Le renouveau des valeurs traditionnelles

L’éveil des patriotes

Où se situe le Québec?

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Tribune libre

Dans un article paru en 2017, le regretté Richard LeHir déplorait la perte de repères des Québécois :


« Appâtés par l’affranchissement que leur promettait la laïcité, ils n’ont pas vu à quel point la religion catholique constituait une composante importante de leur identité et ont lâché la proie pour l’ombre. »


Or les valeurs traditionnelles font l’objet d’un regain parmi les patriotes du monde. Que signifie alors ce regain pour l’avenir du Québec?


 


Le retour du religieux


Ce qui est remarquable dans le discours des patriotes c’est le retour aux valeurs traditionnelles de la civilisation : Dieu, famille, et patrie. Ici Dieu s’entend comme la Source et l’énergie de la Vie qui nous anime. C’est la force qui nous élève au-dessus de la condition matérielle vers un idéal de plus-être, l’épanouissement de toutes nos facultés créatrices.


Ainsi les patriotes retrouvent le sens originel de la foi. Ce n’est pas une foi aveugle dans une autorité religieuse. Ce n’est pas une idée abstraite que la science matérialiste relègue aux croyances superstitieuses. Ce sont des valeurs bien senties et intégrées dans la vie. Bref, c’est la voix de notre Âme.


La docteure Ghislaine Lanctôt (Ghis) explique que la personne humaine est d’essence divine, qu’elle est souveraine et n’a pas à prendre d’ordre d’une autorité extérieure. Dans une série de vidéos inspirantes réalisées avec Amélie Paul, (À Diesse en 10 étapes !), elle rejette carrément la politique qui prétend diriger le troupeau humain. Les malheurs viennent du fait que nous nous écartons de qui nous sommes en écoutant les autorités patentées plutôt que notre voix intérieure.


Ceci ne veut pas dire que l’homme est un dieu puisque imparfait et mortel. C’est pourquoi l’autorité religieuse a joué un rôle utile dans l’évolution de la civilisation. Mais en dernier recours, l’homme est un être souverain et libre à l’image de Dieu, et responsable de ses choix entre le bien et le mal.


LeSaker résume ainsi la pensée de Sylvain Durain décrivant le rôle central du catholicisme dans la civilisation:


« (...)il s’agit de présenter le patriarcat issu du catholicisme et du sacrifice ultime de Jésus qui est venu se donner à nous pour rompre les cycles du matriarcat sacrificiel. »


En d’autres mots, l’absence d’autorité patriarcale et d’un ordre supérieur nous plonge dans le chaos.


C’est pourquoi les patriotes ne renient pas le christianisme comme doctrine, mais ne se privent pas de critiquer les dérives des religions organisées. Pourquoi alors avons nous perdu le sens originel de la foi, cette ferveur qui « déplace les montagnes »?


 


Un peu d’histoire


Les générations qui ont précédé la Révolution tranquille ont connu une religion autoritaire. Alastair Crooke décrit ainsi les débuts du christianisme :


« Pour être clair, alors que l’adoption des valeurs chrétiennes était en hausse au cours de ces premiers siècles, sa facette opposée – le christianisme (en tant qu’autorité illibérale et en tant que projet de pouvoir) – est devenue l’outil politique utilisé pour fusionner la papauté avec l’Empire, et l’outil avec lequel établir le féodalisme. »


Le peuple habitué depuis le début à ce régime autoritaire ne s’y est pas opposé parce que le pouvoir soutenait alors les valeurs chrétiennes de la société. Cependant l’obéissance a pris une importance accrue par rapport à la conscience libre.


Mais cette belle harmonie n’a jamais été parfaite. Dès le Moyen-Âge éclate la querelle des universaux entre les réalistes (Aristote, St-Thomas d’Aquin, l’Église catholique) et les idéalistes-nominalistes (Platon, Guillaume d’Occam, les protestants). Alexandre Douguine décrit le capitalisme libéral mondialiste comme l’aboutissement de cette thèse :


« Le capitalisme entre désormais dans sa phase la plus avancée : l’individualisme, le marché, l’idéologie des droits de l’Homme, la démocratie et les valeurs occidentales règnent au niveau mondial.


Fidèles à leurs principes nominalistes, les libéraux s’attaquent désormais aux dernières identités collectives tout en favorisant l’atomisation des populations des pays de l’Ouest par le biais de migrations de masse. »


Pour Arnaud Upinsky, cet idéalisme-nominalisme est une fraude intellectuelle pour masquer la prise de pouvoir de la classe bourgeoise. Il s’agit de remplacer les vérités universelles et immuables par des idéaux creux imposés par les pouvoirs du moment pour se justifier.


Le peuple est encouragé à la passivité par le consumérisme et la propagande alors que le pouvoir prétendument bienveillant et éclairé par la science s’occupe de son bien-être. En réalité c’est la corruption qui règne en maître.


Ce libéralisme trompeur s’est imposé dans l’Église à la suite du concile Vatican II sous Jean XXIII et le pontificat de Paul VI. Jean-Claude Dupuis décrit l’arrivée de cette mouvance au Québec avec la Révolution tranquille.


 


Le piège se referme


Le peuple habitué de s’en remettre aux autorités et gavé par la société de consommation a suivi le mouvement de libéralisation.


En réalité les pouvoirs établis (politiques, financiers, médiatiques) poursuivent une guerre secrète de dépopulation et d’asservissement contre l’humanité au profit d’une minorité possédante. Le Covid-19 n’est pas causé par un virus qui n’a jamais été isolé mais par la protéine « spike » et l’oxyde de graphène, un agent chimique en nanoparticules répandu délibérément dans la société et dont les faux vaccins sont bourrés. Kissinger aurait prononcé un discours devant le Conseil de l’Eugénisme de l’OMS, le 25 février 2009 :


« Une fois que le troupeau accepte les vaccinations obligatoires, c’est GAME OVER. Ils accepteront n’importe quoi – don forcé de sang ou d’organes – « Pour le plus grand bien ». Nous pouvons modifier génétiquement les enfants et les stériliser - « Pour le plus grand bien ». Contrôlez l’esprit des moutons et vous contrôlez le troupeau. Les fabricants de vaccins sont en mesure de gagner des milliards. Et beaucoup d’entre vous dans cette salle sont des investisseurs. C’est un GROS gagnant/gagnant. Nous décimons le troupeau, et le troupeau nous paie pour les services d’extermination »


C’est le but avoué de la Société fabienne à l’origine de la social-démocratie. Le Covid n’est qu’une étape. La phase finale est le Grand Reset ou Réinitialisation. C’est le plan maléfique de la Cabale (satanique) de l’État profond (occulte), ou 4e Reich (fasciste). C’est le communisme à la chinoise : « Vous ne posséderez rien et serez heureux ».


Croyez-vous vraiment que vous serez plus heureux une fois dépouillés, empoisonnés ou recyclés en pièces détachées?


 


Le Grand Réveil


Contre toute espérance ce sont les Américains qui ont réagi à cette attaque contre leurs libertés. Les patriotes des forces armées américaines ont entrepris de combattre les forces du Mal en faisant élire Trump en 2016. C’est le Grand Réveil. La guerre traitée comme une contre-insurrection a pris la forme d’une vaste opération d’hameçonnage. Les dirigeants compromis par trahison, corruption ou crimes contre l’humanité sont arrêtés, remplacés par des doubles et jugés par des tribunaux militaires. Cette opération dure depuis 2017. Les doubles jouent une pièce de théâtre burlesque mise en scène par les militaires pour démasquer les agents de la Cabale et réveiller les citoyens endormis.


Au Canada, le gouvernement fédéral est officiellement remplacé par les militaires en la personne de Romana Didulo depuis février 2021. En France, c’est depuis le 28-29 mai 2021 et aux États-Unis depuis le 20 janvier 2021.


Mais que font les citoyens? À quoi sert de libérer le peuple si celui-ci ne veut pas de sa liberté? Les Américains et les Canadiens-anglais ont montré la voie en défiant les mesures sanitaires et en mobilisant les camionneurs.


Au Québec la résistance a été plutôt timide. Il semble que l’obéissance et le conformisme sont valorisés au-dessus de la liberté, la responsabilité et la conscience individuelle. Peut-être un reliquat du temps où l’obéissance était une vertu cardinale. Ou peut-être le résultat de la torture psychologique utilisée par les autorités pendant la supposée pandémie et un désir instinctif de jouissance en s’abandonnant aux injonctions du pouvoir :


« La gestion de la « pandémie » nous ramène à un stade où le sacrifice humain occupait une place centrale. Les travaux ethnologiques, ainsi que la psychanalyse, nous ont montré que le sacrifice humain opère un retour à une structure matriarcale. Ce spectacle constitue une réactivation du fantasme primordial de l’unification à la Terre-Mère. L’amour du pouvoir et le sacrifice des populations y sont les attributs d’une société qui dissout ordre politique et structure symbolique, afin de promouvoir une « Grande Réinitialisation du capitalisme ». »


Ceux qui ont consenti aux mesures sanitaires et aux vaccins ont voté en faveur des abus qu’ils subissaient au détriment de leurs intérêts et de leur santé. Cette dérive ne peut s’expliquer que par la perte de nos repères promue par l’oligarchie. Il est temps de retourner aux valeurs essentielles: Dieu, famille et patrie. Les Russes sont des modèles à cet égard (s.-t. français disponibles). Ces valeurs sont celles par lesquelles l’humain se projette dans l’avenir par delà la mort.


 


Conclusion


Ce qu’il faut retenir, c’est que les valeurs spirituelles sont passées d’une foi aveugle à une anomalie dans l’univers matérialiste moderne pour revenir à leur sens originel : la connexion et fusion de l’humain avec la Source d’énergie et de vie.


Dans l’univers matérialiste prétendument scientifique, chaque individu et chaque objet est distinct. Il n’y a pas de Vérité universelle. La « liberté » consiste alors à faire valoir ses différences même superficielles en compétition avec les autres. Dans le monde spirituel, nous partageons une nature commune essentielle. Nous sommes tous égaux unis dans une même famille. Nos différences sont des nuances contribuant à la même recherche de la Vérité.


Le libéralisme est un piège visant à nous rendre dépendants pour nous amener à consentir à notre propre perte.


Le Grand Réveil est la riposte des patriotes. Pour réussir il requiert l’appui de la population. Ceci suppose un retour aux valeurs fondamentales de la civilisation : Dieu, famille et patrie. Il ne s’agit pas de fanatisme aveugle et sectaire. Ces valeurs sont l’expression de l’amour de son prochain et de soi-même.


Comme cet éveil ne semble pas se manifester en majorité au Québec, l’indépendance est un projet illusoire. Il faut d’abord s’imprégner d’un esprit de liberté et de patriotisme au-delà des calculs matériels.


 


 



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