Mais qu’est-ce donc que cette histoire que nous raconte Sylvain Mallette, le président de la Fédération autonome de l’enseignement (FAE), en ce qui a trait au fait, comme il dit, que les enseignants n’ont pas la même forme d’autorité que les policiers auprès des élèves ?
De quelle autorité parle-t-on ?
L’autorité d’un enseignant est en premier lieu morale, puis dans sa capacité à tenir une discipline dans sa classe. Il a de l’influence sur la pensée des élèves et lorsqu’il porte un signe religieux, il doit s’attendre à recevoir un tas de questions de la part des élèves.
Un signe religieux porté par un professeur est en contradiction avec la volonté laïque que l’on veut donner à l’école.
La situation actuelle relève beaucoup plus du laisser-aller que du droit acquis.
C’est l’attentisme flou du gouvernement sortant libéral, entourant toute cette question, qui nous place actuellement dans cet imbroglio.
Les enseignants représentent « l’État et la transmission des valeurs citoyennes », et ils sont appelés à un droit de réserve tant du côté politique que du côté religieux.