L'art de s'en faire passer une "petite vite" par la CDPQ

Tribune libre

Cette semaine, la Caisse de dépôt et placement du Québec annonçait le départ à la retraite de Monsieur Fernand Perreault. Ce dernier avait été président-directeur par intérim de la Caisse avant l'arrivée de monsieur Sabia. La CDPQ se faisait dithyrambique envers l'homme qui avait accepté d'être sous les projecteurs au début de 2009 alors que la Caisse annonçait des pertes de 39,8 milliards et un rendement négatif de 25%.
Pour le récompenser, le Conseil d'administration de la Caisse a voté, en 2008, une résolution pour lui donner une augmentation de sa rente de retraite d'un montant de 20 000 dollars par année (Rapport annuel 2008, p.170, note 6 en bas de la page), sûrement pour services rendus à la patrie. Déjà pourvu d'une très bonne retraite, le conseil d'administration a ajouté la cerise sur le gâteau. Le cadeau de 20 000 dollars par année ajouté à sa rente représente dans les faits un montant supplémentaire de 400 000 dollars si le rendement est de 5%. Le gouvernement Charest et tous les financiers déplorent que les Québécois vivent au-dessus de leurs moyens. Dans ce cas, on ne prêche pas par l'exemple.


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1 commentaire

  • Archives de Vigile Répondre

    5 décembre 2009

    Les dirigeants sont tellement bons, ils gèrent des équipes d'analystes qui arrivent à des décisions de placement très pointues et réfléchies. Ah oui !!! Il ne faudrait pas se demander pourquoi la CDPQ vend 101,00 actions de teck ress le 17 nov et en achète le 16 , le 19, et le 25 novembre ? Forte apparence de manque de rigueur et de comportement d'amateur indécis semblent caractériser encore le fonds le plus important au Canada. Cela fait sourire!!! GV