Ils choisissent l'anglais et le Canada, mais s'installent ici; où est la logique?
Posée ainsi, la question révèle une contradiction observée chez une partie des immigrants qui nous arrivent tous les jours, en plus grand nombre que partout ailleurs. Bien entendu, on ne parle pas ici de ceux qui ont à coeur de s'intégrer harmonieusement à notre société ouverte et accueillante, en général les occidentaux.
Un nombre croissant d'immigrants en provenance du tiers-monde arrivent au Québec avec la volonté bien arrêtée de se joindre à la communauté anglophone canadienne et n'affichent aucune intention de devenir Québécois et francophones.
La chose leur est grandement facilitée sur l'île de Montréal où il devenu possible d'y vivre sans comprendre ni parler un seul mot de français et sans avoir jamais de contact direct avec un Québécois. Il se trouvera toujours quelqu'un pour céder et leur répondre en anglais. La conséquence est qu'ils s'accroissent en nombre toujours plus grand sans opposition réelle autre que de vagues invitations polies à l'inclusion québécoise.
Et si quelqu'un ose prétendre qu'au Québec, on vit en Québécois, il leur suffit alors de crier à la persécution et au racisme pour que tout le monde se taise penaud, ce qui leur permet de continuer leur pleine adhésion à l'idéal canadien multiculturaliste qui a tant d'attraits pour eux, puisqu'il leur permet de continuer à vivre exactement comme dans leur pays d'origine et de passer outre au devoir fondamental d'intégration.
S'intégrer à une culture se traduit par mille gestes posés au quotidien: apprécier les artistes, les chansons, la cuisine d'ici, les journaux, le cinéma, la télé, la radio, la langue, tout en adoptant le code de vie de la majorité. Lorsqu'il n'y a aucune adhésion réelle à ces éléments, il y a problème. L'étranger veut le rester.
Notre société doit-elle continuer à nous ressembler ou doit-on se résigner à la laisser s'émietter inéluctablement?
Mais peut-être finiront-ils par comprendre d'eux-mêmes que c'est plutôt en se relocalisant en Ontario qu'il pourront atteindre leurs objectifs de repli communautariste sans opposition aucune et à grand renfort du recours à la constitution canadienne au moindre besoin.
Sur la pratique de plus en plus répandue du communautarisme:
http://www.vigile.net/Avons-nous-depasse-notre-capacite
Réjean Labrie, de Québec, capitale nationale.
La volonté d'être canadien sans jamais vouloir devenir Québécois
Ils choisissent l'anglais, le Canada, mais s'installent ici; où est la logique?
La tendance s'amplifie sur une île à la dérive identitaire
Tribune libre
Réjean Labrie880 articles
Réjean Labrie est natif de Québec. Il a fait une partie de sa carrière dans la fonction publique provinciale.
Il tire la plus grande fierté d’être un enraciné de la 11ème gén&ea...
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Réjean Labrie est natif de Québec. Il a fait une partie de sa carrière dans la fonction publique provinciale.
Il tire la plus grande fierté d’être un enraciné de la 11ème génération en sol natal. Son élan nationaliste se porte sur la valorisation de la culture québécoise et sur la préservation de l'identité culturelle québécoise et de sa démographie historique.
Il se considère comme un simple citoyen libre-penseur sans ligne de parti à suivre ni carcan idéologique dont il se méfie comme des beaux parleurs de la bien-pensance officielle.
L'auteur se donne pour mission de pourfendre les tenants de la pensée unique, du politiquement correct, de la bien-pensance vertueuse, toutes ces petites cliques élitistes qui méprisent le bon peuple.
Près de 900 articles publiés en ligne ont été lus un million et demi de fois par tous ceux qui ont voulu partager une réflexion s'étendant sur une période dépassant 15 ans. À preuve que l'intérêt pour une identité nationale québécoise affirmée ne se dément pas, quoi qu'on en dise.
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1 commentaire
Archives de Vigile Répondre
22 octobre 2010« Ils choisissent l’anglais et le Canada, mais s’installent ici ; où est la logique ? »
Le ministère de l'immigration du Québec leur offre des programmes de francisation, pour l'intégration. Ainsi que des programmes qui paient 150 $ la semaine pour étudier à temps plein « l'anglais » pour le travail. Le travail en bureautique « en anglais »
OÙ est la logique ?...
Le gouvernement du Québec et la ville de Montréal leur proposent tous leurs services « en anglais », leur vie durant.
OÙ est la logique ?...
Le gouvernement du Québec leur propose de l'éducation publique collégiale et universitaire en « anglais ». Des soins médicaux, de la naissance à la clinique à l'hôpital, en « anglais ». Des services de justice, de transport, d'immigration, etc, « anglais », leur vie durant.
OÙ est la logique ?
La ville de Montréal leur propose tous leurs services municipaux, égout, aqueduc, voirie, bâtiment, police, justice « anglais », leur vie durant.
OÙ est la logique ?
Ce n'est tout de même pas leur faute si, le parti des francophones, les péquistes du PQ, une fois au gouvernement ont maintenu et supportent toujours l'inter-culturalisme et « l'anglais » obligatoire pour tous.
Obligatoire dès l'âge de six ans à l'école française, jusqu'à la fin du collège, sinon pas de diplômes DES et DEC. À l'université de langue française en bureautique, informatique, aéronautique, pharmaceutique, affaires, etc. Au travail dans la région montréalaise dans 95% des offres d'emplois, sinon pas de travail.
Vérifiez s’il vous plait...
Qui propose aux enfants des immigrants des cours d'histoire et de mathématiques en « anglais » ?... Propose le « full » bailingue à la sortie du secondaire ?...
Qui leur donne l'exemple de ce qu'est une identité et culture québécoise, à savoir qu'il faut répondre en « anglais » aux anglophones ?...
Exactement les péquistes du PQ. Pauline Marois, Bernard Drainville, Pierre Curzi, Sylvain Simard, etc...
La langue obligatoire...
« L'anglais » est une langue obligatoire pour tous, imposée par les Québécois francophones eux-mêmes. Voici les plus récentes citations. Faites-vous des copies, svp.
Qui est un infirme ?...
Reynald Du Berger wrote @ 17 septembre 2010 at 14:44
En 33 ans de carrière comme professeur d’université, j’ai assisté presque impuissant à la lente dégradation de la qualité du français dans nos écoles. Le français au Québec a besoin d’être promu, et non pas protégé. Je considère cependant comme handicapée, toute personne qui vit au Québec et qui ne possède pas une connaissance fonctionnelle de l’anglais.
http://jomarcotte.wordpress.com/2010/09/15/comment-etendre-la-loi-101-aux-cegeps/?replytocom=958#respond
Qui n'a pas d'avenir au Québec ?...
Un ghetto francophone?
Maîtriser l'anglais comme langue seconde est une priorité pour tous les Québécois, fédéralistes comme souverainistes. Sinon, on deviendra tout simplement un ghetto francophone sans avenir.
Gaétan Frigon
http://www.cyberpresse.ca/opinions/201009/23/01-4325963-un-ghetto-francophone.php
Quand vous et vos enfants cesserez de vous imposer le Canada, lire et parler la langue de Don Cherry, tous les immigrants choisiront tout naturellement le Québec froncophone.
SP