Ce texte, d’abord pressenti un commentaire au très bon texte de M. Pomerleau, Un signe des temps, s’étant avéré trop long , est donc soumis en tant qu’article sur la Tribune Libre de Vigile.
Ainsi, la madame, est membre du Conseil de Garda depuis 2006.
J'avais lu il y a quelque temps que Garda, le transporteur de valeurs et gardien de sécurité était aussi impliqué dans le mercenariat international, un Blackwater bien de chez-nous en somme.
Une brève recherche effectuée sur Blackle : les mercenaires de Garda, m'a amené à : http://www.lapresse.ca/international/moyen-orient/201202/21/01-4498086-les-nouveaux-mercenaires.php où M. Crétier, le pdg, défend sa compagnie en disant qu'ils ne font pas la guerre, mais qu'ils participent à la "reconstruction" après le fait en assurant la sécurité.
Sur le site Gardaglobal.com à la page "Services de protection Internationaux", on peut lire:
" En tant que signataire fondateur du code de conduite international des agences privées de sécurité, nous sommes considérés comme un partenaire responsable et fiable avec notre clientèle provenant notamment des corps diplomatiques, des gouvernements, des agences de développement et des sociétés pétrolières et gazières".
L'autorégulation, ça vous dit quelque chose?
L'article cité plus haut, comme exemple d'application de cette sécurité internationale, dit:
" Mais Faiza Patel, présidente du Groupe de travail sur l'utilisation des mercenaires de l'ONU, estime que l'autorégulation ne suffit pas. Son groupe recommande l'adoption de règles internationales contraignantes pour contrôler les activités des firmes de sécurité privées.
Parce que l'industrie n'est pas réglementée, nous avons été témoins de plusieurs cas de violation des droits de la personne, surtout en Irak et en Afghanistan, explique Mme Patel, jointe à New York. C'est toujours très difficile de poursuivre les responsables en justice.
Elle cite en exemple le massacre de la place Nisour, à Bagdad, par des employés de la firme américaine Blackwater en 2007. Dix-sept civils avaient été arrosés de balles. «Cela fait cinq ans, et il n'y a toujours pas eu de procès contre les cinq gardiens impliqués» ".
Mais revenons à ce fleuron québécois qu'est Gardag World, car c’est bien là sa dénomination, qui oeuvre dans la sécurité "pétro-gazière".
Le 28 janvier dernier, Fabrice de Pierrebourg, employé Gesca, nous apprenait à : http://www.lapresse.ca/actualites/201301/27/01-4615595-zones-a-risque-garda-recrute-un-autre-ex-militaire.php que Garda embauchait " l'ex lieutenant-colonel Andrew Zdunich qui deviendrait le responsable des opérations de Garda en Libye. La firme y serait bien implantée avec des contrats de protection pour des multinationales ".
Ben oui, en Lybie, là où la Total de la famille à la madame a reçu, cadeau de Sarkozy, un juteux contrat d'exploitation pétrolière. Le monde est-tu assez p'tit toé!
Plus loin, M. de Pierrebourg cite un exemple de ce que autorégulation appliqué signifie pour Gardaglobal.
" Garda World n'a pas été épargnée par la polémique. Il y a un an, La Presse avait recueilli le témoignage critique d'un rescapé d'un enlèvement survenu à Bagdad, en 2007. Peter Moore, un Britannique, avait été kidnappé avec ses quatre gardes du corps de Garda World, Britanniques eux aussi. Il avait été libéré en 2009, mais les employés de Garda World avaient tous été exécutés. Pour Peter Moore, Garda World a abandonné ses employés à leur triste sort, ce que réfute Stéphan Crétier ".
Faut-il comprendre que Gardaglobal, qui rime avec Total en passant, offre des services de protection autorégulés à leurs clients et rien qu'à eux?
Pour terminer, M. de Pierrebourg nous apprend par ailleurs que " dans l'organigramme de Garda World, on remarque aussi le nom de l'amiral américain Eric T. Olson, un ex-commandant des forces spéciales navales. Ce «Navy seal» a été décoré pour sa participation à l'opération de Mogadiscio, en Somalie, en 1993 (immortalisée dans le film Black Hawk Down). Il a aussi participé à la planification du raid qui a mené à l'élimination d'Oussama ben Laden au Pakistan ".
Y aura eu au moins un "rescapé" de cette opération médiatique.
André Lemay
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2 commentaires
Archives de Vigile Répondre
27 octobre 2013Après les coups de la Brink's et les coups de Gesca voilà les coups de Garda . Voilà l'histoire du POWER colonial qui se répète au Québec et dans le monde entier .
Francis Déry Répondre
26 octobre 2013Qui est ce Stéphan Crétier?
Avant de fonder Garda, il n'était qu'un simple agent de sécurité. Il s'est fait renvoyer parce qu'il fut pris plusieurs fois à dormir sur son quart de garde.
Comment a-t-il pu fonder Garda et croître exponentiellement?
Selon son ancien boss, il n'est qu'une marionnette avec un dossier vierge qui a permis à la Mafia (la famille Gambetti selon lui) de démarrer une nouvelle agence de sécurité sous leur contrôle total. Les contrats se sont mis à pleuvoir comme si sa croissance fulgurante était programmée, ce qui est loin d'être le cas de la plupart des agences de sécurité, BCIA exclue.
Puis Garda a vu grand avec Garda World/Garda Global. En achetant Vance Security USA, c'est dans le mercenariat et le conseil militaire qu'il s'est lancé, avec les relations occultes du Pentagone et des réseaux trilatéralistes/Bilderbergistes. Est-ce le hasard des affaires ? Je n'y crois pas du tout.