250 000 fois "non"!

Des citations percutantes

Tribune libre

Les 250 000 manifestants qui se sont mobilisés au centre-ville de Montréal le 22 avril à l’occasion du Jour de la Terre et ce, malgré une température maussade, sont venus clamer à hauts cris leur frustration et leur déni envers les politiques scandaleuses des élus fédéraux et provinciaux.
Ces milliers de Québécois en colère sont venus crier 250 000 fois « non », entre autres, au retrait du Protocole de Kyoto, à l’exploitation du gaz de schiste, à la réfection de Gentilly-2 et au Plan Nord de Charest.
À cet effet, à travers tous les commentaires que j’au pu lire sur cet événement, j’ai voulu faire ressortir certaines citations percutantes qui décrivent fort bien les dessous d’une mobilisation aussi révélatrice du sentiment de rejet des politiques actuelles des deux paliers de gouvernement et de l’élan de changement qu’elle suscite dans l’ensemble de la population québécoise.
« Je pense qu’il y a de quoi qui commence, qu’on cherche depuis plusieurs années c’est où qu’on se croise, qu’on cherche à définir la québécitude et à trouver une affaire qui nous ferait sortir dans la rue, quelque chose autour duquel on serait game de se rassembler. Il y en a qui disaient que ça prenait une coupe Stanley, mais aujourd’hui, on est sortis. Ça donne à espérer » Fred Pellerin
« Ce rassemblement massif témoigne également d’un ras-le-bol généralisé […] C’est le retour de la conscience citoyenne […] C’est le temps de dire qu’on n’en veut plus, de gouvernements qui nous trompent, qui trichent » Michel Rivard
Mais, la réplique la plus percutante revient, à mon sens, à Françoise David :
« Ce qu’on revendique en ce moment, aussi, c’est que les jeunes d’aujourd’hui puissent respirer l’odeur des fleurs plutôt que l’odeur des gaz de la répression. C’est beaucoup mieux pour leur santé et pour la santé de la population »
Des paroles qui risquent malheureusement de tomber dans les oreilles des sourds puisque les représentants des conservateurs fédéraux et des libéraux provinciaux brillaient…par leur absence, en cette journée de contestation envers leurs politiques rétrogrades attaquant de plein front l’avenir de notre planète et de ses habitants.
Encore une preuve que le débat doit se transporter dans la rue, auprès des citoyens, si nous désirons qu’il puisse être entendu, un jour, par des politiciens qui sauront y prêter une oreille attentive et le traduire concrètement dans leurs gestes!
Henri Marineau
Québec

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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





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