Référendum et souveraineté

Dialogue autour de la vidéo de Jean-Claude Pomerleau: le défi du réel: la force prime le droit

l'Illusion du référendum cache une réalité brutale

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Tribune libre




    • Dialogue autour de la vidéo de Jean-Claude Pomerleau:le défi du réel: la force prime le droit

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    • Danielle Do écrit:  Alors, on fera comment pour l'indépendance? Aller chercher des pouvoirs petit à petit comme le souhaite Bastien? On a déjà joué à ce jeu-là et perdu.



       



      Yvonne Desilets écrit:  Danielle Do Allez écouter la vidéo de JCPOMERLEAU...tout est là



         

      Danielle Do écrit:  Oui et il ne m'a convaincue de rien. Quoi qu'on fasse, le Canada nous mettra des bâtons dans les roues, on le sait. Dénoncer des juges et défendre la loi 21, ça paraît bien mais ça ne fera pas du Québec un pays.

       

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      Eric Roy https://vigile.quebec/.../le-defi-du-reel-la-force-prime...



       

      VIGILE.QUEBEC



       

      Le défi du réel : La force prime le droit





       



       



      Hélène Goulet écrit.  Cette analyse de Jean-Claude Pomerleau est fort éclairante. Comme Ottawa ne joue pas "faire play " ne faut-il pas trouver une autre approche que celle du référendum? Pouvons-nous encore une fois nous payer le luxe d'être naïfs et trompés? Je ne crois pas. Poursuivre l'élaboration de notre société distincte à tous égards et plus encore la projection du pays, avec un cadre de travail, voir à s'approprier et ses leviers et ses outils n'est jamais perdu. La vision constructive de Frédéric Bastien mérite certainement qu'on s'y intéresse.

       



      Danielle Do écrit. Hélène Goulet - Ce n'est pas perdu mais ça ne mène pas à l'indépendance. Ça restera toujours qu'une projection de pays.

       



      Robert Barberis-Gervais  écrit. Danielle Do le problème c'est que le référendum à la Claude Morin ne mènera pas à l'indépendance. C'est la démonstration magistrale que fait Pomerleau. J'ai déjà écrit et je me répète, que le référendum a été un moyen utilisé pour prendre le pouvoir et non pour réaliser l'indépendance. Voter pour nous maintenant et demain on fera un référendum: c'est l'essentiel de l'étapisme qui a débuté par une carte de rappel un peu avant les élections du 29 octobre 1973.



       



      Danielle Do écrit:  Robert Barberis-Gervais Je n'ai rien vu de magistral dans la démonstration de P. Et n'ai pas entendu une option de remplacement du référendum qui ferait du Québec un pays.

       



      Robert Barberis-Gervais écrit: Je trouve légitime votre exigence d'une option de remplacement du référendum. Parce que vous ne voyez pas d'option de remplacement, vous avez de la difficulté à admettre que le référendum ne fera pas du Québec un pays. Or c'est ce que démontre Pomerleau: le référendum ne fera pas du Québec un pays. Je pense qu'il a raison dans sa critique radicale de l'étapisme. Commencez par admettre cela. Pomerleau articule très bien ce que Pierre Drouilly et moi avions écrit dans "Les illusions du pouvoir". Le texte s'intitule: "Après sept ans d'étapisme" publié dans Le Devoir du 11 juin 1980 après le référendum du 20 mai 1980. Présentation du texte: "l'étapisme consiste à diluer et à occulter l'objectif de l'indépendance à travers des étapes comme "le bon gouvernement" en 1976 et "le mandat de négocier". Cet article dénonce l'étapisme que Claude Morin a su imposer au gouvernement Lévesque." Je dois avouer que j'ai trouvé dans notre texte des accents qui se rapprochent de la déclaration de Catherine Fournier du 11 mars 2019 reprise dans son livre "Le projet Ambition Québec', octobre 2019.





      Dialogue autour de la vidéo de Jean-Claude Pomerleau: le défi du réel: la force prime le droit



      Danielle Do écrit: Alors, on fera comment pour l'indépendance? Aller chercher des pouvoirs petit à petit comme le souhaite Bastien? On a déjà joué à ce jeu-là et perdu.



       





      Yvonne Desilets écrit: Danielle Do Allez écouter la vidéo de JCPOMERLEAU...tout est là

       



    • Danielle Do écrit: Oui et il ne m'a convaincue de rien. Quoi qu'on fasse, le Canada nous mettra des bâtons dans les roues, on le sait. Dénoncer des juges et défendre la loi 21, ça paraît bien mais ça ne fera pas du Québec un pays.

       

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    • Eric Roy https://vigile.quebec/.…/le-defi-du-reel-la-force-prime...

       

      VIGILE.QUEBEC



      Le défi du réel : La force prime le droit

       





       



       

       

    • Hélène Goulet écrit. Cette analyse de Jean-Claude Pomerleau est fort éclairante. Comme Ottawa ne joue pas "faire play " ne faut-il pas trouver une autre approche que celle du référendum? Pouvons-nous encore une fois nous payer le luxe d'être naïfs et trompés? Je ne crois pas. Poursuivre l'élaboration de notre société distincte à tous égards et plus encore la projection du pays, avec un cadre de travail, voir à s'approprier et ses leviers et ses outils n'est jamais perdu. La vision constructive de Frédéric Bastien mérite certainement qu'on s'y intéresse.

       

       

    • Danielle Do écrit. Hélène Goulet - Ce n'est pas perdu mais ça ne mène pas à l'indépendance. Ça restera toujours qu'une projection de pays.

       



    • Robert Barberis-Gervais écrit. Danielle Do le problème c'est que le référendum à la Claude Morin ne mènera pas à l'indépendance. C'est la démonstration magistrale que fait Pomerleau. J'ai déjà écrit et je me répète, que le référendum a été un moyen utilisé pour prendre le pouvoir et non pour réaliser l'indépendance. Voter pour nous maintenant et demain on fera un référendum: c'est l'essentiel de l'étapisme qui a débuté par une carte de rappel un peu avant les élections du 29 octobre 1973.



       



    • Danielle Do écrit: Je comprends que M. Pomerleau est votre ami, M. Barberis-Gervais, mais je n'ai rien vu de magistral dans sa démonstration. Et n'ai pas entendu une option de remplacement du référendum qui ferait du Québec un pays.

       

       

    • Robert Barberis-Gervais écrit: Danielle Do vous êtes aussi mon amie. Je trouve légitime votre exigence d'une option de remplacement du référendum. Parce que vous ne voyez pas d'option de remplacement, vous avez de la difficulté à admettre que le référendum ne fera pas du Québec un pays. Or c'est ce que démontre Pomerleau: le référendum ne fera pas du Québec un pays. Je pense qu'il a raison dans sa critique radicale de l'étapisme. Commencez par admettre cela. Pomerleau articule très bien ce que Pierre Drouilly et moi avions écrit dans "Les illusions du pouvoir". Le texte s'intitule: "Après sept ans d'étapisme" publié dans Le Devoir du 11 juin 1980 après le référendum du 20 mai 1980. Présentation du texte: "l'étapisme consiste à diluer et à occulter l'objectif de l'indépendance à travers des étapes comme "le bon gouvernement" en 1976 et "le mandat de négocier". Cet article dénonce l'étapisme que Claude Morin a su imposer au gouvernement Lévesque." Je dois avouer que j'ai trouvé dans notre texte des accents qui se rapprochent de la déclaration de Catherine Fournier du 11 mars 2019 reprise dans son livre "Le projet Ambition Québec', octobre 2019.



    • Ma conclusion.



    • Message aux aspirants au poste de chef du Parti québécois. La réalité, c'est que le Canada vis-à-vis la nation  québécoise est exactement comme l'Espagne qui nie la démocratie de la nation catalane. Si vous pensez que le Canada est mieux que l'Espagne, prière de nous en faire la démonstration. Ce qu'il y a de plus néfaste quant à l'illusion référendaire, c'est qu'elle nous empêche de voir cette réalité brutale. Voilà pourquoi le piège du référendum est le coronavirus de la démocratie québécoise et du mouvement indépendantiste. 

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1 commentaire

  • Jean-Claude Pomerleau Répondre

    7 avril 2020

    Merci de vos commentaires, précis et critiques, une contribution pour faire avancer la compréhension de ce qu'exige le projet souverainiste.

     

    Je précises que l'éclairage de la situation contenue dans la capsule (Le défi du réel)  résulte d'un travail de recherches et d'échanges (parfois très critiques) d'une petite équipe à l'intérieur de Vigile. Et il s'agit donc de la doctrine politique du site, laquelle résulte d'une lecture géopolitique, discipline qui fait de l'État l'objet premier de son étude.

     

    Donc le fondement de la position de Vigile est de faire le constat que, le projet de souveraineté, est d'abord et avant tout une affaire d'État; et non de débat d'idée sur le thème de l'idéalisme démocratique. Ce constat est fondamental pour changer de cadre stratégique.

     

    À cet égard la capsule n'aborde pas sur le fond le nouveau cadre stratégique, quoique je l'ai abordé dans d'autres capsules (Youtube, chaine : Vigile Québec).

     

    Ce nouveau cadre stratégique se résume simplement à l'édification de l'État, sans égard à ce que pense Ottawa. Dans un premier temps, doit mener, au redressement national  (Constitution d'État, nationalisme économique etc).

     

    Comprendre qu'il faut bâtir le rapport de forces du Québec ; parce qu’ultimement le changement de statut de l'État (de province à État souverain ) résulte d'un rapport de forces favorable. 

     

    Cette montée en puissance de l'État du Québec aura une incidence sur la reconnaissance statutaire par Ottawa du droit à l'autodétermination du Québec. La stratégie souverainiste pour faire reconnaître ce droit est simple : imposer et non négocier la reconnaissance statutaire de la nation et de l'État du Québec par Ottawa ! Un retour à la stratégie de Daniel Johnson (Égalité  ou indépendance, documenté dans sa biographie de Pierre Godin )

     

    Encore un fois merci pour vos commentaires.

     

    JCPomerleau