter les risques combien réels de dislocation, de fractionnement, de division de notre société.



L'approche de la CAQ est expliquée ici: La CAQ veut évaluer les immigrants au bout de trois ans


Cliquez ici pour accéder à mon article paru le 23 décembre 2017: Pour des tests d'intégration annuels



Cela prouve que les bonnes idées circulent dans les milieux nationalistes et que la CAQ a véritablement pris un virage identitaire positif, prenant au sérieux les doléances justifiées de la population à propos de ces préoccupations plus que jamais actuelles.


C'est là un enjeu crucial que voudrait bien étouffer le Parti libéral, vendu depuis toujours aux anglophones et aux allophones ligués contre Nous et tous nos projets de société.


Le Parti libéral (qu'il soit fédéral ou provincial) a érigé en dogme le multiculturalisme niveleur, la diversité ethnique de remplacement, dont le résultat de son application entraînera la dénaturation de l'identité de souche québécoise, puis la disparation planifiée de la langue française et du peuple qui s'y identifie.


Mais qui aurait cru que la CAQ détrônerait un jour le PQ dans l'engagement de défendre le peuple québécois de souche? Pourquoi le PQ a-t-il tant ramolli? Pourquoi hésite-t-il tant à reprendre le flambeau de la défense de la nation?



Cela explique que le choix du vote en octobre prochain n'en devient que plus épineux: doit-on voter pour le PQ sans intention réelle d'activer le projet indépendantiste, ou doit-on voter pour la CAQ qui s'engage à protéger et défendre les intérêts du peuple de souche? Lequel des deux fera le plus avancer la cause nationaliste au cours des 4 prochaines années?


Qu'est-ce qui presse le plus lorsqu'on voit les quotas actuels exagérés d'immigration tiers-mondiste (sans parler des migrants qui répondent encore moins aux critères de sélection déjà insuffisants)?


Le Québec doit demeurer à l'image de ceux qui l'ont fondé et bâti, et en tirer fierté, comme toutes les nations distinctes de la Terre le font.



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Réjean Labrie890 articles

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Réjean Labrie est natif de Québec. Il a fait une partie de sa carrière dans la fonction publique provinciale.

Il tire la plus grande fierté d’être un enraciné de la 11ème génération en sol natal. Son élan nationaliste se porte sur la valorisation de la culture québécoise et sur la préservation de l'identité culturelle québécoise et de sa démographie historique.

Il se considère comme un simple citoyen libre-penseur sans ligne de parti à suivre ni carcan idéologique dont il se méfie comme des beaux parleurs de la bien-pensance officielle.

L'auteur se donne pour mission de pourfendre les tenants de la pensée unique, du politiquement correct, de la bien-pensance vertueuse, toutes ces petites cliques élitistes qui méprisent le bon peuple.

Près de 900 articles publiés en ligne ont été lus un million et demi de fois par tous ceux qui ont voulu partager une réflexion s'étendant sur une période dépassant 15 ans. À preuve que l'intérêt pour une identité nationale québécoise affirmée ne se dément pas, quoi qu'on en dise.





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1 commentaire

  • Pierre-Yves Dubreuil Répondre

    30 mars 2018

    Je n'ai rien contre la vertu, mais ce test repose sur la conviction que le Québec est une terre de peuple pur et parfait et supérieur aux autres, à tel point que que les gens vont se bousculer pour pouvoir faire parti de cette aventure québécoise qui va les enrichire à tout point de vue. Ils se donneront aisi corps et âme pour la patrie,etc.



    À Première vue, ça peut paraitre très tentant de mettre en place cette politique: vous aller obtenir rien de moins que le statut de «Québécois permanent», le cadeau suprême de l'ethnie canadienne fraçaise signifiant respect, amour et attente de ravoir cette amour d'une façon équivalente de quelque autre façon que ce soit.



    Or on a de la peine à définir notre identité. Qu'est-ce qu'un québécois?


    Quelles sont nos valeurs?


    Est-ce que les «citoyens du monde» tels que Couillard et GN-Dubois sont des québécois ou non?



    À quoi s'intègreront ces nouveaux québécois? Qu'est-ce que ça donne aux nouveaux arrivants à la fin de la journée?



    Comment savoir si ils vont retenir les réponses du test? Qui va les surveiller par après?



    ne serait-c epas aussi de mise de faire passer le test aux de-souches d'abord? (dieu sait qu'il y en a qui échoueraient)




    Cette politique n'est rien d'autre qu'une réaction voulue par la classe dirigeante et richissime et ultra-narcissique qui s'oppose naturellement à l'autre spectre d'idéalistes, soit les «citoyens du monde». Ce sont deux pôles qui se «complètent» bien et qui monte en importance dans la part du débat publique au sujet de la place de l'ethnie québécosie en amérique et dans le monde.



    Pour pouvoir «intégrer» les immigrants, il faut d'abord cesser la division idéologique qui n'est qu'académique et qui relève du souhait ainsi qu'une prise de conscience collective que les canadiens français en amérique sont en déficit GRAVE de respect de la part des autres et qu'il faille redorer notre blason avant quoi que ce soit. Sinon, et bien nous devrons nous «américaniser», ce qui est une perspective de moins en moins réjoissante avec tous les problèmes globaux que cet empire américain génère et sa manière très  douteuse sur le plan étique d'opérer.



    il faut se redonner confiance qu'on peut faire mieux en tant que nation que le Canada ou les États-unis.