Ce matin, en feuilletant mon Centpapiers, je suis tombé sur cette opinion de Renart Léveillé intitulé: QuébecOR : la grenouille qui s’est faite plus grosse que le boeuf… que l'on retrouve à: http://www.centpapiers.com/quebecor-la-grenouille-qui-s%e2%80%99est-faite-plus-grosse-que-le-boeuf/86043.
Bien que je sois assez d'accord avec les propos qu'il tient, il n'en demeure pas moins que la joie que lui a procuré cette émission de Radio-Cadena m'a quelque peu interpellé.
Aussi, je me suis empressé de lui faire parvenir un commentaire que je partage avec vous.
En effet, émission intéressante dans le genre "PKP bashing". À quand, chez Enquête le même genre d’émission concernant notre autre média-magnat: Paul Desmarais, monsieur Gesca.
Je retiens surtout de cette émission, le fait que PKP occupe largement l'avant-scène.
C'est normal, Desmarais a déjà envahi l'arrière-scène.
Nos deux protagonistes procèdent sensiblement de la même philosophie éditoriale. à la différence que PKP n'oeuvre, lui, qu'ici. Tandis que Power, lui, n'agit, souvent secrètement, ici que pour promouvoir ses intérêts internationaux.
Il y aurait pourtant de beaux sujets à traiter auxquels Power, qui incidemment est, via Gesca "partenaire" de Radio-Cadena, s’adonne.
Pensons au travail forcé des Birman, la fraude dans laquelle la Banque BNP-Paribas, actionnaire de Pargesa (au 16 mai 2011, 9 608 800 actions au porteur) a trempé aux profits de Total (elle y détient 0,6% des actions) contrôlé par les intérêts de ce même Desmarais via Pargesa dans le programme Pétrole contre nourriture imposé à l'Irak par l'ONU, sans compter les mirifiques 35% du pétrole lybien que vient de lui octroyer le très démocratique CNT. Ce même Total SA qui profite des largesses des potentats Yéménite à la hauteur de 39,62% des revenus du pétrole en tant que "leader technique". Total Canada et les sables bitumineux etc…
En terminant, je vous laisse avec une citation de Yves Michaud, actionnaire de Power Corp:
"«Ils n'ont même besoin de le demander. La Presse sait très bien ce qu'elle doit faire pour protéger les intérêts de ses patrons». Si ça c’est pas de la dictature éditoriale…
Votre image du Tartuffe m'a incité à vous faire parvenir ce commentaire.