Alors que la diminution des travailleurs du chantier naval Davie ne cesse de s’accroître, moins de 3 % des contrats de la Stratégie nationale de construction navale ont été attribués au chantier naval de Lévis.
Questionné à ce sujet lors de sa visite dans la région de Québec auprès de gens d’affaires, le premier ministre Trudeau, adoptant son style louvoyant habituel, a jeté le blâme au précédent gouvernement conservateur de Stephen Harper qui a attribué des contrats à Vancouver et à Halifax en négligeant la région de la Capitale-Nationale, tout en ajoutant que le Canada ne pouvait pas être perçu comme un État qui déchire des contrats déjà signés lorsqu'un nouveau gouvernement est élu.
Une réponse laconique qui illustre à n’en pas douter le désengagement du gouvernement Trudeau qui dénote à quel point, dans les faits, le chantier Davie incarne la vache maigre du fédéral.
À titre d’exemple, Justin Trudeau a déclaré devant son auditoire qu'il cherchait des moyens de fournir plus de travail au chantier naval, mais qu'un deuxième navire de ravitaillement n'était tout simplement pas nécessaire pour le moment. Et pourtant, aux yeux des fournisseurs du chantier naval, « il est nécessaire que le Canada soutienne ses troupes dans l'Atlantique » … Qu’à cela ne tienne, M. Trudeau a tranché!
Licenciement massif à la Davie...
https://www.journaldequebec.com/2018/08/30/la-davie-prevoit-licencier-400travailleurs
Les « gains d'efficacité » de Legault
L’ensemble des ministères du gouvernement Legault auront un prix à payer pour pouvoir réaliser la pléiade de promesses faites par la Coalition avenir Québec en campagne électorale. C’est du moins le sens de la directive que le premier ministre a fait parvenir à chacun des ministres de son caucus en les invitant à réaliser des « gains d’efficacité » de l’ordre de 838 millions de dollars et ce, sans nuire aucunement aux services à la population.
À titre d’exemples de mesures qui pourraient être prises pour rencontrer ces objectifs, M. Legault a cité, entre autres, l’instauration de meilleures pratiques d’approvisionnement, une amélioration de la gestion en informatique, l’accroissement des dividendes versées par les sociétés d’État à l’État, une évaluation de certains programmes de l’État, favoriser l’attrition dans l’administration publique, un ménage dans la bureaucratie et des coupures dans la « paperasse ».
Toutefois, François Legault a bien insisté sur le fait que les Québécois ne revivront pas la rigueur budgétaire du gouvernement précédent, répétant à maintes occasions que « d’aucune façon ça ne va affecter les services ».
Pour terminer, je laisse la parole à la vice-première ministre, Geneviève Guilbault : « On a reçu effectivement chacun dans nos ministères des cibles de réduction… mais, appelons ça de réaménagement des dépenses pour être capable de dégager des marges de manoeuvre à l’intérieur des enveloppes qui sont déjà disponibles ». Reste à espérer que ce « réaménagement des dépenses » saura rapporter les dividendes fixés par le premier ministre, soit 838 millions $...sans affecter, bien sûr, les services aux Québécois!
https://www.msn.com/fr-ca/actualites/quebec-canada/legault-estime-«raisonnable»-déconomiser-838-millions-en-un-an-sans-nuire-aux-services/ar-BBSV8Ps?ocid=spartandhp
Henri Marineau, Québec
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