Ce n’est pas peu dire mais j’ai quelquefois l’impression que le journal Le Devoir, à certains moments devient pire que La Presse au niveau de la propagande. Aujourd’hui, mardi 23 août 2011, le décès de Jack Layton, aussi triste soit-il pour sa famille et ses proches, s’est mérité presque tout le premier cahier du Devoir. On en finit plus de l’encenser. Je veux bien qu’il ait eu de grandes qualités mais en faire l’apologie à ce point est très suspect. Quelles ont été ses si extraordinaires actions pour le Québec?....à part le fait qu’il a servi d’exutoire au ras le bol des Québécois vis-à-vis les lamentables politiques du PQ et du BLOC? Rien à ma connaissance. Il n’a jamais rien fait pour le Québec et n’a pas eu le temps de démontrer qu’il le pourrait. Pourquoi tout ce branle-bas médiatique pour lui? La réponse est pourtant claire, les médias contrôlés. Il y a quelques jours, Gil Courtemanche est lui aussi décédé. Il écrivait d’excellents articles dans Le Devoir, un des rares qui disait le fond de sa pensée. Il a eu droit à la une du Devoir et à quelques articles mais rien comparé à ce bon Jack. Pourtant Gil Courtemanche à produit pour le Québec bien sûr des articles de fond dans Le Devoir mais aussi des livres et même un texte qui a servi de scénario de film et Jack Layton lui, un politicien canadien, bien sûr fédéraliste qui n’a jamais rien fait pour le Québec, au contraire, et on l’encense de cette façon. Ça sent le p’tit canadien-français qui plie l’échine honteusement devant le ROC, c’est indigne et révoltant un peu comme l’article d’Antoine Robitaille du même acabit sur le MNQ toujours dans Le Devoir.
Mme. Marois et ses valets refusent de s’associer au MNQ parce qu’il y a des extrémistes dans ce groupe. À leur sujet le mot minable est un euphémisme. Bien sûr que pour la Marois et sa cour, est traité d’extrémiste toute personne qui se tient debout et s’exprime hors de la ligne du parti, de son parti. C’est évident, surtout dernièrement, le PQ s’écrase, ne fait rien, ne défend rien, ne propose rien ou plutôt une vague ‘’gouvernance’’ sans colonne vertébrale, rien, rien et encore rien. Tout ce qui bouge devient alors pour eux, suspect. Ces péquissssses n’ont pas encore allumé à la défaite sous la houlette du bon Jack, ils croient encore aux contes de fées, au miracle de l’orthodoxie péquisssse, usé à la corde et c’est de ça dont la population de veut plus. C’est pourtant clair.
Ivan Parent