Jacques Dupuis contredit : les aléas du financement

Corruption politique


Denis Lessard, dans La Presse, démontre que Jocelyn Turcotte, chef de cabinet de Jacques Dupuis, a bel et bien appelé à la SQ à propos du dossier du permis de port d’arme de Luigi Coretti, grand patron de l’agence de sécurité BCIA. Cela contredit la version du ministre de la Sécurité publique, qui affirmait la semaine dernière qu’il avait dit à M. Turcotte de rencontrer M. Coretti (après l’avoir lui-même écouté), mais de ne pas faire de représentations auprès de la SQ à ce sujet.
Comme je l’écris en chronique ce matin, je ne doute pas de l’intégrité de Jacques Dupuis. Je doute cependant que les pressions de financement imposées aux députés et aux ministres libéraux ne le poussent pas, des fois, comme d’autres, à faire des choses qu’un ministre ne ferait normalement pas. Comme rencontrer un généreux contributeur à la caisse libérale, M. Coretti, à la suggestion d’un député obscur mais capable de récolter des tonnes d’argent (M. Tomassi). Pour une affaire absolument banale qui devrait être traitée par un attaché politique. Pas par un ministre et son chef de cabinet. On peut aussi dire que dans le cas de M. Dupuis, il se retrouve dans le pétrin à cause de Tony Tomassi. Bref, malgré son exil, M. Tomassi, toxique, contamine encore ses collègues. Il est vraiment infatigable.
Le problème, dans toutes ces histoires qui embarrassent les libéraux de Jean Charest, c’est le financement politique, toujours. Une autre histoire consternante de financement vient de sortir : des festivals reçoivent leurs subventions et on leur suggère un don à la caisse du PLQ. On leur suggère même de prendre les sous dans les budgets de leurs festivals, ce qui est illégal, rapporte Radio-Canada.


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