Jacques Parizeau, qui a dominé son époque en étant une des éminences grises de plusieurs gouvernements, n'aura laissé personne indifférent.
C'est le sujet de la présente vidéo.
Bon visionnement,
Jean-Jacques Nantel, ing.
Voici maintenant le résumé écrit de la vidéo en question:
Rejeton d'une famille de la haute bourgeoisie canadienne-française qu'on maintenait artificiellement juste en-dessous de la ligne du pouvoir, Jacques Parizeau s'est d'abord formé en économie aux HEC avant d'aller terminer sa formation universitaire en France, mais surtout au London School of Economics où il fut le premier Québécois à obtenir un doctorat.
Faisant comme beaucoup d'autres grands hommes du passé (Sun Yat-sen, Senghor, Nehru ou Ghandi), monsieur Parizeau a appris, à Londres dans son cas, les trucs développés par nos envahisseurs pour dominer le monde (et le Québec) avant de revenir chez nous pour les appliquer à notre bénéfice.
Toute son implication dans la Révolution tranquille aura eu pour but de transformer le peuple québécois en un peuple moderne; lui qui formait un des groupes ethniques les plus pauvres du Canada entre 1760, l'année de la Conquête britannique, et 1960, le début de la Révolution tranquille.
Sa création de la Société Générale de Financement, de la Caisse de dépôts et de placements du Québec, du système de financement d'Hydro-Québec, du Régime d'épargne-Actions, du Régime de perception automatique des pensions alimentaires, etc. aura servi à améliorer la richesse, la puissance et le bien-être des Québécois. Toute son activité politique subséquente, notamment lors du référendum de 1995, aura eu pour but d'amener à son terme le véritable projet de la Révolution tranquille; à savoir l'indépendance du Québec.
Malgré toutes les mesquineries de gens qui ne le valent pas, ce grand personnage historique aura mérité la reconnaissance de tout son peuple.
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2 commentaires
Archives de Vigile Répondre
30 septembre 2015NON! Jacques Parizeau n'a pas eu ce qu'il méritait! Bien à lui tous ces hommages posthumes, mais de son vivant, il eût mérité un OUI!
Normand Paiement Répondre
15 juin 2015Monsieur Nantel,
"Le plaisir de l'un, c'est de voir l'autre se casser le cou", chantait déjà Félix Leclerc.
Comment faire en sorte qu'une société dysfonctionnelle et mal dans sa peau comme la nôtre en vienne à reconnaître un jour les mérites de ceux et celles qui, depuis Champlain jusqu'à nos jours, se sont dévoués corps et âme pour assurer notre développement individuel et collectif?
Comment vaincre la peur, l'ignorance et l'indifférence?
Je ne vois qu'une façon légitime de procéder: répandre la vérité sans relâche, comme vous savez si bien le faire, dans l'espoir de réveiller ainsi peu à peu les consciences endormies avant qu'il ne soit trop tard.
Bon courage et bonne continuation!
Cordialement,
Normand Paiement