AVIS D’ÉRUPTION IMMINENTE

Jean Charest est assis sur un volcan

En vedette, la « gang » du référendum de 1995

Chronique de Richard Le Hir

Richard Le Hir à Dutrizac - Analyse: Pourquoi Jean Charest ne veut pas véritablement d'une Commission d'enquête publique? (10:20), mardi 19 octobre 2011 à 12:05 - au 98,5 Montréal
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Avec les accusations qui viennent de tomber contre l’ancien ministre Tony Tomassi, on peut désormais comprendre les raisons de Jean Charest pour refuser la mise sur pied d’une commission d’enquête qui ne pourrait pas faire autrement que d’aller bien au-delà de l’infiltration du crime organisé dans l’industrie de la construction.
Et pour tout dire, les problèmes de l’industrie de la construction sont devenus un paravent bien commode pour cacher tout l’écheveau des rapports incestueux aux relents mafieux qui s’est constitué au sein même du gouvernement pendant les mandats successifs de Jean Charest à la tête du Québec.
Avec une rare justesse pour laquelle on devrait le féliciter si l’on ne pouvait soupçonner son employeur Power de vouloir orchestrer une diversion pour détourner les regards de ses manigances douteuses, André Pratte soulevait hier en éditorial les questions suivantes :

« Le comportement de Tony Tomassi est certes troublant mais l’affaire qui porte désormais son nom est également préoccupante pour une autre raison. Comment expliquer qu’en 2008, le premier ministre ait catapulté le député de LaFontaine au conseil des ministres ? M. Charest n’avait-il pas décelé l’immense faiblesse du jugement de M. Tomassi ? A-t-il pris le risque de promouvoir Tony, comme on l’a dit, simplement pour plaire au père, Donato, organisateur libéral du nord de Montréal ? »


André Pratte ne va pas plus loin, sachant fort bien qu’il marche sur des œufs. C’est pourtant La Presse qui avait mis en lumière le fait le fait que « Le Groupe Genco, que préside son père Donato Tomassi » faisait des travaux de construction dans les garderies subventionnées par son ministre de fils Tony . Et c’est Antoine Robitaille du Devoir qui avait rappelé que Genco était la raison sociale de Vito Corleone dans la magistrale saga du cinéaste italo-américain Francis Ford Coppola intitulée Le Parrain !
Franchement ! Mais toute cette affaire ne pourrait être que du grand guignol si ne se profilaient pas en arrière les questions soulevées par les accointances de l’ex-ministre Tomassi avec BCIA, l’agence de sécurité qui appartenait à Luigi Coretti, bénéficiaire de subventions de deux fonds de développements régionaux (FIER) mis sur pied par le gouvernement, au conseil d’administration desquels siégeait Pietro Perrino, un personnage-clé dans toutes les instances du PLQ et tous les gouvernements libéraux depuis plus de 25 ans.
On ne peut non plus passer sous silence le rôle joué par Pietro Perrino dans la campagne référendaire de 1995 dans le cadre des activités illégales d’Option Canada.
Et on ne peut s’empêcher de s’interroger sur le véritable motif des départs des ministres Jacques Dupuis et Nathalie Normandeau, tous deux reliés à l’affaire Tomassi-BCIA-Coretti, le premier en tant qu’ex-ministre de la Sécurité publique qui avait eu le malheur de recevoir à son bureau Luigi Coretti et de nommer juge la belle-soeur de Pietro Perrino , et la seconde qui se trouve à être l’amie de cœur d’Yvan Delorme, cet ancien chef de police de Montréal qui a eu le malheur de dîner au restaurant avec Luigi Coretti.
Le rappel des événements de 1995 nous permet également de reconnaître le nom de son comparse Claude Dauphin, un proche de l’ancien premier ministre Paul Martin, blâmé sévèrement en 2007 - douze ans après les faits ! - par l’ex-juge Bernard Grenier, chargé de faire enquête sur les illégalités commises sous le parapluie d’Option-Canada et du Conseil de l’unité canadienne.
C’est ce même Claude Dauphin, un ancien député libéral de Marquette (Lachine) à l’Assemblée Nationale qui, cédant aux pressions devenues irrésistibles, a dû se retirer de ses fonctions de président du conseil municipal à Montréal, le temps d'une enquête de la Sûreté du Québec sur les allégations de favoritisme dans l’octroi d’une subvention à une entreprise de son arrondissement , une affaire à l’origine de l’un des plus gros scandales de l’histoire de la Ville de Montréal, comme en en font foi une pléiade de reportages dans les médias, dont celui-ci du Devoir, tout récent où il annonce la possibilité qu’il quitte le parti Union Montréal du maire Tremblay, donc ipso facto qu’il renonce à sa charge de président du conseil municipal.
Et tout ceci sans compter la possibilité qu’il y ait encore d’autres squelettes dans les placards du gouvernement Charest ou du PLQ dont nous ne soyons même pas au courant, mais dont Charest ne connaisse que trop bien l’existence.
Alors, résumons-nous parce que ça fait beaucoup :

1. la collusion dans l’industrie de la construction
_ 2. l’infiltration du crime organisé dans l’industrie de la construction
_ 3. l’infiltration du crime organisé à tous les niveaux de l’État (dixit Duchesneau)
_ 4. l’affaire Tomassi-BCIA-Coretti
_ 5. les magouilles très actuelles des anciens apparatchiks du PLQ et protagonistes d’Option Canada et du Conseil de l’unité canadienne, Perrino et Dauphin
_ 6. la corruption municipale et le laisser-faire du gouvernement
_ 7. les liaisons dangereuses de Jean Charest, Marc Bibeau et Power Corporation

En fait, Jean Charest est assis sur un volcan qui menace d’entrer en éruption à tout moment et d’emporter avec lui des pans entiers de la société québécoise. Hélas, si le Québec se retrouve aujourd’hui dans cette situation, il en est le premier responsable.
Le Capitaine Canada de 1995 s’est révélé à l’usage être le pire fossoyeur des ambitions nationales que le Québec ait jamais connu dans toute son histoire. Comme je l’ai déjà écrit, à côté de lui, Taschereau et Duplessis n’étaient que des enfants de chœur. Il a ouvert toutes grandes les portes de l’État Québécois à tous les pillards de tous les horizons, et les Québécois découvrent maintenant ce pour quoi ils ont troqué leur avenir au référendum de 1995.
N’êtes-vous pas tout comme moi saisis par le constat clinique et brutal que tous ces pillards que nous venons d’évoquer figuraient parmi les adversaires de l’indépendance du Québec en 1995 ? On comprend maintenant pourquoi. « C’est pour mieux vous manger, mes enfants », disait le loup déguisé en affable grand-mère dans « Le petit chaperon rouge ». Même la couleur était la même…


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15 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    20 octobre 2011

    Au royaume de la fourberie les «fédérastes» sont maîtres. Il n'y a aucun avenir prometteur pour le Québec à l'intérieur de l'état monarchique "canadian". Tant que la majorité de la nation québécoise ne l'aura pas enfin compris, nous sommes comdamnés à nous faire déposséder de ce que nous sommes dans tous les domaines de notre vie nationale.
    Un seul avenir: l'indépendance du Québec
    Jacques L. (Trois-Rivières)

  • Archives de Vigile Répondre

    19 octobre 2011

    Quelquefois, comme dit Hamlet, le bruit des choses les plus profondément enfoncées sort de terre, et, comme les feux du phosphore, court follement dans l’air; mais ce sont des flammes qui éclairent un moment pour égarer.
    Le comte de Monte-Cristo. Dumas

  • Archives de Vigile Répondre

    16 octobre 2011

    Le gouvernement "canadian" nous met devant des faits accomplis en matière de politique étrangère souvant à l’encontre de nos moeurs politiques traditionnels jugeant sans doute que les québécois sont inaptes en la matière tout en fermant les yeux sur la corruption endémique qui rentre comme dans un moulin au Québec par la grande porte que les fédéralistes ont eux-mêmes ouverte lors du référendum de 95 pour arriver à leur fin.

  • @ Richard Le Hir Répondre

    15 octobre 2011

    Réponse @ Jean-Pierre Bélisle
    En ce qui concerne votre premier point, aussi grave que soit la situation chez nous, je ne crois pas qu’elle ait atteint le stade de dégradation de celle du Brésil, pour prendre l’exemple que vous utilisez.
    Cela dit, le Rapport Duchesneau n’a rien pour nous rassurer lorsqu’il évoque l’infiltration du crime organisé (lire la mafia) à plusieurs niveaux de l’État québécois, et il devient de plus en plus insupportable que ce soit le cas sans qu’on connaisse véritablement l’ampleur du phénomène, ce qu’une enquête publique serait justement en mesure de nous apprendre.
    À partir du moment où l’on accepte les conclusions du Rapport Duchesneau, il n’y a plus moyen d’avoir confiance dans une enquête publique à la transparence totale. Rien ne nous dit que le crime organisé ne s’est pas infiltré jusque dans la magistrature. N’oublions pas qu’un juge (Robert Flahiff) a été condamné il n’y a pas encore si longtemps pour avoir blanchi des sommes d’argent avant sa nomination au banc pour le bénéfice de l’un de ses clients trafiquant de cocaïne qui était identifié au crime organisé http://www.radio-canada.ca/nouvelles/21/21543.htm . Les accusations avaient été réduites en échange de son plaidoyer de culpabilité à l’accusation de blanchiment.
    En ce qui concerne votre second point, tout plan d’action passe d’abord par la tenue d’une commission d’enquête publique qui nous permettra de déterminer l’ampleur et la profondeur de l’infiltration du crime organisé dans les structures de l’État.
    Il faudra ensuite procéder à un resserrement des contrôles existants et à la mise en place de nouveaux en fonction des problématiques qu’aura révélées la commission d’enquête.
    Pour ce qui est de votre dernier point, vous vous souviendrez peut-être qu’un procureur de haut rang justement chargé des poursuites dans ce genre de cas avait révélé l’an dernier que les poursuites étaient souvent difficiles en raison de l’imprécision du code criminel. Or le pouvoir de légiférer en cette matière appartient au gouvernement fédéral en vertu de l’article 91 (27) de la Constitution canadienne de 1867, et le gouvernement fédéral n’a montré jusqu’ici aucun intérêt à apporter les modifications nécessaires. Il préfère se concentrer sur la criminalisation des jeunes délinquants.
    Un Québec indépendant aurait le pouvoir d’adopter son propre code pénal et de le modifier à sa guise, selon ses besoins.
    Richard Le Hir

  • Archives de Vigile Répondre

    15 octobre 2011

    Prétendre que la corruption touche tous les partis est une façon hautement hypocrite de décrire la réalité. Si le PQ, l'ADQ ou même QS ont pu connaître des épisodes qui ressemblaient à de la corruption, il s'agissait d'épisodes anecdotiques et exceptionnels.
    Le PLQ, quant à lui, est un parti qui considère la corruption comme une chose normale au sein d'un gouvernment. La corruption fait partie de la culture du PLQ, de son ADN. Jean Charest ne mérite pas une retraite tranquille, il mérite la prison à vie pour avoir trahit les intérêts du peuple québécois depuis 2003 et avoir été à la tête d'un régime corrompu jusqu'à la moelle.
    Un gouvernement du PQ devrait s'engager à le poursuivre en justice, afin que les bandits aillent en prison, tel qu'il le souhaite lui-même...
    Laurent Cambon

  • Archives de Vigile Répondre

    15 octobre 2011

    Bonjour Mr Le Hir,j'aimerais bien que toutes vos trouvailles qui sont extraordinaires soit envoyé aux personnes désignés pour faire enquête comme Mr Duchesneau mais je ne sais pas s'IL PEUT ENCORE ENQUÊTER OU SI SON TRAVAIL EST TERMINÉ.mais les envoyer à bon port pour les aider à aller plus vite.ont sauverait beaucoup de temps et d'argentssss.J'aimerais aussi que tout le monde puisse lire tous vos articles mais je n'ose plus inciter les gens à venir sur vigile depuis le printemps parce que si il y a vos bons articles il y a aussi de très mauvais que je préfère que personne ne lise.Alors pourriez vous les envoyez aussi dans d'autres journaux s.v.p.Merci

  • Archives de Vigile Répondre

    15 octobre 2011

    Bonjour M. Le Hir
    Au-delà de toute cette comédie burlesque libérale qui n’en finit plus, avez-vous remarqué que Jean Charest s’entoure toujours de quelques ministres lors de ses points de presse?
    Ne venez pas me dire que ça ne vous rappelle pas les célèbres personnages des têtes à claque!
    Je vous lance un défi, après Tomassi, de nous dire quel sera le prochain député libéral à démissionner?
    Dans l’ordre ou dans le désorde:
    _ Michelle Courchesne (pu capable de se voir le mâche patate dans un miroir)
    _Christine St-Pierre (les cocktals l’ennuient, elle rève de faire du cinéma mais jamais plus dans des films sur la mafia)
    _ Pierre Paradis (ça fait longtemps qu’il attend son heure pour lui enfoncer un poignard dans le dos à Charest)

  • Archives de Vigile Répondre

    15 octobre 2011

    M.Le Hir vous nous démontrez certaines magouilles des
    libéraux,mais c'est leurs relations mafieuses qu'il faut
    découvrir par une enquête publique.Tous les libéraux qui
    sont de connivence en refusant une enquête publique sont
    la honte du Québec et de leurs enfants.

  • Joseph Berbery Répondre

    14 octobre 2011

    On observe des tiraillements, des dissensions, des démissions de responsables de comtés, des «révélations» de solliciteurs, etc. au sein même du parti libéral. Quelqu'un tire le tapis de sous les pieds de Jean John. Et ça a tout l'air d'être au bénéfice de Legault.
    On a comme l'impression que ceux (suivez mon regard) qui sont allés chercher Jean John à Ottawa en lui forçant la main, ont décidé que leur poulain a pris de l'âge, qu'il commence à boitiller. Il est temps, ont-ils décidé, de lui trouver un remplaçant. François Legault ferait bien l'affaire. Un ex patron qui connaît bien le patronat, qui a renié allègrement tout ce à quoi il avait prétendu croire jusqu'à ces dernières années.
    Je crois qu'il faut cesser de s'occuper de Jean John. Désormais les siens vont se charger de faire la job.
    Il est temps de talonner Legault.

  • Lise Pelletier Répondre

    14 octobre 2011

    Merci à vous M.Le Hir,
    Vous arrivez toujours avec les mots justes. Charest/Desmarais, les deux adorateurs du pouvoir et de l'argent. Le Québec sent mauvais depuis 2003 et plus, la gangrène suinte sa pourriture.
    M.Pomerleau, j'ai aussi entendu la commère La pie rre au 98.5, il est si peu subtil dans ses annonces qu'il pourrait tout aussi bien nous envoyer un fax.
    Les événements déboulent depuis une semaine, quelques poissons vont devoir passer à la friture afin que les requins puissent continuer à nager dans notre pétrole et gaz de schiste avec la bénédiction des bouches cousues des ministres et députés du PLQ.

  • Archives de Vigile Répondre

    14 octobre 2011

    Article qui nous fait réaliser brutalement ce que Robin Philpot décrivait en parti dans le RÉFÉRENDUM VOLÉ .
    Mais en même temps,en lisant vos écrits,me vient à l'esprit que les sondages ne reflètent même pas à quel point Pauline Marois est nulle.Avec une telle liste d'évènements d'Alibaba et ses 40 voleurs,en n'importe quel temps un peuple pointerait une porte de sortie d'urgence.
    Mais même en plein incendie il ne veut pas de la sortie Marois!!!
    C'est hallucinant.
    Comme si consciemment ou non elle faisait le jeu de Charest et lui permettait de continuer ses crimes en s'obstinant à demeurer chef du PQ.
    Si elle ne réalise pas que dans les circonstances elle devrait bénéficier grandement du mécontentement de la population et que malgré tout c'est le contraire, c'est qu'elle n'est pas en contact avec cette population ou encore pire qu'elle retient volontairement les choses.
    Pourquoi?

  • Jean-Pierre Bélisle Répondre

    14 octobre 2011

    Monsieur Le Hir, bonjour.
    Considérant votre « constat clinique », voici trois questions auxquelles j’aimerais bien avoir réponse brève, si vous en avez le loisir :
    -* (1) Selon vous, à partir de quel stade d’infiltration de l’État par le crime organisé et les « pillards de tous horizons » pourrons-nous parler de l’existence d’un « État parallèle » au Québec ? Et quelle différence feriez-vous avec l’État mafieux.
    Je fais ici référence à l’exemple extrême du Brésil, bien que la comparaison s’avère difficile : plusieurs journaux rapportent que le crime organisé y est maintenant contrôlé par des officiers supérieurs véreux de l’appareil policier, par des juges, par des élus de divers niveaux ainsi que par d’autres membres « légitimes » de l’establishment. Selon des criminologues locaux, le crime organisé aurait pénétré les institutions Brésiliennes au point où il est possible d’affirmer que des bandes organisées usurpent les pouvoirs constitutionnels de l’État dans de nombreux domaines et que peu importe quel parti est élu, seules les bandes de rues écopent alors que les chefs de haut-rang demeurent impunis.
    -* (2) Si vous aviez à proposer un plan d’action pour « reprendre en mains » notre État national en cette matière, quelles en seraient les étapes concrètes et seraient-elles réalisables en l’espace d’un mandat?
    Enfin, et ce n’est pas une question piège,
    -* (3) Les chances de succès de votre plan seraient-elles plus grandes si le Québec était un État indépendant ?
    Je vous remercie de votre attention,
    Jean-Pierre Bélisle

  • Archives de Vigile Répondre

    14 octobre 2011

    «Immaginez ce qui serait arrivé, si j'avais déclenché les élections alors que l'ADQ était à 50% dans les sondages!» Bernard Landry lors du déclechement des élections en 2003,¸en même temps que le déclenchement de la guerre en Afghanistan, il avait pris soin d'assurer à la population qu'elle ne serait pas rationnée, en raison de la guerre.
    Bernard Marquis

  • Jean-Claude Pomerleau Répondre

    14 octobre 2011

    Je me risque à vous annoncer une primeur sur Vigile.
    Jeudi prochain dans l'après midi, Jean Charest va annoncer la création du Commission d'enquête.... bidon.
    Bidon parce que cette commission sera circonscrite (genre Bastarache)pour limiter les dégâts il va sacrifier quelques pions. Cette annonce lui servira de relance pour le prochain Congrès libéral qui suivra quelques jours plus tard.
    Qu'est ce qui m'amène à cette conclusion: Ti-cul Lapierre, (la pie-ièrre).
    Toute la semaine on a vu des petits dossiers se règler: Tomassi (le scandale du gaz: y a tanké avec une carte de crédit de BCIA); Coreti, même le Maire de Laval, suspend sa poursuite contre Ménard , enveloppe brune). Etc.(Une scénarisation pour faire diversion sur les vrai affaire de mon oncle Paul).
    Et là ti-cul La pie erre nous dis que les libéraux à l'interne demande une enquête. Donc ils ont eu le OK de Charest. Pourquoi Jeudi , parce la pie se rendra mercredi à Québec pour voir s'il y aura une annonce de quelque chose: Jeudi !
    Donc Jeudi, annonce officiel de la création d'une enquête ... bidon.
    JCPomerleau

  • Jeannot Duchesne Répondre

    14 octobre 2011

    Honnêtement Monsieur Le Hir, à la lumière de ce que vous nous révélez et connaissant très bien le P.Q., croyez-vous que l'urgence de débarquer les Libéraux se limite à voter P.Q.?
    Si on faisait le ménage autrement et qu'on foutait le bordel à essayer d'autres partis, quitte à ce que les libéraux redeviennent minoritaire!
    J'aimerais bien connaître votre vision des choses et comment vous entrevoyez les prochaines élections.