Dans la longue entrevue qu'il a accordée au journaliste Michel Lacombe, Jacques Parizeau parle de choses très importantes en dehors de ses déclarations chocs sur le PQ.
En septembre, il avait déjà parlé du champ de ruines au Parti Québécois et j'avais écrit ce billet. Je n'y reviendrai pas.
Cette fois, j'ai eu plutôt envie d'écouter ce qu'il avait à dire des autres sujets. Voici quelques lignes fortes des 43 premières minutes sur les 54 que dure l'entretien:
- L'enseignement et l'organisation des affaires de l'État sont à mettre sur le même pied.
- Si on veut changer des choses, il faut faire de la politique.
- Notre maison commune est malade un peu, elle est nostalgique. Auparavant, on pensait pouvoir faire des grandes choses ensemble. Rapidement. Cet enthousiasme là s'en est allé. Tout est devenu lent, compliqué et difficile. Et l'image est devenue substitut à la réalité. On a des lois merveilleuses, mais elles ne sont pas respectées...
- Il est très important qu’entrent en politique des gens qui connaissent bien le monde des affaires.
- Depuis que le dollars est près de la parité avec le dollars aux États-Unis, on a oublié que l’économie ce n’est pas que les mines. C’est aussi la fabrication, les logiciels et l’informatique. La plupart des PME au Québec sont en retard par rapport à nos concurrents sur la modernisation et l’innovation. Il faut leur administrer un remède de cheval. Par exemple, l’imprimante 3d va complètement changer l’industrie manufacturière... L’avenir est aux techniques d’automatisation et à la robotisation!
- Tant que l’économie du Québec n’augmentera pas plus rapidement qu’elle n’augmente, on ne pourra pas se payer certaines choses et se doter de certains programmes.
- Quand on est au centre du pouvoir, on a toujours l’impression d’être bien informé. Petit à petit, on réalise que peut-être les gens dans les champs savent des choses qu’on ne sait pas en tant que ministre. On réalise que ces gens des régions sont capables de choses surprenantes...
- En général, les jeunes d'aujourd'hui qui ont 30 et 40 ans sont ambitieux et ont une très bonne idée de ce que c’est la réussite. Ce ne sont pas des perdants (M. Parizeau a dit «loser»).
Il faut parfois porter attention à ce qui ne fait pas la manchette...
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