Le ministre Jacques Dupuis soutient avoir fait son devoir en acceptant de rencontrer le patron de l'agence de sécurité controversée BCIA, qui se plaignait du refus de la SQ de lui émettre un permis de port d'arme à feu.
Photo: Archives PC
Martin Ouellet - Le ministre Jacques Dupuis est monté aux barricades mardi pour affirmer n'avoir exercé ni intervention, ni pression «indue» auprès de la Sûreté du Québec en faveur du donateur libéral Luigi Coretti.
Devant les journalistes, M. Dupuis a soutenu avoir fait son devoir en acceptant de rencontrer le patron de l'agence de sécurité controversée BCIA, qui se plaignait du refus de la SQ de lui émettre un permis de port d'arme à feu.
Plus encore, il a défendu la décision de son chef de cabinet, Jocelyn Turcotte - il était conseiller politique au moment de la rencontre au printemps 2008 - de passer un coup de fil à la SQ pour s'enquérir du dossier de M. Coretti.
L'homme d'affaires a obtenu son permis de port d'arme en juillet 2008, après avoir essuyé deux autres refus de la SQ en mai et en juin, soit après ses rencontres avec le ministre et M. Turcotte.
Lundi, le premier ministre Charest s'est porté à la défense de M. Dupuis, se disant parfaitement à l'aise avec sa version des faits.
Mais ce n'est pas le cas pour les partis d'opposition. Le chef de l'Action démocratique, Gérard Deltell, a carrément exigé mardi la démission du ministre, l'accusant d'avoir manqué de jugement.
Quant au porte-parole péquiste Bertrand St-Arnaud, il a reproché à M. Dupuis d'avoir commis un geste inapproprié. En point de presse, il a réclamé de nouvelles explications.
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