Et si on laissait la police faire son travail ?

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Le courage de nommer le réel, d’où viennent les armes !


Les fusillades entre gangs de rue sont devenues courantes à Montréal.


Inévitablement, des innocents finissent par mourir.


Forcément, beaucoup de commentateurs mettent leur grain de sel : que faire ?


Réalité


La litanie la plus courante relève de ce qu’on pourrait appeler un discours de travailleur social.


Plus d’argent, plus de fonctionnaires, plus de programmes, plus de parcs, plus de sports, plus d’options, plus de suivi, plus de gentillesse, et tout irait mieux.


Ce n’est pas entièrement faux si le but est d’éviter qu’un jeune verse dans la criminalité.


Vous remarquerez en passant que ces bonnes âmes se gardent bien de pointer du doigt les ravages de la monoparentalité et des pères absents.


Elles doivent être trop occupées à pérorer sur la masculinité « toxique ».


Mais que faire quand les jeunes sont déjà criminalisés, glorifient la violence, se prennent pour des Noirs américains ?


La solution est moins compliquée qu’on ne pourrait le croire.


Elle tient en un mot : répression. Certains trouvent ce mot affreux, pas moi.


Elle tient en une phrase : laisser la police faire son travail.





Je ne nie pas que l’on puisse améliorer la formation des policiers : 70 % des gens tombés sous les balles de la police au cours des 20 dernières années étaient des gens en crise et aux prises avec de graves problèmes de santé mentale.


Mais fondamentalement, un policier n’est pas un travailleur social.


Notre classe politique, nos médias, nos « experts » du monde universitaire font pourtant tout pour menotter la police.


Le pire est sans doute la négation bien-pensante d’évidences qui crèvent les yeux.


Mais on n’ose pas appeler un chat un chat de peur de passer pour un méchant raciste.


Pourquoi y a-t-il davantage d’interpellations dans certaines communautés ?


Parce qu’on y trouve davantage de criminalité.


Pourquoi certaines communautés sont-elles surreprésentées dans la population carcérale ?


Parce qu’on y trouve davantage de criminalité.


Imaginez le directeur de police ou le ministre ou le maire qui dirait cette vérité.


Il serait cloué au pilori pour racisme « systémique », apologie du « profilage », etc. 


D’où viennent ces armes qui inondent maintenant nos rues ?


Elles viennent des États-Unis et passent presque toutes par la réserve mohawk d’Akwesasne.


Tout le monde le sait, mais nos dirigeants craignent une crise politique avec les autochtones.


Que voulez-vous, ils ont tellement souffert qu’on n’ose plus évoquer le rôle de la frange criminalisée dans le trafic d’armes.


On préfère leur dire que Montréal fut jadis à eux !


Ordre


Dans les villes comme New York, où le crime violent a beaucoup baissé, on ne s’est pas bercé d’illusions naïves et on n’a pas fait dans le déni du réel.


On a sans doute dû y construire plus de terrains de soccer et de basket, mais on a surtout mis plus de policiers dans les rues.


Et on a fait comprendre qu’ils étaient là pour faire régner l’ordre, pas pour distribuer des bonbons ou faire de l’intervention communautaire.











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