La déflagration a eu lieu dans le centre de la ville de Trois-Rivières, tout près de la gare d'autocars et d'un hôtel.

La Presse Canadienne - Une explosion est survenue dans un centre de recrutement des Forces canadiennes à Trois-Rivières dans la nuit de jeudi à vendredi, sans faire de blessés.

La déflagration a eu lieu vers 3 heures vendredi matin. Elle a fait voler en éclats les portes vitrées de l'édifice situé à l'intersection des rues Saint-Georges et Badeaux. L'endroit est connexe à la gare d'autocars et à l'hôtel Delta.

La Sûreté du Québec confirme que l'endroit avait été la cible d'un appel à la bombe une vingtaine de minutes avant l'explosion. Cet appel a été logé directement auprès de la Sécurité publique de Trois-Rivières à 2h37.

Il semble que tous les édifices fédéraux seraient placés sous surveillance, mais cette information n'a pas été confirmée par les policiers.

L'enquête a été confiée à la Sûreté du Québec (SQ).

Un important périmètre de sécurité a été érigé autour de l'édifice. Les artificiers de la Sûreté du Québec ont été demandés sur les lieux.

----

L'attentat contre l'armée à Trois-Rivières est revendiqué

L'attentat perpétré contre le centre de recrutement des Forces armées canadiennes a été revendiqué par un groupe ayant pour nom La Résistance internationaliste.

Paule Vermot-Desroches - Le Nouvelliste

(Trois-Rivières) Un attentat à la bombe a été perpétré cette nuit contre le centre de recrutement des Forces arnmées canadiennes, au centre-ville de Trois-Rivières. L'attentat, revendiqué par un groupe s'appelant «Résistance internationaliste», n'a heureusement fait aucun blessé.

La bombe, possiblement placée entre les deux portes d'entrée du centre de recrutement, a explosé à 3h ce matin, faisant voler en éclat les vitres des portes jusqu'à près de 40 pieds de la bâtisse. Impossible pour le moment de savoir si l'engin a causé de lourds dommages à la structure de la bâtisse, mais aucune évacuation n'a été nécessaire.

Le groupe «Résistance internationaliste» a fait parvenir un communiqué ce matin au quotidien La Presse pour revendiquer l'attentat. Le groupe dit s'opposer aux pratiques et aux idéaux militaristes de l'État canadien et souhaite «s'assurer que les pouvoirs politique, économique et militaire ne poursuivent impunément l'entreprise d'endoctrinement justifiant leur aventure impérialiste», peut-on lire dans le communiqué.

Une enquête a été ouverte par la Sûreté du Québec et un large périmètre de sécurité paralyse actuellement le centre-ville de Trois-Rivières, autour de l'hôtel Delta, de la résidence La Sitelle ainsi que des terminus d'autobus de la Société de Transports de Trois-Rivières et d'autocar Orléans Express.

Les artificiers ainsi que les maîtres-chiens de la Sûreté du Québec fouillent actuellement le périmètre de sécurité à la recherche du moindre indice. Une arrestation a été faite sur place, mais le jeune homme arrêté ne serait nullement lié à l'attentat, selon la Sécurité publique de Trois-Rivières. Il a plutôt été arrêté pour entrave au travail des policiers.