« Merci à tous ceux qui font qu'une culture existe »

Guy Nadon meilleur comédien de l'année

Tribune libre


À la dernière remise des Prix Gémeaux, le prix du meilleur comédien de l'année est allé à M. Guy Nadon. Dans son discours de remerciement, il a dit par analogie que la production d'un téléroman était un « truc choral » et que toute l'équipe en était "les enfants de chœur", belle comparaison s'il en est une, faisant appel à la foi héritée de nos parents qui résonne encore dans le cœur de bien des Québécois.
Il a terminé en disant tout simplement : « Merci à tous ceux qui font qu'une culture existe », ce qui suscita une vive réaction d'approbation de l'assistance. C'était à l'endroit des comédiens, créateurs et équipe technique, mais on pourrait élargir par extension l'affirmation à tous ceux qui la consomment et la font vivre cette vaste culture québécoise, c'est-à-dire vous et moi, le grand public.

Pour paraphraser M. Nadon, rendons hommage à tous les Québécois qui sont attachés à leur culture et qui tiennent à vivre dedans au quotidien.
Il y a mille et une façons de participer à une culture vivante comme la nôtre, que ce soit en regardant nos téléromans, talk-shows, bulletins de nouvelles, films, revues, livres, disques, spectacles, théâtre, arts visuels, danse, émissions culturelles, scientifiques ou de débats, etc.

Tous ces créateurs nous dévoilent leur vision du monde d'une façon qui reflète et éclaire ce que nous sommes profondément. Ce sont eux qui ont la vision la mieux adaptée, la plus fidèle, la plus près de nous qui nous fait comprendre notre monde d'ici, et le monde en général dans toute sa complexité. Nos artistes sont le miroir de ce que nous sommes et ce sont leurs oeuvres qui nous permettent d'évoluer individuellement ou collectivement. La culture d'un pays est un prisme qui aide à mieux voir l'essentiel à travers les yeux de ceux bénis par le don de l'inspiration.

Les artisans de la culture et leurs consommateurs s'unissent pour former un grand tout: le Nous.

Merci à M. Guy Nadon qui m'a inspiré ces quelques réflexions. À mon tour, je dis merci à tous ceux d'entre vous qui font que la culture québécoise existe dans toute la variété et la beauté de son efflorescence.
Être Québécois, c'est une question de participation active à la culture vivante qui nous parle, au quotidien.

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Réjean Labrie880 articles

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Réjean Labrie est natif de Québec. Il a fait une partie de sa carrière dans la fonction publique provinciale.

Il tire la plus grande fierté d’être un enraciné de la 11ème génération en sol natal. Son élan nationaliste se porte sur la valorisation de la culture québécoise et sur la préservation de l'identité culturelle québécoise et de sa démographie historique.

Il se considère comme un simple citoyen libre-penseur sans ligne de parti à suivre ni carcan idéologique dont il se méfie comme des beaux parleurs de la bien-pensance officielle.

L'auteur se donne pour mission de pourfendre les tenants de la pensée unique, du politiquement correct, de la bien-pensance vertueuse, toutes ces petites cliques élitistes qui méprisent le bon peuple.

Près de 900 articles publiés en ligne ont été lus un million et demi de fois par tous ceux qui ont voulu partager une réflexion s'étendant sur une période dépassant 15 ans. À preuve que l'intérêt pour une identité nationale québécoise affirmée ne se dément pas, quoi qu'on en dise.





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5 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    17 octobre 2013

    En tous les cas moi ça ne m'impressionne pas venant d'un comédien qui a reçu l'ordre du Canada en 2010 si je ne m'abuse. Ça ressemble plus à du têtage de repentant...

  • Yannick ST-Jacques Répondre

    18 septembre 2013

    "On comprend pourquoi les auteurs de Vigile le surnomment le squatteur sans-papier du site. L’indésirable s’incruste."
    Le "squatteur sans-papier"?C'est drôle, ça:en faisant une recherche de cette expression exacte sur Vigile,je n'ai pratiquement trouvé aucun exemple de cette expression...De plus,les seules fois où vous et l'autre membre du fameux "Labrie-fan-club-dehors-les-pas-blancs", Sébastien Beauchesne,vous êtes exprimés sur tout le site,ce ne fut strictement que pour louanger M.Labrie et dénigrer M.Maronani,avec étrangement le même style d'écriture,le même vocabulaire et surtout cette peur inexpliquable de vous trois de répondre à la moindre petite question de ma part qui a pourtant cherché à prouver honnêtement l'absurdité de certains propos en développant leur raisonnement jusqu'à la preuve de leur nature fautive...
    "Coudonc",M.Labrie, auriez-vous créé des supporters virtuels pour vous auto-supporter et vous auto-défendre?
    J'ai souvent vu ça sur plusieurs autres tribunes...

  • Archives de Vigile Répondre

    18 septembre 2013

    Bravo M. Labrie pour cet hymne bien senti aux artistes et à ceux qui savent les apprécier. L'amour de votre peuple est bien présent dans tous vos articles.
    D'autre part, l'indésirable M. Marouani (M. Négatif pour les intimes) dénigre comme toujours le peuple où il a émigré. Il ne peut jamais s'empêcher de jouer à l'Être supérieur qui a tout compris et sait mieux que quiconque ce qu'il faut faire.
    On comprend pourquoi les auteurs de Vigile le surnomment le squatteur sans-papier du site. L'indésirable s'incruste.
    François-Xavier Archambault

  • Alain Maronani Répondre

    16 septembre 2013

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Simon_Brault
    Simon Brault, auteur de l'essai
    Le facteur C: l'avenir passe par la culture précise...
    Les chiffres publiés sont d'ailleurs éloquents. L'an dernier, un Montréalais sur quatre a visité un musée. Par comparaison, près de la moitié de la population de Victoria a fréquenté ce type d'institution au cours de la même période. Mais les résultats de cette étude ne surprennent guère Simon Brault, également président de Culture Montréal et vice-président du Conseil des arts du Canada.
    «Ça fait mal un peu, mais ça confirme ce que je dis»
    En ce sens, M. Brault persiste et signe: bien que la métropole puisse se targuer d'avoir une offre culturelle diversifiée, il demeure difficile d'inciter les gens à venir s'asseoir dans les salles de spectacles ou encore de déambuler dans les musées.
    «Il faut toujours faire le rapport entre ce que l'on offre et ce qui est fréquenté, dit-il. Pour moi, une vraie métropole culturelle, c'est celle qui a l'offre, mais c'est aussi celle qui a une demande.»
    Les coupes incessantes dans les budgets des bibliothèques publiques, libéral ou PQ, le manque de mécènes, les budgets culturels en baisse partout finissent par avoir des conséquences dramatiques.
    Les paillettes de ce type de présentation font illusion, le festival de jazz est formidable, le reste de l'année le jazz de qualité est absent, pas de budget, etc...
    Lorraine Pintal qui se plaignait des coupures du gouvernement fédéral (60.000 $ sur 600.000 $), animatrice du TNM, qui se démène, n'arrive pas a boucler ses budgets et n'est plus capable d'avoir les locaux nécessaires au stockage des décors et des costumes...
    Lors du débat sur la politique du prix unique pour le livre il avait été souligné, a juste titre, que c'est au Québec que le nombre de livres achetés par famille au Canada est le plus faible...
    Les artistes ont des revenus de famine, les troupes de danse contemporaines survivent avec des bouts de ficelle, c'est vrai il y a une grande créativité, des gens, qui viennent de partout en passant, Ou sont les collectionneurs ? Ou sont les mécènes ?
    Ou est le public ? Collé à sa télévision ?
    On ne manque pas d'argent pour le Grand Prix du Canada ou la construction d'une patinoire...
    Palmarès des villes ayant la meilleure consommation culturelle par habitant :
    1- Victoria
    2- Saskatoon
    3- Regina
    4- Calgary
    5- Halifax
    6- St. John's (T.-N.)
    7- Edmonton
    8- Fredericton
    9- Winnipeg
    10- Toronto
    11- London
    12-Charlottetown
    13- Vancouver
    14- Québec
    15- Moncton
    16- Saint-Jean (N.-B.)
    17- Montréal
    18- Cap-Breton

  • Henri Marineau Répondre

    16 septembre 2013

    Chapeau, M. Labrie, pour cet hymne à la culture québécoise, un vent de fraîcheur sur le climat de tension qui règne actuellement sur le Québec en général et sur les pages de Vigile en particulier!