Assimilation des minorités francophones

Il reste un dernier rempart

Tribune libre 2010

Le député conservateur, Bernard Généreux, admet que «  l’assimilation des francophones à travers le Canada est une réalité ».

Dans une entrevue le 4 août, entre l’éditorialiste de l’Oie Blanche, Yannick Patelli et le député conservateur, Bernard Généreux, ce même député, qui siège au Comité des langues officielles à Ottawa, admet que « l’assimilation des francophones à travers le Canada est une réalité».

Enfin, un député fédéraliste est assez honnête pour dire toute la vérité sur le sujet. Cette évidence, nos politiciens ont si longtemps essayé de nous la cacher de façon hypocrite.

Oui cette assimilation des francophones hors Québec est galopante, des plus dramatique et semble irréversible.

Il reste un dernier rempart à la francophonie nord-américaine et c’est un Québec souverain, indépendant et libre.

Alain Raby

Saint-Jean-Port-Joli

----

Patelli, la Basse-Côte-Nord, le Labrador, et la Cour internationale de justice

Dans une entrevue (voir l'entrevue) de l’éditorialiste de l’Oie Blanche,Yannick Patelli, avec le député Bernard Généreux, le 4 août 2010 et rapportée sur You tube, Patelli commence son entrevue en demandant au député : « S’il y avait l’indépendance du Québec, est-ce que le Canada pourrait récupérer la Basse Cote-Nord ? » Encore une fois notre éditorialiste régional nous revient avec son idée de partition du Québec, sans aucun respect pour l’intégrité du territoire du Québec. Il prétend que les gens de la Basse-Côte-nord se sentent plus canadien que Québécois et il semble désirer, que la Basse-Côte-nord soit un jour rattachée au Canada, c’est à dire sans doute à Terre-Neuve par le Labrador. Déjà l’éditorialiste nous avait servi cette salade.

Or monsieur Patelli sait-il que le Labrador appartenait au Québec avant 1927 et que c’est par une décision coloniale du Conseil privé de Londres que cette partie du territoire québécois lui fut amputée. ( voir le document).

Imaginez les colonisateurs anglais statuant à travers leur Conseil privé de Londres que ce vaste territoire du Labrador n’appartient plus au Québec mais à …eux-mêmes à travers leur colonie terre-neuvienne. Une farce immonde! Terre-neuve est demeuré colonie anglaise jusqu’en 1949.

Le Québec, sitôt indépendant, devra obligatoirement soumettre cette question à la Cour internationale de justice de LAHAIE dans le but de récupérer ce territoire qui lui appartient. Jamais aucun premier ministre du Québec n’a accepté cette décision du Conseil privé de Londres en 1927 et jamais aucun premier ministre n’acceptera cette frontière.

Alors, non seulement la Basse-Côte-Nord continuera de rester québécoise, mais encore, il y a de bonnes chances pour que le labrador redevienne québécois un jour, n’en déplaise à L’éditorialiste Patelli.

Alain Raby

Saint-Jean-Port-Joli

PS : Dans cette entrevue vous dites : « Les Québécois ont un blocage vis à vis la langue anglaise ». Les Québécois sont parmi les peuples les plus bilingues au monde. Ils se battent depuis 251 ans pour simplement conserver leur langue française en terre d’Amérique. Je n’y vois pas de blocage; plutôt une saine résistance.

Featured 4b7f53d7d6aaf5dfc55d826cdc1b73a4

Alain Raby118 articles

  • 163 869

Né à Mont Saint Michel, Qc

Bac en pédagogie - Hull

Maîtrise en Relations Internationales.

University of the Americas - Mexique 1971

Scolarité de doctorat en sciences politiques - Université Laval

Enseignant à Saint-Claude, Manitoba

Globetrotter et commerçant-importateur - Art populaire des cing continents à Saint Jean Port-Joli - Les Enfants du Soleil





Laissez un commentaire



3 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    8 août 2010

    Ils ont compris que l'on ne peut pas vivre en deux langue sur un même territoire
    Seuls les Québecois n'ont pas encore compris que le monde entier respecte l'unilinguisme territorial pour éviter les conflits raciaux les guerres culturelles et l'assimilation comme dans notre cas l'anglicisation .
    Les pays ont été fondés pour cela : éviter les guerre sans fin comme au Québec

  • Archives de Vigile Répondre

    7 août 2010


    Autre message dit,dans l'entrevue...
    Le député conservateur, Bernard Généreux ,dans une entrevue vidéo, le 4 août 2010,au journal coopératif l’Oie Blanche de Montmagny,affirme : « Apprendre plusieurs langues ce n’est pas trahir sa langue maternelle.»
    http://www.oieblanc.com/OIE6actualiteVideo1.asp?lecode=i_0NIurJcBs

  • Michel Pagé Répondre

    7 août 2010

    Monsieur,
    L'assimilation des francophones hors-Québec est en nette progression, annoncée à vrai dire depuis les années soixante-dix, par la politique d'immigration et la marginalisation de la politique du multiculturalisme. Est-elle irréversible? En partie, dans certaines régions, probablement.Il demeure un vif et réel espoir chez les Acadiens, et les franco-ontariens. Les Acadiens sont fiers et résilients.
    Des outils pragmatiques? J'en énonce trois dans ma courte correspondance d'hier le 6 août:
    1.services complets d'écoles et de collèges francophones autonomes
    2. immigration francophone, et sortir du plan de la politique d'immigration assimilatrice des canadiens-français du fédéral
    3. récupérer les quelque 200,000 à 275,000 enfants ayant droit à l'éducation et à l'enseignement en français. Seulement le tiers est inscrit. Là est la source de toute une différence. Cette responsabilité repose concrètement et dans l'immédiat sur les épaules des Associations francophones hors-Québec, sur le Commissaire aux langues officielles, et sur le ministère responsable de la Chartre des droits et liberté, etc.
    Voilà, je vous le dit, moi qui ai tout de même vécu plusieurs années en Ontario et au Nouveau-Brunswick. Ce sont des ramparts réels et efficients de la francophonie canadienne.
    Un peu de solidarité constructive, éclairée et factuelle des québécois aiderait aussi, vous savez. Vous savez quelques grandes entreprises québécoises établies au N.B. dans des villes nettement francophones ou bilingues affichent leurs réclames qu'en anglais. Si les québécois faisaient pruve de soildarité avec leurs frères en la francophonie canadienne, ils feraient pression sur ces entreprises, cela serait déjà positif ( Pharmaprix, chaîne restaurant Chez Cora). Des villages francophones des Prairies auraient besoin de livres de qualité pour meubler leurs bibliothèques et leurs centres communautaires, Les Métis francophones de Batoche et des environs auraient besoin d'encouragements.... etc: Où est la solidarité concrète des québécois? Nulle part. Tant de petites choses concrètes seraient utiles, pourtant.
    Bien votre
    M. P.