Extravagances pour un recteur! Est-ce un euphémisme? Certainement pas. En voilà un qui, comme Mme Thibault, dépensait sans compter.
En voici un qui a fait, qui fait et qui fera tout pour garnir son travail de luxe et de soins douillets. La misère, loin de moi, dirait-il! L'université de Montréal connaît de graves problèmes financiers mais il est grandement au-dessus de cela. Voilà un recteur qui aide ceux qui lui paient des factures salées, très salées. Plus il dépense, plus on le décore. Cherchez l'erreur!
Vogue la galère! Le recteur de l'Université de Montréal prônait en 2013, avec insistance, que les Québécois ne finançaient pas assez les universités. De son côté, par ses nombreuses dépenses souvent loin de ses fonctions, son VUS hybride Audi, les vols en première classe, son salaire de 414,000$ qui a monté de 60% parvenait à appauvrir l'université avec grande distinction. Ce n'est tout, ce recteur aura droit au controversé congé de ressourcement qui lui permettra de recevoir un an de salaire pour se ressourcer et réorienter sa carrière. Pourtant il est médecin! Après avoir accumulé pour 65,000$ de dépenses, pourtant il a le droit de voyager en classe affaires, on a prévu une voiture et un chauffeur lorsqu'il est à l'étranger. Si ce n'est pas un traitement princier, ça vous prend quoi?
Pour le remercier et le féliciter on l'a décoré de l’Ordre du Canada, le gouvernement français et l’Université de sciences politiques et de droit de Chine, Il siège aussi à de nombreux conseils d’administration, dont celui du 375e anniversaire de Montréal. De plus, il s’est rendu à Chicago et en Californie pour deux voyages en lien avec l’exercice de la médecine, même s’il ne pratique pas la médecine durant son mandat de recteur. Les deux voyages s’élèvent à 8904 $ au total, dont 589 $ pour les frais additionnels en première classe. L’Université lui a ainsi remboursé ses cotisations au Collège des médecins, à la Société française de radiologie, au Conseil des médecins, dentistes et pharmaciens du CHUM, à l’Association médicale du Québec et au Collège royal des médecins chirurgiens du Canada­­. Wow!
Pendant ce temps, les pauvres étudiants mangent dans les escaliers, ne reçoivent pas toujours l'encadrement nécessaire, les employés de soutien et le corps professoral ne verront jamais leur salaire monter de 60% en dix ans, ni ne voyageront en première classe payée. Est-ce la folie des grandeurs ou le syndrome Lise Thibault? Et vogue la galère!