Le Québec est confronté au 14e féminicide de l’année. Une femme aurait été tuée par son conjoint dans le quartier Parc-Extension à Montréal, un homme de 30 ans qui a comparu devant la justice en mai dernier pour des accusations de harcèlement criminel dans un contexte de violence conjugale. Le meurtre aurait été commis alors même que leurs deux enfants, une fille et un garçon, auraient été présents sur les lieux de la tragédie.
À mon sens, notre société fait face, particulièrement cette année, à une autre pandémie plus sournoise et plus cruelle, à savoir les féminicides. La violence faite aux femmes par leur conjoint s’enracine vicieusement dans les relations entre conjoints qui se transforment en un véritable champ de bataille où la force physique de l’homme a indubitablement le dessus.
Or, quoique le gouvernement multiplie les investissements pour tenter de pallier ces scènes inhumaines et que les ressources pour venir en aide aux femmes violentées s’accroissent, le fléau se propage implacablement. Un fléau qui naît , selon moi, d’une carence eu égard à l’éducation des garçons envers les jeunes filles dès les premières années sur les bancs d’école.
Conséquemment, je demeure persuadé que le personnel scolaire doit travailler en amont pour sensibiliser les garçons au respect des élèves féminines et intervenir immédiatement devant les cas de harcèlements de la part des garçons envers les jeunes filles à défaut de quoi la « pandémie » des féminicides ne fera que se perpétuer inexorablement.
Carey Price laissé-pour-compte
Le sport professionnel est sans pitié, il ne tolère pas le vieillissement chez les athlètes. Le hockey ne fait pas exception. À preuve le gardien de but du CH, Carey Price, qui a été laissé-pour-compte par le Kraken de Seattle lors du repêchage d’expansion.
Carey Price atteindra l’âge « vénérable » de 34 ans la saison prochaine. De surcroît, des signes avant-coureurs laissent présager que son déclin est bel et bien amorcé, de multiples blessures aux hanches et aux genoux ayant fait leur apparition tout au cours des dernières années. C’est sans compter les quelques commotions cérébrales qu’il a subies au cours de sa carrière.
Si vous ajoutez à ces facteurs aggravants un salaire faramineux de 10,5 millions de dollars par an pour les cinq prochaines saisons, lequel aurait grevé un fort pourcentage de la masse salariale du Kraken, vous obtenez les ingrédients parfaits pour amener à la raison l’équipe de Seattle et passer son tour eu égard au choix du gardien vedette du Tricolore.
En réalité, pour savoir ce qui attend Price au cours des prochaines années, il suffit de jeter un coup d’œil à ce que les autres gardiens d’élite de la LNH ont vécu après avoir passé le cap de la mi-trentaine…C’est pourquoi, en tant qu’homme de hockey qui construit une équipe de la LNH à partir d’une page blanche, le directeur général du Kraken, Ron Francis, a jugé qu’un jeune défenseur talentueux comme Cale Fleury a plus de valeur que le vétéran Carey Price et son contrat astronomique.
Henri Marineau, Québec
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Henri Marineau Répondre
25 juillet 2021Les féminicides ont fait 35 orphelins | JDQ (journaldequebec.com)