Ou bien Monsieur Khadir est un leader indépendantiste et comment alors expliquer que QS s'acharne à temps plein sur le PQ et les leaders indépendantistes. Ou bien Monsieur Khadir est un leader de gauche qui utilise un discours populiste pour prendre le pouvoir une fois qu'il en aura terminé avec l'ensemble du corps politique québécois.
Avouons que certains leaders indépendantistes lui facilitent la tâche. À ce stade, le seul espoir pour l'indépendance, c'est que les leaders qui veulent faire du Québec un pays libre et démocratique ni de droite ni de gauche, mais construire un pays qui leur ressemble, se mettent du côté des citoyens menacés par l'exploitation des gaz de schistes, s'attaquent au scandale de la pauvreté et de l'exclusion et défendent une position cohérente et sensée sur la question de la laïcité. Tout cela est possible sans tomber dans le débat droite-gauche et le socialo-communisme obsolète de QS. Si le PQ, son chef et son président réalisaient cela, Amir Khadir ne serait plus une menace et il ne lui resterait plus qu'à se ralier au PQ pour faire l'indépendance ou prendre sa retraite.
L'impression de déconnexion du PQ à propos de ces questions est responsable de la montée de Monsieur Khadir. Ce dernier commet une nouvelle grande erreur politique en s'opposant au projet d'amphithéâtre pour Québec. Il faut bien, ne rien connaître à la politique et à l'histoire du Québec pour ne pas savoir que les grands projets qui ont construit notre pays comme les chemins de fer, les grands travaux de 1931 en temps de crise, le métro, l'Expo 1967 (pensez à la légalisation de la loterie du maire de Montréal), les Jeux Olympiques, les grands barrages ont tous demandé des ajustements aux lois. C'est la raison d'être des parlements que d'ajuster les lois. Il en va ainsi quand on vise la raison d'état et le bien commun au lieu de faire de la morale religieuse et d'élever des bûchers. Pendant les années où il était au pouvoir le très socialiste RCM a passé son temps à faire des consultations publiques et Montréal qui n'avait jamais été autant consultée n'a fait que régresser. Nous en revenons à peine.
Le projet d'amphithéâtre de Québec est bon pour Québec et pour le Québec et c'est peut-être le seul moyen de régler le mystère de Québec qui mettra fin à la radio poubelle parce que les énergies sportives seront remises à leur place: au stade. C'est ce que les Romains offraient à leurs anciens soldats en temps de paix pour leur permettre de passer leur surplus de testostérone. Labaume a beaucoup plus appris qu'on pense de Clotaire Rapaille. Il fut le seul homme politique québécois à se rendre à Détroit au lendemain du discours de Barrack Obama qui offrait de créer un TGV entre New York et le Québec. Tous les autres ont ignoré cette opportunité. Entre la censure masochiste et trucidante de Khadir qui me rappelle trop la république du moine Savonarole à Florence et son bûcher des vanités, et la fête, le plaisir et la construction du pays, le choix n'est pas difficile à faire.
Le masochisme est une forme de névrose
Construire le Québec ou faire la chasse aux sorcières ?
Québec a besoin de ses Nordiques
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6 commentaires
Gérald McNichols Tétreault Répondre
4 juin 2011@ Stephan Allinger. Monsieur je suis à 100 % d'accord avec vous.
Monsieur Khadir n'a pas le monopole de l'indignation contre l'infiltration de la mafia et du crime organisé dans certains partis politiques et dans les réseaux de lobbyistes et du pouvoir. Cette situation nous ruine, détruit nos politiques et n'est pas limitée à l'industrie de la construction. C'est un scandale aussi grand que la pauvreté et l'exclusion. Il faut lire le journaliste italien Roberto Saviano pour en comprendre le fonctionnement et voir sur le terrain et dans les administrations comment cela opère.
J'ai parlé des situations d'exception qui permettent de faire des grandes choses dans l'intérêt du public et la raison d'état. C'est justement dans ces situations qu'il faut s'assurer de l'honnêteté des intervenants et être prêt à déposer toutes les justifications sur la place publique. Si j'ai confiance dans le projet d'entente entre la ville de Québec et PKF, c'est que rien de malhonnête n'est apparu et que je pense que jusqu'à preuve du contraire il faut encore être capable de confiance envers les leaders malgré certaines fautes de style et maladresses.
Même si je ne partage pas l'ensemble de leurs opinions sociales ou politiques, je veux croire dans la sincérité de Messieurs Labaume et Péladeau.
Par contre je n'ai aucune tolérance pour la criminalité qu'elle soit individuelle ou organisée et je n'aurais aucune hésitation à retirer ma confiance et avouer mon erreur si je m'apercevait qu'on m'avait trompé.
___
Petit détail, au moment de la construction du pont Jacques-Cartier les voitures ne roulaient pas à la vitesse d'aujourd'hui et les ingénieurs ne pouvaient prévoir les accidents qu'entraîneraient le détour nécessaire à la sauvegarde d'une compagnie de savon que le gouvernement n'avait pas voulu exproprier à sa juste valeur.
Stefan Allinger Répondre
4 juin 2011À votre question je réponds qu'il faut certainement construire le Québec mais pas aux profits d'oligarques et de mafieux.
Le Québec s'est construit avec beaucoup de vaillance et de courage. Aujourd'hui, nous savons grâce à des journalistes d'enquête que quelques entreprises forment des cartels et corrompent les appels d'offres. Ces mêmes entreprises finances des partis politiques en échange de contrats. La gangrène est prise au Québec et les gens qui ont le pouvoir de la faire éclater ne font rien. Il est là le scandale selon moi.
Vous avez raison lorsque vous dites que bien des grandes civilisations ce sont construites avec presque toujours des dommages collatéraux. Pensons aux chemins de fer au Canada qui ont causé des conflits mortels. Lorsqu'on brasse des affaires il y a toujours des mécontents. Je pense au pont Jacques-Cartier à Montréal qui a du être dévié à cause d'un propriétaire qui refusait de vendre son terrain. Cette «courbe de la mort» cause et a causé des accidents majeurs. Voilà des dommages collatéraux.
Par contre, il y a une culture secrète et mafieuse qui est installé au Québec depuis plusieurs années et il faut la casser. C'est là où j'appuie Amir Khadir et sa façon de faire de la politique. Il n'est pas lié à aucun de ces groupes alors que le PLQ, ADQ ET PQ semblent tous continuer à vouloir jouer la «game». Je suis écoeuré de ça et je ne pense pas être le seul. J'ai un ami qui travaille en génie civile (trottoirs et rues) au niveau municipal et vous devriez voir la culture dans ce milieu. Des ingénieurs qui acceptent des voyages, des parties de golf, des billets de hockey et des bouteilles de vin. Ils construisent le Québec mais de façon corrompue. Quelqu'un qui ne fonctionne pas comme ça subi des menaces et de l'intimidation. Lorsque tu reçois une pizza chez toi suite à une querelle avec un entrepreneur, tu comprends que les mafieux veulent te faire savoir qu'ils savent où tu habites. Lorsque la pelle d'une pépine te passe à deux pouce de la tête ce n'est pas toujours une erreur du manoeuvre.
Je sais que votre propos n'est pas de banaliser la corruption mais bien de vouloir construire le Québec et de dénoncer les châlieux éternelles. Sur ce point, je vous rejoins mais n'acceptons pas n'importe qu'elle façon de construire.
Le pays que je souhaite en est un qui tend vers un idéal de transparence et d'honnêteté. Les États-Unis ont déjà été un modèle et un rêve pour plusieurs. Regardez aujourd'hui où ils sont rendus. Les vendeurs d'armes, de pétrole et les financiers cupides les font couler.
Je ne connais pas tous les détails concernant la construction d'un amphithéâtre à Québec mais s'ils veulent utiliser l'argent publique ils devront rendre des comptes à la population, pas négocier en cachette et nous dire de leur faire confiance. Le centre Bell à Montréal a été construit avec l'argent du privé parce que les gens d'affaires savaient que cette édifice serait payant. Pour l'amphithéâtre de Québec, le risque est trop grand pour les gens d'affaires alors ont veut faire porter celui-ci à la population. Je suis pour l'amphithéâtre et le hockey mais M. Labaume s'est mal comporté en croyant pouvoir négocier notre argent derrière des portes closes.
Coupons avec la tradition corrompue et mafieuse quitte à construire moins vite mais mieux.
Stefan Allinger
Gérald McNichols Tétreault Répondre
3 juin 2011@ Claude G. Thompson. Monsieur, l'évaluation de mon jugement par un spécialiste de l'ésotérisme expérimental me divertit au plus haut point.
Il faut vraiment ne rien comprendre aux structures et à l'histoire des villes ou encore être intoxiqué par le manichéisme du cinéma hollywoodien pour mépriser comme vous le faites le génie de la civilisation romaine comme celui de toutes celles qui nous ont précédées et qui continuent de survivre dans les profondeurs des structures de nos sociétés et de nos âmes. L'étude scientifique de toute société ou civilisation est incompatible avec les jugements de valeur morale auxquels vous vous livrez sur elles de façon aussi péremptoire.
C’est bien peu comprendre le fonctionnement d’une société ancienne ou contemporaine que de sous-estimer le rôle structurant des faits urbains telles que les stades, colisées, théâtres de l’Antiquité, les temples, les marchés et forums, et autres monuments publics qui occupaient une place toute aussi importante et essentielle que les routes, les rues et les places publiques dans l’organisation de la civilisation romaine.
Je n'ai rien contre l'homme Amir Khadir mais j'en ai contre sa stratégie qui me rappelle l'époque des assemblées étudiantes noyautées par les MLF dans les CÉGEP du début des années 1970. À la suite de son buzz médiatique de l'année dernière, Monsieur Khadir s'est malheureusement enfermé dans une impasse qui menace sa survie politique à moyen terme. Les médias lui auront joué un bien mauvais tour en le propulsant trop haut trop vite. Le voilà qui les a pris au mot et s'érige en prédicateur dénonçant la corruption morale de tout autre politicien que lui-même. Comment un homme seul ayant trucidé tous ses alliés potentiels fut-il prêcheur de la pureté pourra-t-il encore espérer construire un pays ?
Voilà comment on peut interpréter librement les mots de Raymond Archambault qui écrivait que Monsieur Khadir s'était démasqué.
Savez-vous seulement que l'une des stratégie des révolutions de gauche, de droite ou théocratiques est justement de saper la confiance du peuple dans ses anciennes institutions et ses leaders sans égard à la vérité ?
Regardez seulement Monsieur Khadir détourner les yeux lorsqu'il serre la main de Pierre Karl Péladeau, cela parle plus que 1000 mots (la photo a été publiée partout dans les journaux et on l'a aussi vu en vidéo-reportage à la télévision): voyez comment il évite l'homme devant lui qui n'est peut-être pas seulement le profiteur que vous décrivez mais un homme sincère qui s'apprête à prendre prendre un risque énorme : Comment pouvez-vous imaginer que l'amphithéâtre de Québec engendrera des fortunes avec le bassin de population, le nombre de sièges qu'il comporte et les charges que représentent les redevances à la LNH ainsi que les coûts d'opération d'une équipe de hockey professionnel ? Et encore, pensez-vous que la famille Péladeau a investi dans Le Devoir dans des institutions artistiques comme le Centre Pierre-Péladeau ou le Moulin à Paroles pour faire des profits ? Voilà ce qui s'appelle un engagement moral et une prise de risque pour l'entreprise privée. Pierre Karl Péladeau, Régis Labaume, Gilles Duceppe, Pauline Marois sont des nôtres et participent à leur manière à bâtir le pays. Dans quel but s'acharner justement sur eux ?
Votre mépris à l'égard de l'entreprise privée comme celui que vous éprouvez à l'égard de la civilisation romaine n'est qu'un jugement moral superficiel caractéristique des régimes révolutionnaires qui abolissent l'histoire parce qu'elle mine leur crédibilité. Les dictateurs veulent contrôler le savoir et dévaluent la connaissance dont le but est d'éclairer le présent.
Attaquez-vous donc plutôt au scandale que constitue la pauvreté et l'exclusion et vous verrez que l'entreprise privée est loin d'en être le seul et unique responsable et que l'état peut accomplir beaucoup de chose pour y remédier sans avoir à abolir le capitalisme.
Dommage que vous méprisiez les leçons de l'histoires parce qu'autrement vous sauriez comment a fini la carrière du moine Savonarole. C'est la tragédie des donneurs de leçons qui ne cherchent en vérité qu'à s'emparer du pouvoir tout en ne faisant rien d'autre que de dénoncer et condamner. Le jour où ils prennent enfin le pouvoir après avoir enrayé la classe politique, ils se mettent à la chasse aux opposants parce qu'ils ne savent rien faire d'autre que de dénoncer et condamner. Alors le peuple s'aperçoit de sa méprise.
Il faut libérer le Québec du ROC, de la gauche et de la droite.
Jean-François-le-Québécois Répondre
3 juin 2011«... c’est peut-être le seul moyen de régler le mystère de Québec qui mettra fin à la radio poubelle parce que les énergies sportives seront remises à leur place : au stade.».
Je crois que les deux radios-poubelles de Québec vont continuer d'exister. Elles pourront «surfer» sur le regain de chauvinisme créé par l'arrivée d'une nouvelle équipe de hockey, à Québec.
Notez bien que je ne parle pas du retour des Nordiques, mais bien de l'arrivée d'une nouvelle équipe. Cette équipe-là, ne sera jamais vraiment les Nordiques.
De toute façon, on parle d'utiliser un nom anglais, la Nordic Nation» de Québec, pour l'équipe... Je suppose qu'à l'Hôtel de ville où r`gne le petit Régis, comme chez la clientèle des radios-bols-de-toilettes, on veut faire «amaricain», de manière bien grattonienne...
Que Québec retrouve chez elle, une équipe de la LNH, serait possiblement une bonne chose. Mais certainement pas de la façon dont le maire Labeaume veut que cela se concrétise!
Et puis, on nous parle des «retombées» économiques, et bla-bla-bla... Sans jamais fournir aucune espèce de chiffre! Soit parce qu'on en n'a pas; soit parce qu'ils ne seraient pas si favorables, sans aucun doute...
N'oublions pas qu'à une époque, vers la fin des années 1980 et le début de la décennie suivante, les Nordiques étaient devenus un gros éléphant blanc, à Québec. Ils perdaient pratiquement tout le temps, n'avaient plus le soutien de la population locale, au point où la station de radio CJMF, diffusait un produit maison, une chanson qui tournait totalement en dérision les Nordiques.
Alors, à ceux qui pensent que le «retour des Nordiques à Québec», serait comme une panacée, je dirais: ne vendons pas la peau de l'ours avant de l'avoir tué. Ne surestimons pas la contribution réelle d'une bande de futurs millionnaires pour la plupart étrangers, générant des revenus principalement pour eux-mêmes et les richissimes gérants de la LNH, à Québec.
Henri Marineau Répondre
3 juin 2011On a l'impression parfois que Khadir n'a "qu'à dire" pour qu'une meute suive le loup dans la bergerie!...Et pourtant, c’est maintenant officiel, le groupe True North et les dirigeants de la LNH ont confirmé le déménagement des Trashers d’Atlanta à Winnipeg. Aux dires de Sam Katz, le maire de Winnipeg, Québec serait la prochaine ville canadienne à rejoindre le giron du circuit Bettman, même si ce dernier continue de marteler qu’il persiste à résister contre le transfert de franchises actuelles…jusqu’au jour où il n’aura plus le choix!
Toutefois, suite aux derniers événements engendrés par les allégations de Denis de Belleval sur les clauses du contrat liant la Ville de Québec à Quebecor concernant le projet du nouvel amphithéâtre, les belligérants devront enterrer rapidement la hache de guerre avant que ce conflit ne ferme les portes à la venue d’une équipe de hockey professionnelle à Québec…au moment où l’invité est à nos portes! Encore faudrait-il lui offrir les portes d’un amphithéâtre moderne, condition sine qua non pour que le grand patron de la LNH s’y présente!
Par ailleurs, lorsque Gary Bettman clame sur tous les toits son intention de tout faire pour empêcher les déménagements des équipes de la LNH, sa crédibilité ne pèse pas lourd dans la balance si l’on considère le fait que pas moins de dix concessions de son circuit ont changé de lieu de résidence au cours des trente-cinq dernières années, soit de 1976 à 2011.
Tout un palmarès d’excursions pour une ligue de hockey professionnelle qui se targue de vouloir conserver ses franchises! Enfin, lorsque l’on observe la direction des transferts, on constate qu’ils se sont effectués, soit sur la terre de l’oncle Sam, soit en direction sud lorsqu’ils ont immigré du Canada aux USA…sauf le dernier-né, celui d’Atlanta à Winnipeg. Est-ce à dire que Gary Bettman a changé son plan sud pour son plan nord, placé devant l’inévitable constat d’un climat où le hockey incarne le sport national de ses habitants?
Construire le Québec ou faire la chasse aux sorcières?
Claude G. Thompson Répondre
3 juin 2011Monsieur Tétreault,
Le moins que je puisse dire à vous lire est que votre vision de l’histoire, qu’elle soit récente ou ancienne, qu’elle parle des grands projets sociaux et culturels des années soixante ou des jeux de Rome, est sujette à caution. Comparer la construction des chemins de fer, les grands travaux de 1931 en temps de crise, le métro, l’Expo 1967, les Jeux Olympiques ou les grands barrages à l’obtention d’un colisée pour la ville de Québec constitue un raccourci qui ne peut déboucher que sur le mur de votre manque de jugement.
Entre un projet social ouvrant une collectivité nationale sur la culture universelle, la mise en œuvre de politiques sociales profitant a l’ensemble de la collectivité ou l’acquis d’infrastructures améliorant le bien-être commun de tous les citoyens et les plans d’affaires de riches investisseurs qui cherchent d’abord le profit de leurs entreprises, il y a un faussé profond que même un grand pas ne saurait permettre de franchir.
Ce que les Romains offraient à leurs anciens soldats en temps de paix pour leur permettre de passer leur surplus de testostérone consistait à voir des gladiateurs s’entretuer, des chrétiens se faire dévorer par des lions ou se faire crucifier et transformer en torches humaines et tutti quanti. Ces jeux servaient d’abord à endormir le peuple pour mieux le manipuler et marquèrent le début de la fin de l’empire qu’ils avaient établi à coup de conquêtes, de tueries, d’exécutions sommaires et d’exercice de la force brute. Qu’en reste-t-il sinon des ruines et beaucoup de mauvais souvenirs. Bien sûr on me dira que l’art, les sciences et le génie civil fleurirent également, mais à quel prix ? De toute façon, comparer notre époque à celle-là est absurde et contre-productif. Les circonstances ne sont pas les mêmes, ni les mentalités, ni les acquis sociaux.
Je n’ai rien contre l’idée d’un amphithéâtre pour la ville de Québec, ni plus que contre le retour des Nordiques. J’en ai contre ce qu’on nous demande d’accepter sans nous demander notre avis pour mieux nous amener à payer pour faciliter les choses à l’entreprise privée qui ne vit qu’en fonction du profit. Je ne conteste pas le droit du privé au profit, mais je refuse qu’il vienne nous faire du chantage en tentant de nous culpabiliser en parlant d’occasion ratée collectivement. Ce genre de sophisme est horripilant et profondément déplaisant à subir.
Nous avons déjà suffisamment de haut-le-cœur face à l’instrumentalisation que font les partis politiques de la « cause de l’amphithéâtre » pour la leur propre sans devoir en plus recevoir de leçons de morale des Labeaume ou des Péladeau de ce monde.
Je persiste et je signe en faveur de l’action « politique » de monsieur Kadhir et des quelques éveillés qui continuent de contester en haut lieux ce projet mal ficelé.
Claude G. Thompson