Décidément, la partie se corse. Pour la deuxième fois en quelques jours, La Presse tente une manoeuvre pour forcer le jeu politique au Québec. Après avoir essayé de convaincre les Québécois samedi dernier que François Legault dominait largement la concurrence dans l’opinion publique, voici maintenant qu’elle tente de précipiter la chute non pas tant de Pauline Marois que celle du Parti Québécois, et avec son effondrement, de dissiper tout espoir pour des indépendantistes de quelque allégeance ou sous quelque bannière que ce soit de former le prochain gouvernement.
Vous croyez que j’exagère ? Il faut lire aujourd’hui l’article de Denis Lessard, qui nous révèle en filigrane tout de la stratégie de l’empire Desmarais (ci-après dénommé « l’empire »), décidément bien pressé d’en finir avec les indépendantistes.
Il faut d’abord comprendre que Denis Lessard n’est pas un journaliste comme les autres. C’est le « tueur » attitré de La Presse, chargé d’exécuter les commandes de la direction éditoriale de La Presse à Québec et de peser autant que nécessaire sur le jeu politique pour l’infléchir dans la direction souhaitée par son journal. Il n’a pas son pareil pour dégoter les rumeurs les plus perfides et les utiliser pour semer la division ou le doute dans les rangs d’une formation politique.
Compte tenu du poids de Gesca (le holding de tous les journaux détenus par Power), dans les médias québécois, les reportages et les « analyses » de Denis Lessard, correspondant parlementaire en chef du groupe, sont largement répercutés non seulement dans les autres quotidiens du groupe, mais aussi à Radio-Canada avec qui Gesca a une entente de collaboration, et souvent même dans les autres médias lorsque Lessard obtient « un scoop » (une primeur ou une exclusivité dans le jargon journalistique anglo-saxon).
Devant la force de la nouvelle rendue publique par Lessard aujourd’hui, l’agence QMI (propriété de Québecor) n’a pas eu d’autre choix que d’y faire écho et de la diffuser dans son propre réseau en faisant bien malgré elle la publicité de son principal concurrent.
***
Les révélations de Lessard minent fort probablement de façon irrémédiable le leadership de Pauline Marois (déjà de toute façon fortement hypothéqué), mais elles révèlent surtout à quel point il est devenu essentiel pour « l’empire » d’abattre le mouvement indépendantiste, seule force capable de contrecarrer ses visées hégémoniques sur le Québec et ses richesses.
Il est donc essentiel pour « l’empire » de favoriser sa division et son éclatement, et le spectacle de nos doutes existentiels, de nos frayeurs, de nos divisions, de nos chicanes, de nos excommunications mutuelles, exposées ici-même sur Vigile avec une débauche suicidaire exhibitionniste, lui ont fourni au cours des derniers mois toute l’huile nécessaire à alimenter son moulin. Mais l’espèce de fureur paroxystique qui semble désormais animer « l’empire » trahit aussi l’urgence qu’il voit à en finir une fois pour toutes avec les indépendantistes. En effet, il est en train de jouer son va-tout.
***
Reuters Henri-Paul Rousseau
Bien sûr, nous savons depuis 2008 que « l’empire » est vulnérable. Il a été durement ébranlé par la crise financière, au point d’avoir dû appeler la Caisse de dépôt à la rescousse, et il est fort probable que les Québécois aient eu à en faire les frais à leur insu. Il y a bien du mystère dans la perte de 40 milliards essuyée par la Caisse de dépôts, et fort opportunément pour Power, celui qui pourrait tout nous expliquer (Henri-Paul Rousseau, l’ancien président de la CDPQ) a d’abord refusé de le faire en passant au service de Power Corporation, au conseil d’administration de laquelle il siège désormais.
Et l’empire est tellement vulnérable qu’il parle très peu des suites de l’affaire Coventree, ce mystérieux revendeur de valeurs titrisées (le fameux papier commercial adossé à des actifs (PCAA)) dans le capital de laquelle la Caisse de dépôt avait pris une participation importante (ce que les médias semblent tout le temps oublier de mentionner).
Coventree
Ainsi, hier, les médias de Toronto faisaient largement écho à la décision de la Commission des valeurs mobilières de l’Ontario qui venait d’imposer 16,5 millions $ en amendes administratives à Coventree et à ses dirigeants pour leurs malversations dans la mise en marché du PCAA au Canada. Aujourd’hui, bref entrefilet dans Le Devoir, et rien du tout dans La Presse qui choisit plutôt de parler de l’inculpation d’un ex-dirigeant de Goldman Sachs à New York pour délit d’initié. Cherchez l’erreur ! C’est pourtant la même Presse qui avait couvert dans le long, le large et le travers l’affaire Norbourg, un autre scandale financier. Évidemment, personne de Power ne siégeait au conseil de Norbourg.
Pour se refaire, « l’empire » a besoin de l’État québécois et des richesses du Québec, comme j’ai eu l’occasion de le souligner dans de nombreux articles publiés au cours des derniers mois sur Vigile et dont vous pouvez trouver tous les liens dans le texte suivant.
L’empire est aussi conscient de la menace que représente le tsunami financier qui s’en vient pour l’avenir des régimes fédéralistes dans le monde, en Europe avec l’Union Européenne, au Canada, et même aux États-Unis, et il tente de déstabiliser le mouvement indépendantiste au Québec pour lui couper définitivement les ailes et l’empêcher de profiter de la conjoncture favorable qui s’annonce.
Tout ça pour pouvoir nous plumer plus librement. Il n’est pas beau l’avenir que l’Oncle Paul nous prépare ?
La vérité, c’est que le mouvement indépendantiste, et tous les Québécois aussi d’ailleurs, n’ont pas d’ennemi plus redoutable que « l’empire », et ce, depuis fort longtemps. L’ennemi, ce n’est pas Jean Charest. Charest c’est un pantin, tout comme le sera François Legault s’il lui succède. Et prenez-en pour preuve le superbe spectacle de marionnettes que s’est payé hier soir « l’empire » en attribuant le « prix de service public Woodrow Wilson » à Jean Charest.
Oui, au cas où vous ne le sauriez pas, c’est l’empire qui est derrière cette initiative. Allez donc jeter un coup d’oeil sur le site de l’organisation qui l’attribue http://www.wilsoncenter.org/sites/default/files/03%20Annual%20Report.pdf. Vous découvrirez que Paul Desmarais père y est associé depuis 2003 lorsqu’il a lui-même reçu ce prix en 2003 en compagnie de son bon pote Brian Multoney. En poussant votre recherche un peu plus loin, vous découvrirez que cet organisme a une filiale canadienne, le Wilson Center’s Canada Institute, qui vise à promouvoir les liens entre les États-Unis et le Canada, et vous constaterez que le Québec est, allez donc savoir pourquoi, de toutes les provinces du Canada, celle qui est l’objet des attentions les plus particulières.
La consultation de la liste des donateurs vous permettra de constater la participation de plusieurs entités ou personnes associées à Power outre elle-même, notamment La Presse, et l’Institut économique de Montréal, pour ne nommer que celles-là. Vous aurez même la surprise de constater parmi la liste des donateurs des noms dont la présence vous paraîtra franchement incongrue, comme le Musée des Beaux-Arts de Montréal, jusqu’à ce que vous découvriez que le MBAM est lui-même récipiendaire des largesses de la famille Desmarais via Madame mère, ce qui donne une certaine voix au chapitre. Au fait, saviez-vous que Mme Desmarais a elle a aussi été nommée au grade de chevalier de l'Ordre national de la Légion d'honneur, qu'elle recevra prochainement des mains de Nicolas Sarkozy, comme le rapportait La Presse il y a quelques jours. Ça, c’est de la nouvelle ! Bravo La Presse !
Et si le goût vous prend de faire des vérifications encore plus poussées, vous découvrirez que le président de cet organisme est un certain Joseph B. Gildenhorn, associé principal d’un grand cabinet d’avocats américains et ancien ambassadeur. Maintenant, faites une recherche sur Google en associant les noms Paul Desmarais et Joseph Gildenhorn, vous allez être édifiés par les contacts de tout ce beau monde. Vous allez même remonter jusqu’à Papa Bush à l’institut duquel, le Point of light Institute, « The Honourable Paul and Mrs. Jacqueline Desmarais » ont fait cette année une contribution de plus de 1 000 000 $, supérieure même à celle d’IBM . Comme dit l’autre, « Ça crée des liens ».
***
Mais revenons à nos moutons, ou plutôt aux marionnettes de l’oncle Paul. Dans sa mise en scène pour le couronnement de Jean Charest plus tôt cette semaine, il avait réuni toutes les autres marionnettes dont il tire les ficelles, dont la présidente du Mouvement Desjardins, Monique Leroux, (oui oui, je vais vous raconter ça bientôt), le PDG d’Hydro-Québec, Thierry Vandal, et celui de la Caisse de dépôt, Michael Sabia.
Maintenant que l’ennemi est nommé, que vous voyez comment il fonctionne, comprenez-vous l’urgence de nous mobiliser pour lui barrer la route et reprendre le contrôle de notre État ? À lui tout seul, par prête-noms ou marionnettes interposées, ou encore en avançant sous un voile corporatif ou un autre, il est en train de réussir le tour de force de nous dépouiller de toutes nos richesses collectives et des acquis sociaux accumulés à la faveur de la Révolution tranquille.
Alors de grâce, ne tombons pas dans le panneau ! Il fait ses choux gras de toutes nos divisions. Il se nourrit sur les bêtes que nous sommes, et fera bientôt de nous des bêtes de somme...
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LE «MODUS OPERANDI» DES SPOLIATEURS (4)
«L’empire» tente une manoeuvre pour forcer le jeu
De grâce, ne tombons pas dans le panneau !
Chronique de Richard Le Hir
Richard Le Hir673 articles
Avocat et conseiller en gestion, ministre délégué à la Restructuration dans le cabinet Parizeau (1994-95)
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21 commentaires
Jean Lespérance Répondre
18 février 2012J'aime à donner le bénéfice du doute, mais l'embauche d'Henri-Paul Rousseau me laisse songeur. Pourquoi? Parce qu'il s'est avéré un gestionnaire minable, incompétent de la Caisse de dépôt. Or pourquoi embaucher quelqu'un d'incompétent dont les achats d'obligations de BAA, British Airport Authority sont suspectes?
Moi, je ne voudrais pas quelqu'un d'incompétent pour gérer mes affaires, pourquoi donc l'avoir embauché? J'aimerais bien entendre une explication de la bouche de M.Desmarais.
Peut-être qu'elle serait acceptable? Mais je ne veux plus le voir mêlé à nos institutions. Et l'on se doit de le surveiller attentivement pour ne pas qu'il contribue à un autre désastre national.
M.Legault, de par ses discours ou ses solutions simplistes, fait mauvaise figure et démontre qu'il n'a pas la prestance et la stature d'un chef d'état. Les chaussures sont trop grandes pour ses pieds et il n'arrive pas à la cheville de celui qui a été son bienfaiteur au moment où il était chef d'Air Transat.
S'il ne s'oppose pas à l'AECG, les 100 premiers jours de son mandat obtenu apparaissent comme de la destruction plutôt que de la construction. Souvenons-nous du PQ avec les infirmières, quel désastre! Lui et son associé, Charles Montgomery Burns nous font sentir être les spectateurs de la série télévisée ; La famille Simpson. Quelle joie pour Infoman et Laflaque!
C'est sur les grands enjeux qu'on juge les hommes, que M.Legault se prononce sur l'AECG, on verra par la suite s'il est digne de gérer nos biens.
Jean Lespérance Répondre
18 février 2012Moi, je vois d'un oeil extérieur. Je regarde et vois comme tout le monde qu'il y a un empire, genre ancien empire Onassis, empire Irving au Nouveau-Brunswick, empire Mc Cain dans l'Île-du-Prince-Édouard. Mais la grande question que je me pose est celle-ci: est-ce que l'empire redonne au Québec ou à l'extérieur?
Autre question: est-ce qu'il intervient dans les règles qu'on se donne, nous le peuple québécois?
Ne pas confondre avec l'empire Accurso qui impose sa loi à l'aide de fiers-à-bras sur les chantiers de construction. Un semble agir en respectant les règles, parce que si on va chercher des contrats en respectant les règles du processus soumissionnaire, on agit en toute légalité par rapport à un autre qui menace les concurrents.
Les contracteurs qui soumissionnent auprès du gouvernement sont favorisés et s'enrichissent mais mettez n'importe quel
autre, le résultat va être le même. Moi, je ne veux pas voir d'empire extérieur encouragé par l'AECG à venir s'approprier les contrats de services de toutes nos institutions parce que l'argent sort du pays et ne revient pas ici.
S'enrichir à l'aide de contrats publics n'est pas en soi spolier, la spoliation commence à partir du moment ou on privatise les institutions publiques sans demander la permission au peuple. Le Libre-échange et l'AECG sont de la spoliation car notre argent disparaît au delà des mers sans qu'il nous revienne. Dans ces faux accords, il n'y a pas d'échanges globalement, on se coupe du marché de développement de la matière première, créatif et utilisant beaucoup de main d'oeuvre au profit de quelques uns qui investissent dans des entreprises étrangères pour nous revendre cette même matière transformée à un prix plus élevé. C'est là le plus grand vol et la spoliation. L'AECG se propose d'utiliser des entreprises étrangères pour des services et on perdra tout contrôle sur le réinvestissment des profits. Et tout peut être réinvesti en Chine ou dans un paradis fiscal.
Si vous êtes capable de me prouver qu'il contribue et travaille à l'érosion de notre richesse collective pour faire profiter l'extérieur ou des entreprieses étrangères, je vous suivrai dans votre raisonnement, mais s'enrichir à l'aide de contrats comme l'a fait SNC-Lavallin ne constitue pas en soi une preuve de spoliation. Parce que parfois même avec le patronage et la collusion, on peut créer des entreprises qui peuvent aider au développement futur d'une province et d'un pays. Sans les contrats de la Baie-James, SNC-Lavallin ne serait pas ce qu'il est devenu.
Toute privatisation du bien public est de la spoliation: vente de Pétro-Canada, vente de l'Institut Armand-Frappier, et même pire, donner à des banques privées le droit d'hypothéquer sans fonds plutôt que de laisser ce droit à l'État ou au peuple afin que les profits reviennent à l'ensemble des citoyens plutôt qu'à un groupe restreint d'actionnaires, ces exemples sont du vol, de la spoliation véritable. Mais tant et aussi longtemps qu'il ne s'approprie pas nos institutions collectives même s'il en tire un profit, cela ne constitue pas de la spoliation.
Toutes les grandes institutions profitent du système, mais est-ce qu'elles le font à l'intérieur de nos règles?
La spoliation commence à partir du moment ou les biens collectifs, deviennent la propriété de quelques uns seulement ou ne profitent qu'à un groupe appelé Empire.
On se fait spolier par les banques, mais cela semble moins important pour vous qu'une possible spoliation de l'Empire Desmarais.S'enrichir, développer des marchés, si on crée des emplois, c'est du capitalisme ou du socialisme dépendant du développement et de l'enrichissement de la société. Est-ce que l'empire redonne ou nous appauvrit collectivement? ???
Luc Archambault Répondre
30 octobre 2011Au pseudo Gébé Tremblay alias Zach Gebello
Ainsi, la charge concertée et continue de la Prat'da, Radio-Canada, la PC-Presse canadian, est impuissante à provoquer une course à la chefferie au PQ « parce [ que Jean John James Charest ] a donné l’ordre à Marois de rester en poste, malgré tout » - puisqu'il suffit à « Desmarais d’entretenir la division à l’intérieur du PQ.»
Comme si la division n'était pas le fait de TOUTES nos forces, quel,le que soit le/la chef,fe du PQ. Comme si Démarrais contrôlait Drainville, Stéphane Bergeron et les député,es péquistes qui pensent que le problème ce n'est pas la cheffe, mais le programme du PQ qui persiste à vouloir AGIR seul EN TOUTE LIBERTÉ !?
N'importe quoi ! Pour que Marois reste sur l'ordre de Desmarais, il faudrait qu'il contrôle la majorité de la députation du PQ, ça fait pas mal de monde à contrôler...
La députation du PQ a heureusement compris qu'il ne faut pas jouer le jeu des fabricants d'opinion canadianisateurs qui poussent comme c'est pas permis pour faire diversion quant à l'enjeu crucial de la COALITION de nos forces citoyennes et politiques autour de l'enjeu DÉMOCRATIQUE afin d'appeler ce peuple à INVALIDER tout État INCAPABLE d'obtenir le OUI de la démocratie électorale et référendaire québécoise. Quel que soit la/le chef,fe du PQ, il nous faut METTRE SUR PIEDS un VRAIE COALITION NATIONALE - Démocratie et Souveraineté du Québec, pour battre la FAUSSE Coalition SIROIS/Legault que s'apprête à faire élire la minorité activiste canadianisatrice.
PÉTITION pour la COALITION NATIONALE - Démocratie et Souveraineté du Québec.
Archives de Vigile Répondre
29 octobre 2011Parce qu'il a donné l'ordre à Marois de rester en poste, malgré tout.
Personne ne peut la déloger.
Il suffit à Desmarais d'entretenir la division à l'intérieur du PQ.
Les syndicats ont quant à eux tous les indépendantistes en main. Ils ont les moyens et le pouvoir de créer un formidable nouveau parti national indépendantiste et ainsi offrir du nouveau au peuple.
Mais les syndicats ne sont pas des nationalistes indépendantistes.
Archives de Vigile Répondre
28 octobre 2011Mon'onc un ennemi, un gros, très gros ennemi.
Tous ici, en fin presque tous craignons pour la suite des choses en Lybie. Tous, enfin presque tous désaprouvons comment l'Empire dont il fait partie, avec comme porte-étendard le JJ français qu'est Sarko, s'y est pris pour arriver à ses fin, le vol de la richesse lybienne.
Eh ben mon'onc et son chum Albert Frère viennent de mettre la main sur 35% de leur pétrole pour "services rendus".
Un succès TOTAL.
Et ça, c'est sans compter les autres endroits comme la Birmanie, pour ne nommer que celle-ci, où la technique, plus subtile, du travail forcé, est appliquée.
Toujours par ces joyaux industrieux de mon'onc.
Je me rappelle un texte lu ici sur Vigile dont l'auteur, son nom m'échappe et je m'en excuse, disait craindre qu'en cas d'avènement de notre indépendance, l'armée serait peut-être appelée à la rescousse.
J'y vois un parallèle! Vous?
Archives de Vigile Répondre
28 octobre 2011«S'il y a dans ce pays des hommes assez forts pour posséder le gouvernement des États-Unis», disait Woodrow Wilson en 1913, « ils le posséderont ». Eh bien, aujourd'hui il y en a, et ils le font.
Paul Krugman, L'Amérique que nous voulons, p. 302
Archives de Vigile Répondre
27 octobre 2011La pire chose qui puisse arriver à l'Empire est que les indépendantistes se regroupent sous le parapluie d'un parti véritablement indépendantiste et donc que le Pq et le péquisme disparaissent à tout jamais.
Les militants indépendantistes ne sont pas que des militants de partis politiques, ils sont avant tout les « soldats » d'une cause. En d'autres mots, personne ne peut les acheter. Et ça, pour moi, ça n'a pas de prix.
Plus un noyau rétrécit, plus il se durcit.
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Luc Archambault Répondre
27 octobre 2011@ Pierre Cloutier, vous écrivez « [4] L’empire n’aurait-il pas au contraire intérêt à la laisser en poste ? »
Admettons, mais alors, comment expliquez-vous qu'il dépêche son expert en sinistre pour mettre en place tout ce qu'il fallait pour faire un succès de cette 2e tentative de putsch fomentée encore par quelques députés, comme le documente bien M. Le Hir : sondage favorisant la FAUSSE Coalition SIROIS/Legault - dévastateur pour le PQ et madame Marois ; publication de rumeurs et fuites émanant des putschistes ; éditorial d'André Pratte blâmant madame Marois tout ça concentré en tir groupé sur moins de 48h. Tout ça serait encourager le fait qu'elle reste en poste ? Vraiment !? Soyons sérieux ! Réveillez-vous, il en est temps, vous dormez au gaz toxique de votre parti-pris anti-Marois si mal fondé.
Donc, FORCÉMENT, la minorité canadianisatrice ne veut pas qu'elle reste en poste, et pourquoi donc ? Parce qu'ils savent qu'une course à la chefferie ne pourra que reléguer aux calendes grecques la formation d'une VRAIE COALITION NATIONALE - Démocratie et Souveraineté du Québec, seule capable de priver la FAUSSE Coalition SIROIS/Legault du vote souverainiste.
S'il y a UNION multipartite et trans-idéologique des forces souverainistes sur UN Programme COMMUN d'État qui s'engage à APPELER ce peuple SOUVERAIN à USER de ses pleins pouvoirs démocratiques, la FAUSSE Coalition ne pourra obtenir le vote souverainiste. Elle devra se contenter de l'opposition ou rallier la VRAIE Coalition. Catastrophe pour la minorité canadianisatrice, c'est le fin de leur Régime de fin de Régime. Panique à bord !
C'est ce que comprend la députation du PQ, sans VRAIE coalition, Marois, Duceppe, Drainville ou Curzi c'est du pareil au même. Celle ou celui qui s'engagera à la faire cette UNION et qui pourra la faire, emportera la mise, et madame Marois est très bien placée pour la faire, sa résilience, sa force de caractère, alliées à sa capacité de permettre la discussion ( Duceppe ne les tolère pas ), fait en sorte qu'elle est toujours sur les rangs pour la faire cette VRAIE Coalition.
Amir Khadir valide le principe maintenant, ne reste qu'au PQ à se réveiller de manière à inclure l'Action DÉMOCRATIQUE qui ne pourra que disparaître dans la FAUSSE Coalition SIROIS/Legault, ce qui n'enchante pas avec raison les adéquistes des régions qui hésitent à répéter l'erreur du RIN, au profit d'un grand capital canadianisateur qui ne représente en rien les intérêts de l'entrepreneuriat québécois.
Si les pro-Duceppe avaient pu obtenir l'aval des pro-Coalition, et si madame Marois avait clairement refusé l'idée de Coalition, c'en aurait été fait d'elle. Les pro-Duceppe auraient reçu l'appui des pro-Coalition. Mais ce ne fut pas le cas. Les pro-VRAIE-Coalition espèrent encore voir les pro-Duceppe se rendre à l'évidence, Duceppe ne pourra rien faire sans VRAIE Coalition capable de faire l'UNION de nos forces. Duceppe a fait l'erreur une fois, il pourrait la faire deux fois, à savoir, se précipiter dans la bataille, tel Montcalm, sans faire l'UNION de nos forces. Madame Marois attend que tout ce beau monde se rendent à l'évidence, il faut non pas une course à la Chefferie, seulement mettre sur pieds une VRAIE COALITION NATIONALE - Démocratie et Souveraineté du Québec.
Duceppe n'y perdra pas au change, il reste en réserve de la République pour un jour postuler à sa Présidence. Il pourrait jouer un rôle crucial en tant que député du PQ quant à la Constituante bicamérale rassemblant de manière historique toute la députation du Québec siégeant autant à Québec qu'à Ottawa, son expertise canadian serait un grand atout. Une Constituante à réunir dès après l'élection d'un Gouvernement de VRAIE Coalition NATIONALE s'étant ENGAGÉE à ce faire pour INVALIDER tout État qui n'a pas obtenu le OUI de la DÉMOCRATIE électorale et référendaire québécoise et pour VALIDER la Constitution primordiale de la République démocratique du peuple Souverain du Québec, le tout sujet au OUI des Québécois,es se prononçant dans un référendum à double question ou à deux tours.
Ça passe ou ça casse et ça se règle en moins d'un an, d'une manière ou d'une autre, en lieu et place de traîner ça encore comme un boulet pendant 10 ou 15 ans en pure perte pour le Québec. Legault est capable de comprendre ça. 40% de Québécois,es souverainiste aussi, et 40%, ça donne un gouvernement coalitionnaire majoritaire. Qui peut battre ça !? Certainement pas la minorité canadianisatrice.
Voilà pourquoi elle fait tout pour faire diversion pour que ne surgisse pas un VRAIE COALITION NATIONALE...
VIVE le Québec LIBRE !
PÉTITION pour la COALITION NATIONALE - Démocratie et Souveraineté du Québec.
@ Richard Le Hir Répondre
27 octobre 2011Réponse @ Jean-Pierre Bélisle
En toute chose, il faut chercher à comprendre à qui profite le crime. Pour que l'empire fasse ce qu'il fait, c'est qu'il y trouve son intérêt, qui est de contrecarrer les velléités d'indépendance des Québécois, et des véhicules qu'ils pourraient utiliser pour y parvenir.
Que le PQ soit chambranlant, voire même moribond, ne fait pas l'ombre d'un doute dans mon esprit. Mais même dans cet état, il demeure un véhicule qui pourrait être utilisé par les indépendantistes pour prendre le contrôle de l'État Québécois, que ce soit par suite d'un vacuum, d'une erreur ou d'une crise, ce qui compromettrait tous les projets et les ambitions de l'empire.
Il faut toujours garder à l'esprit qu'un parti politique hérite bien plus souvent du pouvoir par alternance due à l'usure qu'il ne le conquière par la qualité de son leadership ou de ses programmes.
Pour l'empire, compte tenu des enjeux, ce risque est de trop.
D'autant plus que le pouvoir est bien placé pour savoir que la qualité d'une équipe et d'un programme ne pèsent jamais bien lourd lorsque la population ressent un grand besoin de changement.
Même en 1976, malgré la qualité de son équipe et de son programme, le PQ l'a remporté essentiellement parce que la population voulait du changement.
À l'heure actuelle, ce besoin de changement existe au Québec, et l'empire ne peut prendre le risque que le PQ y accède malgré lui et par défaut. C'est pourquoi il fait tout pour mousser Legault afin de créer une alternative.
Richard Le Hir
Bruno Deshaies Répondre
27 octobre 2011LE FÉDÉRALISME N'EST RIEN DE MOINS QUE DE L'IMPÉRIALISME POLITIQUE, ÉCONOMIQUE ET CULTUREL CAMOUFLÉ
2011-10-27, par Bruno Deshaies
L’« empire » Power Corp. procède dans le ventre de l’impérialisme où le fédéralisme canadian en est sa couverture. L’impérialisme est aussi une forme de colonisation mais idéologique. L’impérialisme, dans ce cas, est la doctrine ou la politique d’exploitation avec toutes ses conséquences face à la nation minoritaire annexée. Celle-ci subit encore plus que le colonialisme parce que fédérée, MAIS LE REMPLACEMENT EST PIRE ENCORE, CAR UN AUTRE GOUVERNE À LA PLACE DE L’UN DES SIENS.
(N. B. Pour éviter tout équivoque, ce n’est pas Charest à Québec mais Harper à Ottawa.)
M. Le Hir pourra décrire tant et aussi longtemps qu’il le voudra cette situation qu’il ne pourra jamais faire l’indépendance du Québec. Ce « ton plaintif » ne nous donnera JAMAIS le courage de nous prendre en main. On ne parviendra jamais à parler d’une seule voix sans affirmer clairement auprès de la population québécoise la SOLUTION qui réside dans la séparation du Canada et la nécessité d’acquérir l’indépendance nationale du Québec.
La question fondamentale est de savoir comment on s’y prend pour suivre le chemin critique qui conduit à l’indépendance nationale du Québec. Une question préalable se pose : savons-nous ce que nous voulons dire quand nous parlons de l’indépendance nationale du Québec. Si nous le savions vraiment, nous serions certainement indépendants aujourd’hui. Pourquoi ? Parce qu’une majorité de Québécois mettrait une telle pression sur les gouvernements succesifs à Québec qu’aucune formation politique ne pourrait passer à côté de relever le défi. Elle y serait poussée bien malgré elle. Qui est prêt à commencer ce travail de persuasion avec des mots appropriés. L’optique indépendantiste doit se substituer collectivement aux optiques impérialiste et fédéraliste. C’est bien le moment de parler de démocratie et de la force du peuple d’exiger ce qu’il désire fermement et irrévocablement.
@ Richard Le Hir Répondre
27 octobre 2011Réponse @ Pierre Cloutier
L'empire pourrait à la rigueur s'accommoder de Pauline Marois à condition qu'elle ne fasse pas la promotion de l'indépendance, ce que l'empire ne peut pas accepter parce que cela menace directement ses projets.
La dernière chose dont l'empire a besoin, c'est d'un État qui se tient debout et qui assume ses responsabilités envers la population dans un souci d'intérêt public.
L'empire est donc toujours à la recherche de marionnettes bien placées dont il pourra tirer les fils à son profit.Sarkozy et Charest sont trop heureux de jouer ce rôle parce qu'ils obtiennent quelque chose qu'ils veulent en retour.
Les Libéraux se sont traditionnellement complus dans le rôle de marionnettes à la solde de l'empire.
L'indépendance, c'est le démantèlement de tous les réseaux de pouvoir et d'influence, au moins pendant un certain temps. On voit tout de suite ce que l'empire a à y perdre, et la raison pourquoi il s'y oppose tant.
Richard Le Hir
Archives de Vigile Répondre
27 octobre 2011[1] Quand, où et comment avez-vous déjà entendu Pauline Marois dénoncer l'empire comme vous le faites?
[2] Au contraire, Mme Marois préfère assister à leurs petites soirées mondaines. Voir ici :http://www.iforum.umontreal.ca/Forum/2006-2007/20070522/au_6.html
[3] Quel intérêt aurait l'empire à s'attaquer à Pauline Marois qui par sa présence dilue la cause de l'indépendance nationale du mieux qu'elle peut et retarde l'échéance tout en démotivant les troupes et suscitant la division des forces?
[4] L'empire n'aurait-il pas au contraire intérêt à la laisser en poste?
Pierre Cloutier
Archives de Vigile Répondre
27 octobre 2011Le défi devant nous - notre Nation - est d'apprendre à agir selon nos propres intérêts. La «place» laissée à «l'empire» se constate pour deux raisons: l'admirable talent des Desmarais à instrumentaliser d'autres institutions pour leurs intérêts corporatifs et les actes qui en découlent ( Desmarais senior a construit son holding de cette façon et continue... rien de nouveau ), puis notre incapacité collective à travailler à son propre bien, poussée par des impulsions individuelles maladives qui nous tiennent divisées.
Les réseaux financiers et d'affaires vont restés, vont changer de formes pour s'adapter, mais resterons si nous considérons l'amplitude de leurs influences. Comprenons-nous? La force des Nations est d'avancer ensemble, pas autrement. Alors, arrêtons de fantasmer et faisons des efforts pour aller au-delà, là où loge notre réussite.
Merci M. Le Hir de nous tenir informé.
Archives de Vigile Répondre
27 octobre 2011Hier ce fût un tragicomique de voir comment un 'spin', qui fût interprété comme une information légitime et concrète, a pris tellement d'importance et d'ampleur en un espace de 12 heures.
Le fouilleur d'égouts attitré de La Presse et 'spin doctor' Denis Lessard a sortie une merveille en désinformation tôt le matin.
Cette 'nouvelle' fût reprise rapidement par Radio-Canada (ou l'on peut dire Radio-Gesca) via RDI, les nouvelles du midi et LE CLUB DES EX. Québecor a suivi sans broncher (comment désavouer un spin qui ne peut être analysé via ses sources?).
Ce n'est pas les sources de la nouvelle provenant de La Presse, ni ceux de Denis Lessard ici qui sont importantes aux yeux des différents commentateurs. Ils provenaient d'une 'source anonyme'. Ce n'est pas le Qui ici qui est important, c'est la 'nouvelle' elle-même!
Aussitôt, ce que l'on peut caricaturer les pros et les anti-Marois y vont d'un petit commentaire. Y a-t-il un ennemi à l'intérieur de l'éxécutif du PQ? Est-ce que cela donne une raison de plus d'exiger la démission sur le champ de Pauline Marois?
TOUT CELA À PARTIR D'UN SPIN DU GROS DENIS LESSARD?!
Cela devient de plus en plus la norme que LA PERCEPTION EST DEVENU LA RÉALITÉ! Malheureusement, malgré analyses et bonnes intentions, plusieurs d'entre-nous ne font pas la différence entre les deux.
Vous avez pleinement raison de nous rappeler la source de ce charabia et des desseins de la maison mère de GESCA (Power corp) et de ses objectifs, Mr Le Hir. Et de l'ultime objectif à viser. Viser les agents corruptible du pouvoir établi et les chasser!
Jean-Pierre Bélisle Répondre
27 octobre 2011La désagrégation du Parti Québécois procède essentiellement de ses propres conditions internes, de son histoire, de son programme. Et non pas tant des manœuvres extérieures, puissent-elles être orchestrées par le puissant empire Desmarais.
Dans tout processus, qu’il soit physique, économique ou politique, les causes délétères externes ne peuvent agir et avoir d’effet décisif que si elles agissent sur des faiblesses, des failles, des noyaux de pourriture et des contradictions préexistantes.
La tragédie du PQ est à l’image d’un mulet « souverainiste » infertile, parce qu’issu du croisement contre-nature d’un étalon indépendantiste et d’une ânesse nationalo-fédéraliste.
Ce que vous appelez « dissensions suicidaires » ne sont pas et ne seront jamais une cause. Elles ne sont qu’un épiphénomène, un simple symptôme pathologique du processus de pourrissement des contradictions initiales. Les critiques indépendantistes ne contribueront en rien à la chute historique du PQ, si celle-ci devait survenir.
Vos analyses sont passionnantes et étoffées. Elles démontent pièce par pièce les éléments de la puissance de Power Corporation, ses liens politiques tentaculaires et les processus obscurs par lesquels la famille Desmarais et consorts entendent s’accaparer les joyaux de l’État provincial.
J’entends votre appel inquiétant. Mais, en ce qui me concerne, le PQ, dans son état actuel, n’est plus le « navire amiral » et je ne risquerais certainement pas l’appui stratégique de l’ensemble du mouvement indépendantiste pour tenter de le rescaper. C’est cela qui serait suicidaire.
JPB
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27 octobre 2011Vous devriez monsieur Le Hir, en plus de publier ici, diffuser vos billets sur Youtube ou un autre diffuseur comme dalymotion par exemple.
Je consulte souvent les films proposant des contenus dont fréquemment les liens apparaissent ici même sur Vigile.
J'ai le sentiment que cela donnerait une autre allure, une diffusion plus large.
Et le médium étant le message, plus moderne encore.
Et très pédagogique comme méthode d'intervention me semble-t-il du moins.
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27 octobre 2011Étudiez les articles de La Presse (PowerCorp) et Le Devoir (FTQ).
La Presse entretient l'image de division au PQ, tandis que Le Devoir mousse le mondialiste syndicaliste Duceppe, comme remplacement de Marois.
La Presse ne doit pas mousser Marois, car celà mettra fin à la division interne. Le but est un PQ divisé, tout au long de la campagne électorale.
Le Devoir fait tout pour mobiliser les péquistes à faire un putsch et installer Duceppe.
La cause nationale n'a aucune place dans ce combat. Les indépendantistes sont gardés tranquiles dans l'enclos des groupes créés par les syndicats (Cap sur l'Indépendance). dans l'éventualité qu'ils réussissent à installer Duceppe au PQ qui va alors se mettre à chanter la chanson de la "chouveraineté" et les faire rentrer au bercail.
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27 octobre 2011Québécor est plus qu'heureux d'y faire échos.
Marois va se retirer en pleine élection et même peut-être pas. Elle est là pour empêcher les syndicats de prendre contrôle du PQ afin de donner toute la place au CAQ.
Québécor et PowerCorp ont mandat de préparer le terrain pour l'intégration américaine par le libre échange Canada-Union Européenne.
Les syndicats ne sont pas contre du tout, mais y veulent leur place.
Ce que nous voyons actuellement est en fait une bataille qui déterminera les pouvoirs des syndicats dans ce Nouvel Ordre Euro-Atlantiste.
Si Marois quitte trop tôt, les syndicats auront le temps de prendre contrôle du PQ et ainsi s'imposer beaucoup plus dans la campagne électorale.
Powercorp, Québécor, et les banques, bloquent le véhicule (PQ) des syndicats.
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27 octobre 2011Difficile de comprendre votre logique. Pauline, dans les circonstances, est la meilleure alliée des fédéraliste( de Power corp ). La grosse presse devrait plutôt la ménager...
Tout nous indique qu'avec son entêtement à vouloir mener ses troupes aux prochaines élections elle mènera en même temps le mouvement souverainiste vers la pire défaite de son histoire.
Mais je continue à croire que Mme Marois, après la prochaine partielle, va finir par comprendre qu'il est temps d'abandonner la partie.
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27 octobre 2011Comment ne pas être d'accord avec cette analyse et l'urgence d'agir tant au niveau du Parti Québécois que des indépendantistes eux-mêmes. Il y a un bout de chemin que l'exécutif et les membres du PQ doivent faire, mais il y en a un autre que les indépendantistes doivent faire. Je pense que les insultes entre nous tous et toutes doivent se convertir en solidarité de combat. Il est évident que si les membres du PQ ne bougent pas, il sera difficile de réunir les troupes et de sauver ce Parti dans lequel nous avons été nombreux à militer intensément. Il demeure toujours un outil fort important pour mobiliser tous les indépendantistes du Québec. Merci M. LE HIR pour cet autre excellent article.
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27 octobre 2011Nous vivons désormais le totalitarisme. Ça me fait penser qu'en Irak sous Saddam Hussein, il y avait des élections mais Saddam était certain de gagner.
Nous, Occidentaux, l'avons blâmer pour son totalitarisme mais ici c'est rendu exactement la même chose. Par exemple, en mai dernier, il était certain et sans l'ombre d'un doute que les conservateurs étaient pour devenir majoritaires. Et c'est ce qui est arrivé.
Maintenant, on peut être certain que le prochain gouvernement au Québec sera celui d'un Legault majoritaire. Et c'est ce qui va arriver. J'appelle ça vivre dans un État totalitaire dans lequel la direction du pays ou de la province nous est imposée.