La défense antiaérienne syrienne a annoncé ce 20 janvier avoir riposté à des raids israéliens dans le sud du pays, selon l'agence de presse gouvernementale Sana citant une source militaire. Plus tôt, deux explosions ont secoué Damas et Afrin.
La défense anti-aérienne syrienne a mis en échec ce 20 janvier un raid aérien israélien dans le sud du pays, selon l'agence gouvernementale syrienne Sana citant une source militaire : «Notre défense antiaérienne a riposté très efficacement aux frappes aériennes israéliennes visant la région du sud et les ont empêchées d'atteindre leurs objectifs».
De son côté, le Centre de contrôle de la défense nationale russe, cité par l'agence publique RIA Novosti, a précisé que l’attaque avait été menée par quatre avions israéliens et visé un aéroport dans le sud-est de Damas sans commettre de dommages matériels. Selon cette même source, l'aéroport n'a pas été endommagé et aucune victime n'est à déplorer. De son côté, l’armée israélienne s'est refusée à tout commentaire.
Attaques à Damas et Afrin
Plus tôt, une charge avait explosé dans les environs de Damas. Selon l'agence de presse syrienne Sana, un terroriste a été arrêté et il n'y aurait pas de victimes parmi les civils. Toutefois, le bilan exact demeure pour l'heure inconnu.
La télévision syrienne avait initialement rapporté qu'une explosion avait été entendue près d'une autoroute dans le sud de la ville, faisant état de «premiers rapports suggérant un acte terroriste». Selon le gouvernement syrien, une première attaque a visé des infrastructures militaires, alors qu'une deuxième a été empêchée par l'armée syrienne.
Par ailleurs, ce même jour, une bombe a explosé dans un bus à Afrin, ville du nord-ouest syrien, non loin de la frontière turque. Selon le controversé Observatoire syrien des droits de l'Homme, «trois civils ont été tués et neuf autres personnes, dont des combattants, blessées lorsqu'un engin piégé a explosé dans un bus à Afrin». Cette explosion survient à la date anniversaire du lancement d'une offensive turque contre cette région à majorité kurde. En janvier 2018, la ville d'Afrin avait en effet été la cible d'une offensive militaire majeure de la Turquie cherchant à empêcher la formation d'un quasi-Etat kurde à ses frontières.
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