Dans un de mes articles publié sur cette tribune le 7 mars 2011, intitulé « À propos de notre jeunesse sur les bancs d’école », je déplorais, entre autres, la dichotomie qui se manifeste souvent entre les milieux scolaire et familial, lançant en ces termes une invitation aux parents et au personnel de l’école :
« Dans cette perspective, il est plus que temps que parents et éducateurs s’assoient ensemble et déterminent les valeurs fondamentales qu’ils désirent intégrer dans un projet de partenariat articulé entre les parents et l’école. »

Ce portrait négatif est-il attribuable au fait qu’il provient d’une école en milieu défavorisé? Mme Maranda réplique que la deuxième partie de la recherche, présentement en cours, tend à démontrer des résultats comparables d’une école à l’autre, peu importe le milieu.
Dans ces circonstances, il ne faut pas s’étonner que 20% des nouveaux enseignants abandonnent la profession au cours des cinq premières années!
À mon sens, il est urgent que l’école soit remise entre les mains des principaux intervenants en éducation, soit l’équipe-école et les parents!
Pour ce qui est des ressources humaines et matérielles inhérentes aux problèmes engendrés par les élèves éprouvant des besoins particuliers, il appartiendra alors au gouvernement de dégager les fonds nécessaires… selon moi, le rôle prioritaire qu’il devrait jouer et ce, pour le plus grand bien des enseignants et le meilleur épanouissement de notre jeunesse sur les bancs d’école!
Dans cette ligne de pensée, je suggère à notre génération montante d’œuvrer, en harmonie avec les agents locaux de l’éducation, à la ré-appropriation de l’école par le milieu environnant. En ce sens, je propose une sixième piste de solution aux jeunes Québécois, soit de redonner l’école à son milieu.
Henri Marineau
Québec
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