L'appartenance au Canada plus faible dans l'Ouest, selon un sondage

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L'effondrement du sentiment national dans l'Ouest est directement lié à la péréquation

C'est en Alberta et en Saskatchewan qu'on trouve le plus faible pourcentage de Canadiens qui croient que leur appartenance au Canada est bonne pour eux, selon ce que révèle un sondage Abacus publié mardi.



En effet, 71 % des répondants de chacune des deux provinces affirment que la fédération est bénéfique à leur province. Cette proportion est de 76 % au Québec, de 90 % en Colombie-Britannique et en Ontario et de 92 % dans les provinces de l'Atlantique.


C'est aussi en Alberta et en Saskatchewan que le nombre de participants qui croient que l'appartenance au Canada nuit le plus à leur province est la plus élevée : 29 %, comparativement à 24 % au Québec.


Néanmoins, c'est encore au Québec, à 28 %, qu'on trouve le plus grand nombre de répondants qui croient que leur province devrait se séparer du reste du Canada. En Alberta et en Saskatchewan, 25 et 18 % des gens partagent cette idée.


 


Par ailleurs, Abacus a découvert des distinctions entre ce qui motive la séparation au Québec, d'une part, et en Alberta et en Saskatchewan, d'autre part.


Ainsi, les souverainistes québécois perçoivent à 72 % les changements climatiques comme étant une crise nécessitant des actions immédiates, alors que 14 % de ceux de l'Ouest sont d'accord. Dans ces deux provinces, 86 % des souverainistes définissent les changements climatiques comme étant un phénomène inévitable ou un canular, selon Abacus, comparativement à 28 % de ceux du Québec.


Au Québec, 39 % des répondants se disant souverainistes considèrent que les immigrants sont un fardeau pour le Canada alors que chez les sympathisants souverainistes de l'Alberta et de la Saskatchewan, cette proportion s'élève à 62 %. Les immigrants sont un bénéfice au Canada pour 61 % des souverainistes québécois et pour 38 % de ceux de l'Alberta et de la Saskatchewan.


Le sondage a été réalisé du 12 au 17 juillet auprès de 1500 répondants. La marge d'erreur est de plus ou moins 2,6 %, 19 fois sur 20.




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