J'aimerais réagir à un texte de Christian Gagnon titré [«Pauline: courtiser
avec tact et patience»->8637], paru sur Vigile le 3 septembre 2007.
Dans un premier temps, Claude-Charles Bocqueville de la Potherie a vécu de
1663 à 1736. Il séjourna à Québec seulement de 1698 à 1701 et les dates
que vous évoquez pendant lesquelles il aurait été contrôleur de la marine
et des fortifications à Québec: de «1698 à 1670», me sont
incompréhensibles, autant que ce que vous essayez de faire comme
rapprochement entre «les femmes de la Nouvelle-France», vues par ce
Monsieur, et une lointaine descendante de celles-ci, Pauline Marois.
Une autre affaire: c'est Nanette Workman, avec une traduction des paroles
de Patti Labelle dans une chanson intitulée «Lady marmelade», qui chantait
«Voulez-vous coucher avec moi, ce soir?». C'est pas George Thurston, ou
Boule Noire, comme c'est écrit dans votre texte.
Maintenant, pour revenir à votre thèse: si la politique est l'art du tact
et de la séduction, comme vous le dites si bien, beaucoup de femmes et même
certains hommes vous diront que la séduction est souvent empreinte de
mensonge et de déception...
Après 40 ans, le PQ n'a pas livré la marchandise et s'est habitué au pouvoir dans le cadre que l'on connaît.
En 1995, au lieu d'agir, Lucien Bouchard a achevé le PQ parce qu'il avait
peur de ne pas pouvoir se regarder dans le miroir. Depuis, le PQ est
impotent dans la défense du peuple québécois.
Le PQ tente de faire son mea culpa sur son abandon du peuple québécois en
s'insérant dans un champ déjà occupé par l'ADQ et en revenant sur ce
concept du nous désincarné.
À l'opposé, le message de ce nouveau parti qu'est le PI est direct et sans
équivoques, vous votez pour le PI et vous votez pour l'indépendance du
Québec, aussi simple que ça.
Quand ce sera aussi clair et franc au PQ, je songerai peut-être à y
revenir. Mais, honnêtement, je considère qu'il y a peu de chances pour un
changement aussi profond dans cette structure sclérosée qu'est devenu le
PQ.
De plus, je ne crois pas que quiconque des militants du PI se posent en
juges de l'authenticité du souverainisme de certains militants, quels que
soient leurs penchants politiques.
Mon approche spontanée serait plutôt d'inviter tous les militants
souverainistes ou indépendantistes à bien regarder ce que ce nouveau parti
aura à offrir avant de dire qu'il va diviser le vote indépendantiste, qui,
doit-on le rappeler, a été affaibli substantiellement par l'inaction
stupéfiante des aparatchiks du PQ dans bien des dossiers, en commençant par
l'éolienne et en passant par la défense de la langue français à Montréal.
Rappelez-vous que c'est Mme Diane Lemieux qui a affaibli l'Office de la
langue française sous le règne M. Lucien Bouchard et que ce n'est pas le PQ
qui va y changer grand-chose, surtout avec Pauline qui va prendre des cours
d'anglais pour mieux se faire comprendre dans son innocuité par les médias
des occupants.
Le charme c'est pour les crosseurs et les vendeurs. Je voudrais un peu
moins de charme et plus de clarté sur les enjeux devant nous.
En conclusion, je vous suggère de lire un texte de M. Alain Raby, titré
[«Allons droit au but»->8650], publié aujourd'hui sur le site Vigile.net.
Espérant vous rallier éventuellement au PI, M. Gagnon.
Daniel Sénéchal
Montréal
-- Envoi via le site Vigile.net (http://www.vigile.net/) --
Être clair
Après 40 ans, le PQ n'a pas livré la marchandise et s'est habitué au pouvoir dans le cadre que l'on connaît.
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1 commentaire
Archives de Vigile Répondre
4 septembre 2007Cher Monsieur,
Le PQ est un cadavre froid. Pauline se prépare à jeter la dernière pelletée de terre sur son cercueil. Les funérailles auront lieu bientôt. Je souhaite que les gens de Charlevoix participent à l'enterrement. Ce sera la merveilleuse façon de chanter son «libera».
Si le PI est ce qu'il prétend être et est ce qu'on en dit déjà, il ralliera vite 25 % de l'électorat. Et au prochain scrutin, le PI ne divisera pas le vote. Au contraire, il unifiera les indépendantistes qui reprendront courage on pourrait bien voir, enfin, à l'Assemblée nationale, les premiers députés indépendantistes du Québec
Nestor Turcotte
Matane