Immigration : un mantra à déboulonner

Tribune libre

Immigration : un mantra à déboulonner
La récente campagne de publicité du gouvernement québécois sur l’immigration, centrée sur le slogan “L’avenir du Québec ne peut s’écrire sans l’immigration”, est carrément insultante pour la majorité des Québécois. Pourquoi ne serions-nous pas capables comme peuple de survivre et de nous développer par nous-mêmes? Pourquoi devrions-nous nécessairement compter sur les autres? Pourquoi n’aurions-nous pas d’avenir en nous-mêmes?
Ce qui fait la richesse d'un pays, c'est le produit intérieur brut PIB par habitant, pas le nombre de personnes dans ce pays. Il n'y a aucune corrélation entre le niveau de vie et l'ampleur de la population. On n'a qu'à penser aux pays scandinaves riches et et de faible population, et aux pays africains pauvres et avec beaucoup de population.
Voici un petit tableau:
PAYS, POPULATION, PIB/Hab
_ Inde :1,1 milliard Hab, 3 344$/Hab

_ Nigeria : 131 millions Hab, 1 188$/Hab

_ Pérou : 27 millions Hab, 5 983$/Hab


_ Danemark : 5,4 millions Hab, 34 737$/Hab


_ Finlande : 5,2 millions Hab, 31 208$/Hab


_ Islande : 295 mille Hab, 35 586$/Hab

_ Irlande : 4.1 millions Hab, 40 160$/Hab


_ Luxembourg : 465 mille Hab, 69 800$/Hab


_ Norvège : 4,6 millions Hab, 42 364$/Hab


Ajoutons la Suède, la Suisse, etc, tous des pays avec relativement peu de population et un niveau de vie supérieur.
Il y a actuellement au Québec un mantra (qui commence cependant à être démasqué) à l'effet que le Québec a absolument besoin de plus d'immigrants. Aucunement prouvé. Si au moins nous réussissions à intégrer tous ou presque tous les immigrants au Québec francophone, ce pourrait à la limite être acceptable d'accueillir plus d'immigrants, mais plus de la moitié de ceux-ci ne s'intègrent pas à la majorité francophone, alors on se tire dans le pied en augmentant inconsidérément le nombre d'immigrants.
On prend exemple que dans une région on manque de tel type de travailleurs (parce qu'on ne les paye pas assez ou qu'on n'a pas préparé la relève) pour dire qu'il faut aller chercher des travailleurs dans d'autres pays. Pourquoi ne pas former ici nos gens en conséquence, les médecins et les infirmières par exemple, ou les techniciens qu'on désire?
De plus, l'immigration incontrôlée de personnes sans grandes compétences ne résulte qu'en une diminution des salaires des faibles salariés, comme il a été amplement observé et démontré aux États-Unis. Et cette diminution se répercute aussi à la baisse sur l'ensemble des salaires. On sait alors pourquoi les entreprises y sont favorables.
D’autre part, il est indéniable que l’une des causes du déclin du français à Montréal est l’immigration incontrôlée de personnes qui ne s’intègrent pas à la majorité francophone, mais qui s’intègrent à la minorité anglophone.
Il y a un parti au Québec qui s'accommode très bien de cela, le parti libéral, qui va chercher la majorité de son appui électoral chez les anglophones et les allophones, et qui arrive au pouvoir grâce à la division des francophones. C'est démocratique, mais c'est suicidaire pour le Québec français.
L’avenir du Québec ne peut s’écrire que par une meilleure instruction donnée à nos enfants, et par des efforts soutenus en recherche et développement. Nous serons alors plus productifs. L’augmentation de notre productivité est la vraie la clef de notre survie comme peuple francophone et la clef de la santé économique et sociale du Québec.
P.S. M. Jacques Noël a déjà mentionné que: "Le Québec compte 370,000 chômeurs (dont 70,000 immigrants) et 266,000 assistés sociaux aptes au travail (dont 66,000 immigrants)". De quoi faire réfléchir.


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7 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    8 septembre 2011

    Il me semble que la relation entre immigration et niveau de revenu est un faux problème à prime abord. Si vous aviez ajouté à vos statistiques comparatives celles de la fécondité pour chacun de ces pays vous y verriez que le Québec a la plus faible fécondité de tous soit 1,65 enfant par femme en âge de procréer. Danemark 1,73, Finlande 1,73, Irlande 2,02, Luxembourg 1,77, Norvège 1,77 et Islande 1,89. Et nous obtenons ce score déjà faible grâce à l'immigration qui a une fécondité plus élevée. Lorsqu'on sait que le taux de fécondité nécessaire pour le maintien de la population et d'environ 2, on voit bien que le véritable problème se situe à un autre niveau.

  • François Ricard Répondre

    6 septembre 2011

    Nous devrions mieux franciser les immigrants...
    Nous devrions mieux choisir nos immigrants...
    La question qui tue : Avons-nous vraiment besoin de l'immigration?
    La recherche depuis quinze ans sur les performances économiques des immigrants montre qu’elles sont mauvaises et qu’elles ne vont qu’en se détériorant.
    Depuis des lunes, nos politiciens nous disent que nous avons besoin de l'immigration.
    Les journalistes répètent sans cesse que nous avons besoin de l'immigration.
    Sur quoi se base-t-on pour faire pareille affirmation? Sur quelles études? Sur quelles recherches?
    Jamais ne nous donnent-ils de sources de renseignement. C'est un lieu commun.
    Et si l'immigration avait un impact négatif? Et si l'immigration était à proscrire? Pendant des siècles n'a-t-on pas saigné les malades qui avaient de la fièvre alors que c'était la pire chose que l'on pouvait leur faire? Et si l'immigration était pernicieuse?
    Prenez la peine de lire : Le Remède Imaginaire (Pourquoi l'immigration ne sauvera pas le Québec) Les auteurs: Benoît Dubreuil et Guillaume Marois.

  • Sylvain Meunier Répondre

    6 septembre 2011

    Rappelons-nous la commission d'enquête sur les accomodements raisonnables, un groupe d'immigrés avaient dit au gouvernement de cesser l'immigration puisqu'il n'y avait pas d'emplois pour eux-mêmes. Le gouvernement Charest profite de l'immigration pour nous rendre minoritaires dans notre propre pays, le Québec. Je ne vois aucun problème avec l'immigration comme tel, si nous aurions tous un emplois, aucun bien-être social apte au travail, bienvenue à tous ! Par contre, la situation est tout autre, l'Europe en est un bon exemple. Les responsables dans tout ca, le gouvernement Charest qui serait incapable de se faire élire par seulement les québécois de souches. Son but est de nous assimiler, et pour cela il tente de nous appauvrir ( il brade nos richesses naturelles ), il ruine les chances de nos enfants d'apprendrent correctement ( en obligeant les études à 50% en anglais ), et ainsi avec l'immigration massive ( diluer le vote québécois ).

  • Henri Marineau Répondre

    6 septembre 2011

    Tant que le Québec ne disposera pas de tous les pouvoirs pour encadrer son immigration, en d'autres termes, tant qu'il ne sera pas un pays, l'immigration conduit inévitablement à un cul-de-sac démographique et sociologique!

  • Archives de Vigile Répondre

    5 septembre 2011

    L'immigration soutenue vers le Québec depuis le début des années 90 est une stratégie diabolique visant à dissoudre l'identité Québécoise dans le néant et couvrir une immigration ancienne bien ancrée au Québec faites de prédateurs qui sont arrivés au sommet de leur puissance. Comme quoi une immigration peut bien cacher une autre. On peut bien avancer l'alibi de la démographie mais en réalité le but ultime c'est de faire du Québec un fourre-tout ethnique dénué de repères alors qu'il avait tout pour rester une société homogène, digne et forte capable de défendre ses intérêts et son territoire. L'immigration constitue aussi un bassin de main d'oeuvre au service du capital et met les travailleurs en concurrence en mettant la pression sur les salaires à la baisse. L'immigration au final sert avant tout les lobby qui l'exploite économiquement et socialement à leur profit pour perpetuer leur hégémonie au Québec.
    Said Lami (kabyle Algérien, au Québec depuis 20 ans)

  • Marcel Haché Répondre

    5 septembre 2011

    Si vous vous adressez à 10 proprios et “décideurs” de P.M.E et que vous leur demandez s’ils comptent bientôt embaucher, ils vous répondront à 80% qu’ils comptent effectivement embaucher.
    Si après vous leur demandez s’ils trouvent difficile de trouver du personnel, ils vous répondront alors d’une façon stratégique :
    A) s’ils espèrent une subvention quelconque, ils vous répondront qu’il est ex-trê-me-ment difficile de trouver du personnel.
    B) S’ils sentent qu’il n’y a rien à espérer en faveur de leur entreprise, ces « décideurs » s’autoriseront peut-être d’affirmer que le « monde ne veut plus travailler ».
    Aucun n’admettra que le niveau de salaires qu’ils offrent est insuffisant.
    Mais peu importe, les fonctionnaires (les services gouvernementaux) joueront sur les deux tableaux :
    A) ils s’empareront de la première réponse pour trouver une nouvelle Pénurie de main d’œuvre, justifiant et ouvrant toute grande la porte à l’immigration.
    B) ils pourront facilement rétorquer que les listes de bénéficiaires de l’Aide Sociale sont pleines de Nous, omettant la place démesurée occupée par les nouveaux arrivants de première génération (parfois de deuxième).
    L’immigration est une affaire politique AVANT d’en être une économique. Et Nous n’en sommes pas les plus grands bénéficiaires.

  • Archives de Vigile Répondre

    5 septembre 2011

    Monsieur St-Arnaud
    Je suis allé à l'école de Pierre Bourgault et si j'étais chef du PQ, je dénoncerais avec véhémence la minorité anglo du West Island qui est la cause du cancer linguistique au Québec et du problème de l'intégration des immigrants à la majorité québécoise. Si les Québécois ne se réveillent pas, le problème ira en s'amplifiant et amènera des troubles sociaux graves.
    Moi je dis que nous sommes victimes d'un génocide bien planifié dans le but de nous faire disparaître et de rendre l'indépendance du Québec impossible à réaliser. Je ne comprends pas qu'un organisme important ne fasse pas parvenir une plainte aux Nations Unies à cet effet. Le réveil sera très brutal si nous ne prenons pas les moyens pour corriger ce problème grave très bientôt. Un moratoire sur l'immigration devrait être exigé à l'Assemblée Nationale sans délai.
    André Gignac 5/9/11