Je ne cherche évidemment pas à gâcher les vacances de qui que ce soit en jouant les prophètes de malheur, mais je dois vous dire que je n'ai jamais connu de période au cours de ma vie (et elle commence à être assez longue) où se soient accumulés autant de signes d'une détérioration de la conjoncture, dans quelque domaine et à quelque niveau que ce soit.
L'environnement politique, économique et social est devenu très instable, un peu à l'image de celui de la planète qui ne cesse de nous gratifier de phénomènes physiques d'une ampleur et d'une intensité à laquelle nous n'étions pas habitués. Je ne céderai pas à la mode du catastrophisme en suggérant qu'il pourrait y avoir une relation entre les deux, mais je me contenterai de souligner que d'avoir à affronter les deux concurremment constitue un défi auquel je ne suis pas certain que nous soyons bien préparés, et je crains fort que nous aurons l'occasion d'être mis à l'épreuve avant bien longtemps.
Dans un univers aussi ouvert et régenté par l'économie que le nôtre, les effets d'un choc aussi brutal que celui de la crise financière mondiale de 2008 se communiquent rapidement à toutes les sphères de l'activité humaine aux quatre coins de la planète. Les premières manifestations de ce phénomène sont apparues dans les années 1990 avec la crise du peso au Mexique en 1994, et surtout la crise financière russe de 1998.
->George Soros, le grand financier international, a d'ailleurs examiné les causes de ces crises et leurs effets sur le capitalisme mondial dans un excellent ouvrage paru en 1998, intitulé « The Crisis of Global Capitalism », où il va même jusqu'à annoncer la fin du capitalisme par une éventuelle implosion, comme ce fut le cas pour le communisme.
Nous sommes passés à deux doigts d'une telle issue en 2008, et plusieurs indices tendent à l'heure actuelle à démontrer que nous serions parvenus tout au plus à reporter cette échéance fatale de quelques années, ce qui nous amène à aujourd'hui.
Au cours des derniers mois, plusieurs événements se sont enchaînés qui nous amènent à anticiper le pire. Ce fut d'abord la « découverte » de la presse financière anglo-saxonne que plusieurs pays européens faisaient face à une crise d'endettement qui menaçait d'emporter leurs économies. Surnommés péjorativement en anglais les PIIGS (Portugal, Irlande, Italie, Grèce et Espagne, en anglais Spain), ces pays firent l'objet d'analyses toutes plus défavorables les unes que les autres au cours des quatre premiers mois de l'année dans une manoeuvre que certains ont qualifié d'intéressée, car servant en premier lieu à masquer la situation beaucoup plus grave des États-Unis et du Royaume-Uni au chapitre de l'endettement.
Le pays le plus faible, la Grèce, fut choisi pour être l'agneau sacrificiel, et les spéculateurs s'acharnèrent sur son cas jusqu'à elle soit obligée de faire appel à l'aide internationale qu'elle allait obtenir en contrepartie de l'adoption de mesures draconiennes pour le rétablissement de ses finances publiques. Tellement draconiennes d'ailleurs que la contestation, après avoir connu une flambée dramatique initiale à l'issue de laquelle on avait du déplorer trois morts, reprend ces jours-ci de plus belle.
Mais ce n'est pas tout. Malgré l'intervention des pays européens sur fond de crise de l'euro, plusieurs observateurs demeurent convaincus que la Grèce, coincée entre sa dette et sa population, fera défaut dès le mois d'août cet été. Et l'économie grecque nous offrira le parfait exemple de ce qui se produit lorsqu'on réduit à ce point les dépenses publiques que l'économie ne parvient pu à s'extirper de son marasme. C'est exactement ce qui se passe en Irlande où, après deux ans de politique d'austérité, du genre que les Lucides et le gouvernement Charest veulent nous imposer, le PIB enregistre une chute de 7,1 %.
Et la semaine dernière, dans une indifférence médiatique dont je suis de plus en plus convaincu qu'elle n'est pas le fruit du hasard, le nouveau gouvernement britannique a adopté un budget d'urgence qui porte la VAT (Value Added Tax, l'équivalent de la TPS et de la TVQ combinées) à 20 % (! !!), augmente de 18 à 28 % la taxe sur les gains de capitaux, gèle pour deux ans les salaires de la fonction publique, mais surtout annonce une réduction de 25 % (un chiffre énorme) des dépenses des ministères (à l'exception de la Santé), ce qui se traduira nécessairement par une réduction des services et une contraction importante de l'économie. La potion est tellement sévère que plusieurs observateurs annoncent l'éclatement de la coalition Conservateurs/Libéraux Démocrates, pourtant tout juste issue du dernier scrutin en mai, avant la fin de l'année.
Cette semaine, les banques européennes devront rembourser à la Banque Centrale Européenne les 445 milliards d'euros soit environ 570 milliards de nos dollars au cours d'aujourd'hui. Or plusieurs observateurs, ayant pris la mesure exacte de l'exposition des banques européennes à de mauvais crédits (du genre de ceux qui ont joué un vilain tour à la Caisse de dépôts) et connaissance du fait qu'elles ne les ont radiées que très partiellement de leurs bilans, doutent qu'elles soient toutes en mesure de le faire sans que leurs ratios de capitalisation ne soient en péril, ce qui fragiliserait encore plus l'économie européenne.
Bref, le tableau est sombre, très sombre même s'il faut en croire Paul Krugman, Nobel de l'économie, professeur à Princeton, et chroniqueur au New York Times qui annonçait hier l'imminence de la troisième Grande Dépression de l'histoire.
Son point de vue est très largement partagé par Joseph Stiglitz, un autre Nobel et éminent professeur, de même que par l'administration Obama qui a tenu un discours diamétralement opposé à celui des autres pays développés au Sommet du G20 tenu à Toronto ces jours derniers, en prêchant la nécessité de maintenir les interventions des pays dans l'économie à un niveau élevé tant qu'ils n'auront pas renoués avec une croissance durable.
Aujourd'hui même, à l'heure où je m'apprête à faire parvenir ce texte à Vigile, les marchés financiers enregistrent de fortes baisses sur fond d'une forte érosion de la confiance des consommateurs aux États-Unis, tandis que chez nous, au Québec, on annonce un ralentissement de la croissance du PIB au cours du premier trimestre qui n'augure rien de bon pour le reste de l'année.
Si ces questions vous intéressent et que vous souhaitez avoir encore une idée plus précise de ce qui nous guette sur le plan de l'économie mondiale (je ne vous ai pas tout dit pour ne pas trop vous décourager), je vous suggère de lire chaque mois la lettre confidentielle du Laboratoire Européen d'Analyse Politique ("Crise systémique globale / USA-UK - Le couple explosif de la seconde moitié 2010 : Eté 2010, la bataille de la Banque d'Angleterre / Hiver 2010, la Fed face au risque de faillite") dont l'existence à été portée à mon attention par un autre Vigile, JC Pomerleau, que je remercie ici pour son amabilité.
Le cafouillage improductif dont nous avons été les témoins en fin de semaine au G20 constitue un signal on ne peut plus clair que le monde s'en va désormais à hue et à dia, et s'il faut en croire certains, peut-être même chez le diable. Chose certaine, nos dirigeants auraient été bien inspirés de tendre une oreille au message des manifestants, pas les quelques centaines de casseurs, les 25 000 autres qui sont venus clamer leur indignation devant les abus et les dérives du système capitaliste. Dans l'histoire, on a souvent vu la dissidence d'un jour devenir la vérité du lendemain.
En tout cas, en vacances, restez aux aguets. Le monde est en train de se métamorphoser sous nos yeux. Il faut seulement souhaiter qu'en bout de course, ce soit pour le mieux.
Auteur : Richard Le Hir
Billet de conjoncture
L'été de tous les dangers
Le monde est en train de se métamorphoser sous nos yeux
Chronique de Richard Le Hir
Richard Le Hir673 articles
Avocat et conseiller en gestion, ministre délégué à la Restructuration dans le cabinet Parizeau (1994-95)
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10 commentaires
Archives de Vigile Répondre
5 juillet 2010Humour sur la conjoncture économique été 2010
qui j'espère ne tournera pas en vinaigre de fraise,de framboise ou de pomme,peut-être en nouvelle voodka frabriquée au Québec et vendue à la boutique Signature... une merveille.
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webmestre Répondre
30 juin 2010Eloge de la métamorphose, par Edgar Morin
vendredi 19 mars 2010, par Kinoks
"Le probable est la désintégration. L’improbable mais possible est la métamorphose."
Archives de Vigile Répondre
30 juin 2010La métamorphose de notre société.
Le philosophe bien connu Edgar Morin vient de publier une note dans le journal Le Monde où il suggère diverses modalités de réalisation de la métamorphose de notre société.
Espérons que cette fois, ce sera une réelle métamorphose et non une autre crisette économique qui ne durera que le temps des roses.
"La voie qui aujourd'hui semble indépassable peut être dépassée. La voie nouvelle conduirait à une métamorphose de l'humanité : l'accession à une société-monde de type absolument nouveau. Elle permettrait d'associer la progressivité du réformisme et la radicalité de la révolution. Rien n'a apparemment commencé. Mais dans tous lieux, pays et continents, y compris en France, il y a multiplicité d'initiatives de tous ordres, économiques, écologiques, sociales, politiques, pédagogiques, urbaines, rurales, qui trouvent des solutions à des problèmes vitaux et sont porteuses d'avenir. Elles sont éparses, séparées, compartimentées, s'ignorant les unes les autres... Elles sont ignorées des partis, des administrations, des médias. Elles méritent d'être connues et que leur conjonction permette d'entrevoir les voies réformatrices.
Comme tout est à transformer, et que toutes les réforme sont solidaires et dépendantes les unes des autres, je ne peux ici les recenser, cela sera le travail d'un livre ultérieur, peut-être ultime. Indiquons seulement ici et très schématiquement les voies d'une réforme de la démocratie."
Archives de Vigile Répondre
29 juin 2010En effet, M. Meloche, un témoignage qui est loin de rassurer et qui démontre à quel point cette mafia internationale se sait coupable au point de sentir le besoin de se protéger à ce point des populations qui sont, comme l'avouait récemment Zbigniew Brzeziński, beaucoup plus éveillées politiquement.
Parlant des Nobels de la mafia internationale, l'une des multinationales de la délégation qui a influencé la décision du G20 de couper les vivres aux contribuables qui les ont sorti de la crise avec des milliard$ de fonds publics, est la géante pharmaceutique GlaxoSmithKline qui produit le fameux "médicament" contre le VIH, l'AZT à 5$ le flacon qu'elle revend 500$ aux gouvernements (fonds publics). Or le VIH est un de ces "virus" dont le Nobel Carlton Gajdusek, en support au frauduleux Gallo, a déclaré "lent" et responsable de la cause du SIDA afin de donner une utilité à l'AZT de GlaxoSmithKline qui au départ avait été conçu pour combatre l' hypotétique virus du cancer. Le Nobel de Gajdusek lui fut accordé pour une autre fraude du même type, le virus du Kuru.
L'AZT est un poison virulent qui attaque le système immunitaire et fait mourir les patients du SIDA qui est attribué faussement au VIH complètement innofensif.
C'est le même groupe mafieux qui nous a concocté la crise du H1N1.
Gajdusek défendait le droit à l'inceste et a été condamné à la prison pour agression sur des enfants.
200,000 personnes meurts de l'AZT tous les ans.
Si le sujet vous intéresse, un bon endroit pour commencer :
http://www.virusmyth.com/aids/hiv/drinhibit.htm
Archives de Vigile Répondre
29 juin 2010Monsieur le Hir met la puce à l'oreille à ceux qui ne sommeillent pas avec des boules kies dans les deux trous. George Soros n'est pas la meilleure référence compte tenu de son cv (GB Tremblay n'a pas parlé de la manipulation de la livre Sterling...) mais, pris dans le contexte de l'auteur, ça éclaire un peu les enjeux.
Les États ont renoncé à leur souveraineté vis à vis des banques et arnaquent désormais leurs contribuables-citoyens pour les taxer à jamais au profit d'institutions privées : les banques. Un résumé est toujours un raccourci, mais en gros c'est ça. En renonçant à battre monnaie pour leur propre compte et à taux zéro, les États démocratiques ont perdu leur essence démocratique pour s'inféoder aux puissances de l'argent, faisant d'elles leur intermédiaire obligé. Renseignez-vous ! Pompidou, France, 1973, pour ce seul cas... Mais tous les États «modernes», le cas du G-20, sont des subalternes inconditionnels de la dictature bancaire. L'assainissement de la politique suppose que l'État revienne - redevienne - aux commandes et soit maître de son financement par le mécanisme de la banque nationale disposant d'un pouvoir souverain. L'État ne devrait être endetté qu'envers lui-même, avec pour garantie les actifs de la nation. Gros programme, le système abusif dans lequel nous vivons risque de s'effondrer bien avant... et nul ne peut prédire l'avenir et j'aurais plutôt tendance à partager le sombre pressentiment de l'auteur.
GV
Jean-Yves Durocher Répondre
29 juin 2010Je lis 3 à 4 fois la semaine les organes du Parti Communiste et du Parti Socialiste américain: Wall Street Journal et New-York Times. C'est rigolo comme passe-temps. En première page: "Recovery is on" et à l'intérieur quelques articles sur la faillite d'une autre banque (genre la Banque Nationale, une par semaine); que les banques aiment mieux oublier que des gens n'ont pas fait de paiements hypotécaires depuis des années, sinon il faudrait radier quelques centaines de milliards de plus en mauviase créance; la merveille de l'Assurance Emploi -style US- 18 mois, mais c'est la fin progressive au cours des prochaines semaines pour quelques millions d'Américains, les Républicains comptant sur les chômeurs sans $$$ pour reprendre le contrôle des affaires; la meilleure étant GM qui se plaint que ALLY ex-GMAC ne finance plus les gros chars comme elle le faisait avant, en accordant du crédit à tout le monde.
Mais les Américains ont maintenant le droit de porter fièrement leur M-16 en bandouillère!
Amusons-nous.
Archives de Vigile Répondre
29 juin 2010Monsieur Le Hir,
Vous avez de bien clairvoyants commentateurs, ce soir! Merci à ceux qui scrutent ce monde (qui ont écrit ces commentaires : SR, Gébé Tremblay, Marie Mance Lavallée) comme leur vie respective et savent, en silence, découvrir la vérité. Il n'est pas nécessaire en effet de détenir un Nobel (d'ailleurs, le Nobel d'économie n'a jamais existé. Il s'agit plutôt d'un prix d'économie en hommage à Nobel) pour découvrir la vérité.
D'ailleurs, que vaut un Nobel de la paix quand une marionnette noire avec un doigt blanc dans le cul (la main blanche qui la manipule!) le reçoit et envoie des centaines de milliers d'hommes à la guerre! Mais, qu'elle arrive donc enfin, cette putain de guerre! Comme ça, l'ennemi sera bien visible et non pas dissimulé derrière ces « défauts de crédit » qu'on refile à ceux à qui on a fait miroiter le rêve de l'homme blanc (l'homme le plus sale que la Terre a créé).
Pierre Vallières avait raison d'écrire Nègre blanc d'Amérique. Maintenant, il nous faudrait écrire Nègre métissé de la Mondialisation!
André Meloche
P.S. Et de grâce, ne soyez pas moraliste en vous excusant de ne pas vouloir gâcher les vacances des gens. L'homme (le vrai!) n'est jamais en vacances de lui-même! Ce n'est pas l'homme d'aujourd'hui dont parlait Nietzsche, branché, infusé, mécanisé, lobotomisé qui peut à tout moment vous annihiler (des robots meurtriers ont chargé un enfant de 10 ans à Toronto! Vous trouverez la référence d'un article sur le sujet de David Ker Thompson sur le site de Counterpunch : http://www.counterpunch.org/thomson06282010.html). Ce concept (celui de vacances) n'est bon que pour ceux qui ne vous lisent pas de toutes manières ou pour la classe moyenne qui arrête toujours de lire quand ça commence à devenir intéressant, justement, pour ne pas gâcher ses vacances! À ce compte, j'aime mieux vivre en forcené conscient qu'en asservi repus!
Archives de Vigile Répondre
29 juin 2010Il faudra surtout surveiller les rats qui se préparent à quitter le navire et embarquer sur le nouveau navire. Les rats de la CDPQ, par exemple, l'ont déjà fait.
Une nouvelle civilisation est en train de se mettre en place... et la terre n'est pas pressée.
Archives de Vigile Répondre
29 juin 2010Georges Soros est l'un des acteurs principaux de l'implosion, bien planifiée, de l'ex URSS, comme il l'est aussi de l'implosion imminente du capitalisme spéculatif.
Il y a l'économie de papier et il y a l'économie réelle.
Pas besoin d'un Nobel pour prévoir une dépression planifiée et non-plus pour voir que l'économie réelle se manipule, elle, avec des guerres. Plus la dépression est grande plus la guerre qui suit est étendue.
C'est la troisième guerre mondiale qui se prépare actuellement au Moyen Orient et l'Europe, la Russie, l'Asie, et le monde entier y sera aspiré.
J'espère que vous-vous êtes aussi préparé un gros potager.
Archives de Vigile Répondre
29 juin 2010Je lis les bulletins du Leap/E2020 depuis environ 2004, et malheureusement leurs analyses ont presque toujours été justes.
Mon idée est faite sur l'avenir à cour terme. Pour moi, les riches banquiers et autres grands financiers de ce monde ont depuis l'éclatement de la bulle immobilière et des papiers commerciaux, avec l'aide du silence des médias de masse, fait encore plus d'argent sur notre dos.
Soyez assurés, la bulle va péter royalement, d'ici la fin de 2010. Et tous ces banquiers et financiers auront bien protégé leurs actifs et leurs arrières. Ceux-là qui vivent dans un monde parallèle au vôtre.
Depuis 2001, on vous aura fait vivre dans la peur du terrorisme, des attentats, et pendant tout ce temps, on aura vidé tranquillement vos fonds de pension et diminué votre qualité de vie.
Si seulement il n'y avait qu'une grande dépression à l'horizon! Il semble qu'il y ait peut-être aussi un désastre environnemental et humain très sérieux à l'horizon:
"A dire report prepared for President Medvedev by Russia’s Ministry of Natural Resources is warning today that the British Petroleum (BP) oil and gas leak in the Gulf of Mexico is about to become the worst environmental catastrophe in all of human history threatening the entire eastern half of the North American continent with “total destruction”.
http://current.com/10su04c
Il pleut du pétrole
Jalapnik.com mentions, however that "under normal environmental temperatures, oil does not evaporate, however with the Deepwater Horizon disaster, the effects of seawater emulsification and the introduction of BP's dispersant of choice, Corexit 9500, may be allowing some degree of evaporation into the water cycle."
http://www.huffingtonpost.com/2010/06/23/raining-oil-in-louisiana_n_622815.html
Le Corexit 9500 sert simplement à diluer le pétrole dans l'océan, mais ne règle pas le problème. Enfin, tout comme la situation de l'économie mondiale, on dilue les problèmes, on vous cache la vérité.
Tout ça pour dire qu'il y a des chances que le jour où les bourses seront à près de zéro, qu'il pleuve aussi du pétrole.
Pendant ce temps, les mêmes qui mettaient des innocents en prison au G20 et G8, les mêmes qui veulent vous passer aux scanneurs dans les aéroports, ceux qui vous ont vacciné l'automne dernier comme du bétail, etc, eux, soyez assurés, ils savent tout ça et sont en train de sortir par la porte d'en arrière.