M. MacKay était de passage en comité parlementaire jeudi pour expliquer les clarifications qu’il veut apporter à la Loi sur la Cour suprême afin d’éviter que ne se reproduise le cafouillage entourant la nomination du juge Nadon. Il s’est fait demander par l’opposition néodémocrate s’il n’avait pas peur d’avoir désigné un juge qui n’apparaissait pas sur la liste des quatre recommandations soumises par Québec. « Je ne suis pas le moindrement effrayé, a répondu le ministre. De dire que le gouvernement du Québec ne sera peut-être pas d’accord avec quelque chose que le gouvernement fédéral fait revient à dire que le soleil se lèvera demain. » En particulier, a-t-il ajouté, d’un « gouvernement séparatiste ».
L’opposition a demandé sans relâche au ministre s’il avait consulté la province avant de pourvoir un des sièges lui étant réservés. M. MacKay a chaque fois évité de répondre, indiquant plutôt que la députée du NPD Françoise Boivin siégeait au comité secret multipartite évaluant les choix d’Ottawa. « Le Québec était très bien représenté par Mme Boivin », a affirmé le ministre.
Françoise Boivin a bondi. Elle ne peut pas le dire ouvertement sans renier son serment de confidentialité, mais tout indique qu’elle avait rejeté la candidature de Marc Nadon.
Laissez un commentaire Votre adresse courriel ne sera pas publiée.
Veuillez vous connecter afin de laisser un commentaire.
Aucun commentaire trouvé