La candidate à la direction du Parti québécois Véronique Hivon souhaite un Québec indépendant du pétrole qui sera aussi carboneutre d’ici 2050.

Si elle prend la tête du parti en octobre et est élue chef du gouvernement en 2018, la députée péquiste est convaincue qu’en 34 ans, la province peut s’affranchir du pétrole.

«C’est une cible à la fois ambitieuse, mais aussi réaliste pour qu’on puisse l’atteindre, [...] nous sommes absolument certains que nous allons être capables de l’atteindre», a-t-elle déclaré au cours d’une conférence de presse à la Maison du développement durable, à Montréal, hier.

Elle promet donc qu’un gouvernement péquiste, sous sa direction, ne fera pas d’exploration pétrolière, et notamment pour le pétrole de schiste.

Pas d’exploration

«Il n’y a pas avec moi d’exploration de pétrole, [...] ça inclut Anticosti», a-t-elle précisé lorsqu’interrogée à ce sujet.

«En 2050, on veut qu’il n’y ait plus d’émissions [de gaz à effet de serre], donc qu’on soit carboneutre au Québec», a-t-elle ajouté. Cette question fera toutefois l’objet d’une annonce ultérieure.

La candidate n’a pas voulu présenter d’emblée l’ensemble de son plan en environnement et n’a pas encore révélé sa stratégie concernant l’électrification des transports et la transition énergétique.

Milieux de vie

Elle s’est plutôt concentrée sur sa volonté de «réinventer» les milieux de vie avec notamment un fonds de 100 millions $ qui sera distribué aux villes.

Cet argent permettra d’améliorer le transport en commun, le développement des pistes cyclables ou l’établissement de commerces de proximité.

Elle propose aussi d’établir une norme afin de permettre, lorsque cela est possible, de faire du télétravail une journée par semaine afin de réduire les déplacements en voiture.