Geert Wilders reçoit le feu vert des autorités pour organiser un concours de caricatures de Mahomet

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Les Pays Bas refusent la censure islamiste

Le député néerlandais Geert Wilders s'est réjoui que les autorités aient autorisé l'organisation d'un concours de caricatures de Mahomet au sein du parlement. Une initiative par laquelle il entend défendre la liberté d'expression.


Le chef de file des souverainistes néerlandais, le député anti-islam Geert Wilders, fondateur du Parti pour la liberté (PVV), a annoncé sur Twitter avoir reçu l'accord des autorités pour organiser un concours de caricatures du prophète Mahomet cette année. Une idée qu'il entretient depuis longtemps mais qu'il n'avait, jusqu'à présent, jamais été en mesure de réaliser.


«L'agence de contre-terrorisme néerlandaise NCTV a donné son feu vert pour le concours de caricatures de Mahomet dans une salle sécurisé du PVV au parlement», a-t-il écrit, accompagnant son message d'un dessin réalisé par Bosch Fawstin, un Américain d'origine albanaise, anciennement musulman, qui a gagné un concours similaire organisé au Texas en mai 2015.


«La liberté d'expression est ce qu'il y a de plus important», a soutenu Geert Wilders dans son message pour expliquer son initiative.



Voir l'image sur Twitter




Geert Wilders@geertwilderspvv


Dutch Counter-terrorism Agency NCTV gives green light to Muhammad cartoon contest in secured PVV quarters of Dutch Parliament later this year.



So that’s what we’re going to do and organize! With cartoonist/ex-Muslim Bosch Fawstin!



Freedom of speech is most important of all!!




Le député, habitué des déclarations fracassantes, défend depuis son entrée en politique une ligne anti-islam, religion qu'il présente comme totalitaire. Lors des dernières élections parlementaires du pays en mars 2017, Geert Wilders avait notamment fait vœux de bannir le coran des Pays-Bas et de fermer les mosquées et les écoles islamiques.


Les caricatures du prophète de l'islam sont un point sensible pour beaucoup de musulmans, qui considèrent qu'il est interdit de le représenter. Les frères Kouachi, avaient justifié leur attaque contre Charlie Hebdo en janvier 2015, qui a fait douze morts dont cinq dessinateurs, en affirmant qu'ils avaient «vengé le prophète», cible récurrente de l'hebdomadaire satirique. Dix ans plus tôt en 2005, le quotidien de droite danois Jyllands-Posten avait publié une caricature de Mahomet qui avait déclenché l'ire des communautés musulmanes à travers le monde, ainsi que des émeutes de l'Asie à l'Afrique qui avaient fait une cinquantaine de victimes.