Est-ce que le Conseil de presse du Québec peut faire quelque chose ?

Je suis écœuré des grandes manœuvre du groupe Gesca afin de favoriser le Parti Conservateur et de ni plus ni moins tenter de détruire la Bloc Québécois

Médias et politique

Comme plusieurs lecteurs de Vigile qui prennent la parole via la tribune libre, je suis écœuré des grandes manœuvre du groupe Gesca afin de favoriser le Parti Conservateur et de ni plus ni moins tenter de détruire la Bloc Québécois.
Saviez-vous que " le Conseil de presse du Québec a pour mandat de promouvoir le respect des plus hautes normes éthiques en matière de droits et responsabilités de la presse. Son action s’étend à tous les médias d’information distribués ou diffusés au Québec qu’ils appartiennent à la presse écrite ou électronique (radio, télévision, Internet). Le Conseil de presse du Québec est un organisme à adhésion volontaire, indépendant des autorités gouvernementales, ce qui lui confère l’autonomie nécessaire à l’accomplissement de sa mission. " (voir http://www.conseildepresse.qc.ca/)
Si l’on prend l’exemple de monsieur Mathieu Harkins (La Presse en campagne anti-Bloc ? Citer des faits mensongers, c’est ça l’objectivité), il apparaît clairement que le journaliste n’a pas appliqué les règles élémentaires du journalisme.
Les responsables de l’information de Gesca qui ont le mandat de couvrir la campagne électorale n’ont-ils pas bafoué " …le droit du public à l’information." ? Ne constatons-nous pas de " …présumés manquements à l’éthique journalistique." ?
Pour cette campagne-éclair, il est illusoire de faire changer les choses, mais pour discréditer un peu ce chien de garde de l’empire, il y a peut-être quelque chose à faire : rappeler aux souverainistes d’arrêter d’acheter les journaux de Gesca (j’en connais personnellement), et les convaincre de contribuer à la santé financière de Vigile à la place.
Benoît St-Denis


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5 commentaires

  • Raymond Poulin Répondre

    20 septembre 2008

    Le Conseil de presse du Québec, comme presque tous les conseils déontologiques administrés strictement par les membres de la profession qu'ils sont censés réguler, n'existe que pour donner l'impression qu'il défend le public. Voyez l'ensemble des plaintes qu'il a traitées. À moins que le cas ne relève d'une faute tellement évidente et grossière qu'il paraîtrait indécent de ne pas donner raison au plaignant, ce dernier en sort Gros-Jean comme devant. Nous sommes de bons gros naïfs. Comme presque partout ailleurs où existe de genre de régulation. Le terme “professionnel”? Cachez ce sein que je ne saurais voir...

  • Archives de Vigile Répondre

    19 septembre 2008

    Il existe de plus une ENTENTE SECRÈTE entre le groupe de presse Gesca et la société radio-canada (src). Entente que cette société refuse de rendre publique malgré le droit du public à l'information. C'est la raison pour laquelle, lorsque la src veux un point de vue journalistique extérieur, les commentateurs viennent presque toujours du groupe de presse Gesca(à environ 90%).
    Et quand les jounalistes radio-canadiens répondent aux critères de servilité et de docilité de leur maître, on les récompensent en les nommant lieutenent-gouverneur, ombudsman, etc...
    C'est ainsi que la src tente de laver le cerveau des québécois par la propagande politique inféodée au journalisme.
    La démocratie "canadian"? Une sinistre plaisanterie...
    Jacques L. (Trois-Rivières)

  • Archives de Vigile Répondre

    18 septembre 2008

    À la question, « Est-ce que le Conseil de presse du Québec peut faire quelque chose ? », la réponse est... oui, si une ou des plaintes sont déposées. Le Conseil de presse n'agit que sur plainte. Su moins, il s'en est contenté jusqu'à maintenant.
    Pas évident de piloter une plainte... j'en sais quelque chose, des semaines de travail ( Voir Dossier Rabaska - Luc A VS JdQ Blâme contre le JdQ-Journal de Québec relatif au cumul des genres journalistiques ). Il faut savoir la plaider ou apprendre à le faire. Le Conseil ne plaide pas, ne fournit aucun conseil, comme l'aide juridique pourrait le faire. Si le plaidoyer n'est pas conforme à l'article de la déontologie qu'il faut ou aurait fallu argüer, même si un autre article aurait pu valider la plainte, elle sera rejetée. Tout pour ne pas blâmer les médias. Et encore ! Quand une plainte est retenue, la décision du Conseil ne sera pas répercuté dans les médias. Ou si peu et des mois voire une ou deux années après les faits en comptant la procédure d'appel. Si on se rend jusque là. De plus, ses décisions ne sont pas exécutoires, leur application est laissée à la discrétion des médias.
    Il faudrait une nouvelle loi et des moyens beaucoup plus conséquents pour que le Conseil de presse lui-même se saisisse de l'analyse de la couverture médiatique ne serait-ce que pendant une période électorale par exemple. Pour le moment, il ne peut se pencher que sur une plainte, portant sur un seul cas. Au cas par cas. Ce qui ne permet pas de donner un portrait d'ensemble qui pourrait prendre en considération non pas un seul article, mais une période de temps donné portant sur un sujet donné. Une énorme tâche quant à la recherche et la documentation.
    Il serait temps de s'attaquer à cette question. Par exemple en réunissant un comité d'experts capables de procéder à une analyse de contenu scientifique et impartiale, capable d'être ensuite utilisée pour déposer une plainte documentée et argumentée selon la déontologie journalistique. Avis aux intéressés. Un fond pourrait être créé à cet effet. Avis aux intéressés.
    Luc A.

  • Archives de Vigile Répondre

    18 septembre 2008

    Bonjour M Saint-Denis,
    lisez ce petit texte que j'ai envoyé à La Presse, il y a déjà 28 ans.
    C’est avec un plaisir inouï que je vous annonce que je ne renouvelle pas mon abonnement. La Presse est d’une telle « partisanerie »! Adieu à vos éditorialistes marionnettes idiots, insipides. Adieu à Lemelin (Les Plouffes) créateur pisseux. Adieu à Power Corporation pro-Canada en ruine.
    En conséquence, rien n'a changé et rien ne change. Prenez note aussi que je considère la SRC guère mieux. La SRC, elle, se doit d'être beaucoup plus subtile, et en ce sens, elle est vraiment vicieuse. Il y a trente ans, on disait que la SRC était pleine de séparatistes. Les anglos colonisateurs par excellence de la Terre y ont vu.
    De Saint-Irénée avec la rage au coeur

  • Archives de Vigile Répondre

    18 septembre 2008

    Si le Groupe Gesca boycotte les souverainistes, faudrait que les souverainistes boycottent Gesca. Oeil pour oeil, dent pour dent.
    Il y a le Journal de Montréal et celui de Québec qui ont une très grande diffusion et qui sont très correct avec plusieurs reportages sur l'état du français à Montréal. Ils donnent de la place à plusieurs chroniqueurs souverainistes.