Totalitarisme, misère, servitude des nations

L'échec d'Hugo Chavez au Vénézuéla

Communisme, socialisme, social-démocratie: et le respect des libertés?

Tribune libre

Le communisme, le socialisme et la social-démocratie: incompatibles avec le respect des libertés


L'économiste Mme Nathalie Elgrably-Lévy a récemment fait le bilan des conséquences du socialisme totalitaire à la Hugo Chavez, élu avec l'aura de sauveur de la nation ayant pour mission de tenir tête aux méchants occidentaux.

Voici le triste bilan de ses années au pouvoir qui ont amené décadence et banqueroute nationale:

• Depuis 1998, le taux de criminalité a quadruplé. Avec un meurtre toutes les 30 minutes en moyenne, il est plus risqué de vivre au Venezuela qu’en Iraq où on enregistre un meurtre toutes les deux heures.

• L’inflation atteint 30 % et le Venezuela est le seul pays d’Amérique latine encore en récession, en dépit de ses importantes richesses pétrolières.
• Le monde des affaires vit dans la peur d’une expropriation arbitraire et soudaine : si 17 entreprises avaient subi ce sort en 2007, on en compte déjà 174 pour 2010.
• Les pénuries d’eau, de nourriture et d’énergie se sont multipliées et aggravées, et le rationnement s’est installé. En mars dernier, le président Chávez a décrété une semaine fériée faute d’électricité! Puis, il y a quelques semaines, il a introduit la «carte de bonne vie», qui est vue comme une tentative d’imposer une carte de rationnement pour l’alimentation inspirée du modèle cubain.
• Le líder guerrero de Caracas a aussi déclaré la guerre aux médias privés qui lui sont politiquement défavorables en révoquant la licence de 34 stations de radios et en forçant les réseaux de télévision à diffuser ses discours.

Source:
http://webcache.googleusercontent.com/search?q=cache:KOv2xRm90q4J:www.iedm.org/main/show_editorials_fr.php%3Feditorials_id%3D905+v%C3%A9n%C3%A9zu%C3%A9la+hugo+chavez+r%C3%A9cession+journal+de+qu%C3%A9bec&cd=4&hl=fr&ct=clnk&gl=ca


Selon Friedrich A. Hayek, Prix Nobel d’économie (1974) et philosophe influent, il n’existe qu’une différence de degré entre le communisme, le socialisme et la social-démocratie, car aucun de ces systèmes n’est compatible avec le respect des libertés.
La conclusion que j'en tire est que seul le capitalisme fonctionne efficacement car il correspond au fonctionnement psychologique de l'homme et que tout autre système mis au point et testé sur les masses a tourné au vinaigre. Par conséquent, il faut se méfier de tous ceux qui nous arrivent avec de nouvelles idéologies fallacieuses promettant un monde nouveau et meilleur. L'attrait irrésistible du Messager providentiel bernera toujours sans difficulté les plus crédules et avides de rédemption d'entre nous, on l'a vu avec Obama. Méfions-nous des messies, des figures charismatiques, qui ne sont en fait qu'épouvantails et porteurs d'illusions. Au nom de la préservation des valeurs du monde libre, rejetons d'emblée tout système contestant le capitalisme qui seul peut apporter la prospérité au plus grand nombre.

Réjean Labrie, de Québec, capitale nationale.

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Réjean Labrie831 articles

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Réjean Labrie est natif de Québec. Il a fait une partie de sa carrière dans la fonction publique provinciale.

Il tire la plus grande fierté d’être un enraciné de la 11ème génération en sol natal. Son élan nationaliste se porte sur la valorisation de la culture québécoise et sur la préservation de l'identité culturelle québécoise et de sa démographie historique.

Il se considère comme un simple citoyen libre-penseur sans ligne de parti à suivre ni carcan idéologique dont il se méfie comme des beaux parleurs de la bien-pensance officielle.

L'auteur se donne pour mission de pourfendre les tenants de la pensée unique, du politiquement correct, de la bien-pensance vertueuse, toutes ces petites cliques élitistes qui méprisent le bon peuple.

Plus de 830 articles publiés en ligne ont été lus un million 400 000 fois par tous ceux qui ont voulu partager une réflexion s'étendant sur une période de plus de 14 ans. À preuve que l'intérêt pour une identité nationale québécoise affirmée ne se dément pas, quoi qu'on en dise.





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13 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    28 février 2012

    la critique est aisée mais l' art est difficile.
    Que te den hijo de la grand puta.

  • Archives de Vigile Répondre

    5 octobre 2010

    Vous êtes un « grand ignorant » des faits réels du Vénézuéla. Je vous recommande de lire fortement le rapport du Center for Econimic and Policy research référé par Christian M. Je me permets de vous clarifier un fait important.
    En citant Nathalie Elgrably-Lévy, vous affirmez comme elle : « Les pénuries d’eau, de nourriture et d’énergie se sont multipliées et aggravées, et le rationnement s’est installé. En mars dernier, le président Chavez a décrété une semaine fériée faute d’électricité »
    Comment se fait-il que vous ne sachiez pas qu’en mars dernier le Vénézuéla ait subi une grande sécheresse qui a forcé le gouvernement Chavez à rationner la consommation d’eau et d’électricité? De plus que de mystérieux sabotages ont suivi et aggravé la situation. Or, camouflant ces faits, l’opposition et les médias privés ont tout fait pour attribuer ces graves difficultés à l’incompétence du gouvernement.

    Comment ne pas savoir que depuis huit ans, l’OTI (l’Office des initiatives de transition) sous le patronat de l’USAID (United States Agency for International Development) qui contrôle Haïti présentement, finance toujours au Venezuela des partis et organisations politiques de même que des médias de communication, payant leurs dirigeants et leurs conseillers stratégiques en dollars, dans le seul but de faire tomber le président Hugo Chavez? Cette organisation étasunienne, OTI, n’a aucun accord avec le gouvernement vénézuélien ni aucune autorisation que ce soit de celui-ci qui lui permette d’être dans le pays et d’y mener des activités interventionnistes. Eva Golinder, une écrivaine et avocate Vénézuélienne, formée à New York, spécialisée en droits de l’homme internationaux, dit qu’il existait au Vénézuéla, en 2003, 66 programmes financés par l’OTI alors qu’ils sont aujourd’hui 623.
    Elle accuse, indistinctement, la CIA, le Pentagone, la NED, RSF, la USAID, la mafia vénézuélienne de Miami ou les paramilitaires colombiens, et les affronte en justice avec des preuves irréfutables dans ses dossiers. Ces informations ne nous parviennent pas de CNN,ou de RADIO CANADA, mais de quelqu’un qui vit sur place et qui est témoin des faits réels.
    M. Labrie, oui, depuis 150 ans le capitalisme est victorieux et impose sa loi au monde entier et c’est pourquoi 122 pays vivent dans la pauvreté, que chaque 5 secondes un enfant meurt de faim, 100,000 personnes meurent de faim chaque jour, 920 millions souffrent de malnutrition tous les jours. Haro contre le capitalisme sauvage meurtrier qui tue tous les jours!

  • Archives de Vigile Répondre

    5 octobre 2010

    M. Perez, pour vous conforter dans une vision du réel, je vous recommande de lire très attentivement le commentaire de M.Christan M. qui cite les données réelles du Center for Econimic and Policy research"
    Bonne lecture et bonne conscience

  • Raymond Poulin Répondre

    4 octobre 2010

    Une chose me frappe : dans Vigile et ailleurs, ceux qui crient au complot islamiste mondial et au grave danger qu’il représenterait apparemment pour le Québec sont les mêmes qui ne perdent pas une occasion de démoniser tous les leaders qui tentent de libérer leur peuple du joug de l’Empire, de la paupérisation, de l’exploitation par les oligarchies financières et terriennes.

  • Archives de Vigile Répondre

    4 octobre 2010

    J'ai arrêté de lire quand l'auteur a cité Elgrably, la propagandiste de droite reliée à l'IEDM. Le Vénézuela est un pays qui fonctionne bien mieux maintenant qu'avant, et ce, malgré la guerre interne menée par les États-Unis.

  • Jean-Louis Pérez-Martel Répondre

    4 octobre 2010

    Sans intention d’offenser les âmes sensibles ancrées hors de la réalité
    Monsieur Vincent,
    La misère et toutes les autres atrocités que vous révélez sous un ‘’anonyme’’ interposé sont dues à ces nombreux facteurs : corruption institutionnalisée, idéologies anachroniques, analphabétisme fonctionnel, affrontements religieux et ethniques, anarchie politique, imposition de dynasties totalitaires, guerres fratricides, obscurantisme et fétichisme, inefficience et tribalisassions du travail, libre arbitre des mœurs arriérées ou aliénants… Or, toutes ces conditions de servitude, de castration sociale et de violence sont imposées par des groupes mafieux, des carriéristes sans scrupule et véreux, des dictateurs sanguinaires, des messianiques pervers, des traîtres de leur peuple et nation, ou encore par des nomenklaturas de tout acabit organisées en factions pour assujettir le plus grand nombre de sujets au nom de l’utopie de l’égalité et de la fraternité servant comme système d’organisation de développement socioéconomique…

    Si au lieu de dénoncer ces barbaries l’on travaillait à les éradiquer, sans emprunter la voie de la fausse conscience comme le font ceux qui sont ancrés hors de la réalité, le monde ne serait pas pris avec cette armée de combattants des causes perdues, communément appelés les « fabricants de misère ». Les vrais complices de la pérennité de la pauvreté dans le tiers-monde.

    JLP
    -..-..-..-..-..-..-..-..-
    Note. Montesquieu avait écrit son classique « De l’Esprit des Lois » dans le but de démontrer comment le monde des relations entre les être humains est conditionné à la nature des choses. En ce sens, tous les êtres humains ont les conditions de vie selon leurs capacités évolutives qu’ils veulent se donner, créant des espaces propices à leur développement individuel et collectif, à condition de se donner des lois destinées à minimiser le plus possible l’autodestruction quasi connaturelle des personnes ayant du pouvoir, afin d’éviter la corruption et l’anarchie politique inhérentes à toute organisation sociétale. En d’autres mots, où il y a des systèmes de pouvoir totalitaire, les lois n’ont de valeur que pour ceux qui contrôlent et monopolisent ces régimes despotiques comme l’histoire l’a révélé en nous montrant les atrocités du communisme, socialisme, nazisme ainsi que celles commises par la théocratie des ayatollahs.

  • Archives de Vigile Répondre

    4 octobre 2010

    Merci M. Vincent pour l'information. Inutile de dire que cette citation me rejoignait dans le fond de ce que je pense. Un moment j'aurais vu ce commentaire dans la bouche de Michel Chartrand ou encore dans un pamphlet de Pierre Falardeau, deux personnes que j'ai admirées pour leur authenticité et leur engagement. Je suis heureux de vous reconnaître dans la lignée de cette authenticité.
    La lutte à la désinformation ne peut baisser la garde. Merci d'en être.

  • Archives de Vigile Répondre

    4 octobre 2010

    L'Institut Économique de Montréal n'étant pas organisme reconnu pour sa neutralité politique, j'invite les lecteurs à prendre connaissance d'une étude plutôt exhaustive du "Center for Economic and Policy Research" basé à Washington. L'étude est datée de février 2009.
    Lien (anglais):
    http://www.cepr.net/documents/publications/venezuela-2009-02.pdf
    Voici une traduction du résumé (de mon cru):
    - L'expansion économique actuelle a commencé lorsque le gouvernement a pris le contrôle de la compagnie pétrolière nationale dans le premier trimestre de 2003. Depuis, le PIB ajusté pour l'inflation a doublé, augmentant de 94.7% en 5.25 années, ou 13.5% annuellement.
    - La plus grande partie de cette croissance s'est produit dans le secteur non-pétrolier de l'économie et le secteur privé s'est accru plus rapidement que le secteur public.
    - Durant cette période de croissance économique, le taux de pauvreté a diminué de plus de la moitié, de 54% des ménages dans la première moitié de 2003, à 26% à la fin de 2008. Le taux d'extrême pauvreté a diminué encore plus, de 72%. Ces taux de pauvreté mesurent le revenu en espèce et ne tiens pas compte de l'accès accru aux soins de santé ou à l'éducation.
    - En considérant la décennie complète, le pourcentage de ménages pauvres a été reduit de 39%, et l'extrême pauvreté de plus de moitié.
    - L'inégalité mesuré par l'indice 'Gini' est aussi tombé substantiellement. L'indice est tombé à 41 en 2008, de 48.1 en 2003 et 47 en 1999. Ceci représente une grande réduction de l'inégalité.
    - Les dépenses sociales réelles par personne (ajustées pour l'inflation) ont plus que triplées entre 1998 et 2006.
    - De 1998 à 2006, la mortalité infantile a diminuée par plus d'un tiers. Le nombre de médecins généralistes dans le secteur public s'est accru par un facteur de 12 entre 1999 et 2007, donnant des soins de santé à des millions de Vénézueliens qui n'y avaient pas accès.
    - Il y a eu des gains substantiels en éducation, particulièrement l'éducation supérieure, où le taux d'inscription a plus que doublé entre 1999-2000 et 2007-2008.
    - Le marché de l'emploi s'est substantiellement amélioré au cours de la dernière décennie, avec le taux de chomâge tombant de 11.3% à 7.8%. Pendant la dernière période de croissance économique, il a diminué de plus de moitié. D'autres indices du marché de l'emploi montrent aussi des gains substantiels.
    - Au cours de la dernière décennie, le nombre de bénéficiaires de la sécurité sociale a plus que doublé.
    - La dette publique du gouvernement est tombé de 30.7% à 14.3% du PIB. La dette étrangère publique est tombé d'encore plus, de 25.6% à 9.8% du PIB.
    - L'inflation est au niveau qu'elle était il y a 10 ans, terminant l'année à 31.4%. Cependant elle tombait depuis les dernier 6 mois (selon les moyennes trimestrielles) et il est probable qu'elle continue à diminuer cette année due aux pressions déflationnaires de l'économie mondiale.
    ---

  • Archives de Vigile Répondre

    4 octobre 2010

    @ monsieur Fortin,
    En fait, c'est un extrait de l'un de mes livres ('95). Je n'aime pas trop m'appuyer sur ce que j'ai écrit hier pour dire ce que j'ai à dire aujourd'hui, mais cette fois-ci, je trouvais cet extrait pertinent et je n'aurais pu dire mieux je crois tant le capitalisme sauvage m'écoeure.
    J'ai toujours trouvé prétentieux ceux qui affichent leurs diplômes, leur CV ou leurs médailles pour se donner de la crédibilité ; il me semble même que certains n'hésiterait pas à afficher leur QI pour bien nous montrer que.
    Malheureusement, ce livre n'est plus disponible en librairie.
    André Vincent

  • Archives de Vigile Répondre

    4 octobre 2010

    Je ne sais pas qui a écrit ce commentaire plus haut mentionné, mais si M. Vincent qui le cite en trouve l'origine je serai heureux d'en poursuivre la lecture.
    Je trouve de plus en plus inconcevable que des personnes de bonne foi en arrivent à dire à peu près n'importe quoi sur un sujet sans s'être donné la peine d'en approfondir la matière.
    Je rappellerai à M. Labrie que le Venezuela vient de nous donner l'exemple d'une démocratie bien vivante à travers la tenue des élections du 26 septembre dernier. Les résultats qui expriment la volonté du peuple Vénézuélien et non celle d'une quelconque oligarchie ou puissance étrangère est à l'effet que le parti du Président Chavez a remporté 60% des sièges à l'assemblée nationale. Ces Vénézuéliens et Vénézuéliennes nous rappellent que le Venezuela ne se ramène pas aux seules oligarchies.
    En second lieu je rappellerai à ce même M. Labrie qu'au Venezuela existent toujours plus de 600 postes privés de radio et plus de 40 postes privés de télévision. Plus de 75% de leur contenu est antigouvernemental. N'allez donc pas dire qu'au Venezuela la liberté d'expression n'existe pas.
    Ce à quoi les oligarchies n'étaient pas habituées c'était de se faire rappeler que la justice s'applique à tous et à toutes indépendemment de leur classe sociale. Les propriétaires de postes de télévision qui sont poursuivis pour des crimes tout comme les banquiers qui le sont pour des raisons semblables ont l'entière protection ,prévue par la constitution, pour faire valoir leurs droits. Bon nombre d'entre eux ont choisi la fuite vers un autre pays, craignant sans doute le jugement de la loi. Là, comme ici, il y a des escrocs qui se croient tout permis. Le gouvernement Chavez leur applique la loi tout comme aux autres.
    J'aimerais entendre M. Labrie sur le coup d'État raté en Équateur et sur ces expériences bio-chimiques réalisées par le gouvernement des États-Unis sur la population indigène du Guatemala dans les années 1947. Il serait également intéressant qu'il nous fasse un bilan du respect des droits humains au Honduras depuis le coup d'État militaire qui en avait délogé le président légitime.

  • Archives de Vigile Répondre

    4 octobre 2010

    Je ne connais pas l'auteur du commentaire antérieur, mais si jamais M.Vincent en trouve l'origine je serai heureux de lire cet auteur. C'est incroyable jusqu'où peut aller la désinformation venant souvent de personnes que je suppose de bonne volonté. Je ne rappellerai à M. Réjean Labrie que le Venezuela vient de donner l'exemple d'une véritable démocratie dont ont témoigné la grande majorité des observateurs internationaux. Lors de ces élections plus de 66.7% des électeurs et électrices sont allés voter. Le parti de M. Chavez a obtenu 95 sièges sur les 165. L'opposition, tous les partis confondus, ont obtenu la différence.
    Je rappellerai également à M. Labrie qu'au Venezuela les criminels, qu'ils soient des milieux défavorisés ou des oligarchies, doivent rendre des comptes à la justice. Ceux qui en ont les moyens parviennent à fuire la justice plutôt que de faire valoir leurs droits. C'est le cas de quelques banquiers et propriétaires de moyens de communications. Ces derniers sont, en général, reçu comme des héros par les USA.
    Parlant de liberté je vous rappellerai qu'au Venezuela il y a toujours plus de 600 émetteures radios et plus de 40 antennes de télévision. Plus de 75% de leur contenu est anti gouvernemental.
    De grâce parlez-nous donc de ces pauvres qui ont retrouvé un toit, qui ont un policlique à proximité pour faire soigner leurs enfants et leurs vieillards, qui ont des écoles pour instruire leurs enfants.
    J'ai hâte de lire l'auteur du commentaire antérieur.

  • Archives de Vigile Répondre

    4 octobre 2010

    Non mais il faudrait peut-être arrêter de délirer et commencer à voir - de savoir reconnaître - les petits pays qui défendent leur indépendance !!! Il faut quand même le faire, ces nationalistes québécois qui voudraient peut-être un jour défendre l'indépendance d'une petite puissance souveraine appelée Québec, peinent à reconnaître dans l'échiquier politique mondial ces petits peuples qui se tiennent debout et qui refusent de devenir les jouets du mondialisme, les sujets dociles des grandes puissances. Il ne s'agit pas d'abandonner tout esprit critique envers les politiques de quelque pays que ce soit mais de savoir faire preuve de mesure. Or, ce que cet article nous renvoie, c'est le mépris de la souveraineté et de l'indépendance des peuples, le manque de respect envers eux, tel qu'on voudrait nous voir adopter, ici même au Québec, la haine de nous-mêmes comme Québécois.
    GV

  • Archives de Vigile Répondre

    4 octobre 2010


    Lu dans un vrai livre...
    « ... Comment ça se fait, gros tabarnak, que t'es plein comme un boudin pendant que des enfants meurent les côtes collées ensemble, le ventre gonflé, avec des mouches dans' face, la bave qui coule, pis des yeux gros comme des boules de pool?... La faim, la souffrance, tu la sens-tu des fois? T'as-tu mal au cœur quand tu regardes le cinquième monde de ta chambre panoramique, climatisée, avec vue sur la mer, en t'amusant la gueule au caviar... En bas, dans la poussière de la rue, ça grouille de misère... y sont maigres les ti-culs de Calcutta, les vieilles de Port-au-Prince, les femmes de Bangkok, les hommes de Bordaï... Plus tu t'engraisses, gros porc, plus y sont maigres... C'est-tu pour ça que tu t'inventes des mots comme dialogue Nord-Sud, parce que même en voie de développement, même si y fait chaud, gros câlisse, y sont pauvres pareil! les pauvres... pis y se tordent longtemps avant de crever au soleil!!! T'es-tu déjà demandé pourquoi t'es encore sale après tes trempettes dans ton bain tourbillon, après les beaux cadeaux que tu étales juste quand y a des kodaks pour montrer ta face de repu, avec ton chèque de quatre par huit collé sur une feuille de plywood pis ton nom d'enfant de chienne écrit en lettres majuscules dessus?... Au moins, tu l' dis-tu au monde que tu vas déduire ça de tes impôts, pis qu'y va t'en rester plusse demain, que tu vas continuer à empiler tes bébés-dollars, à les cacher tout partout, à les blanchir dans des National Bank!... le paradis fiscal à la fin de tes vieux jours... sur une île vierge, avec des ti-nègres autour pour te pogner l' cul!!! Juste des enfants, basta! sans choix, sans espoirs...
    Regarde-toé comme y faut dans ton narco-miroir: Tu te vois-tu?... Non tu te vois pas, parce que si tu te voyais... dehors, c'est rose nananne, pis dedans... c'est pourri, pourri jusqu'à l'os!
    Malheureusement, je ne me souviens plus du nom de l'auteur.
    André Vincent