Éducation

Considérations sur le plan du ministre Drainville

Tribune libre

Dans la foulée des résultats désastreux des élèves de cinquième secondaire aux examens finaux du MEQ de juin 2022, le ministre de l’Éducation, Bernard Drainville, a présenté une liste de sept priorités visant à améliorer l’école québécoise.

Parmi ses sept priorités, le ministre a fait savoir qu'il souhaite, entre autres, ajouter un deuxième adulte en classe, soit des éducatrices en services de garde, afin d'assister les enseignants qui doivent gérer des classes avec de plus en plus d'élèves en besoins particuliers. Le ministre Drainville a l’intention de raccourcir la formation des enseignants afin de combler la rareté de la main-d'œuvre. Il veut de plus susciter une véritable réflexion sur la valorisation du français.

Nonobstant l’intention louable d’ajouter une éducatrice en service de garde en milieu scolaire dans les classes ayant des élèves en besoins particuliers dans le but de prêter main forte à l’enseignant, je ne crois pas que cette éducatrice ait les compétences nécessaires pour répondre à des cas aussi compliqués, et par ailleurs, il y a déjà une pénurie de main d’oeuvre dans les services de garde. En réalité, je suis d’avis que la solution se trouve dans la formation et l’engagement de personnel spécialisé.

En ce qui a trait à l’intention du ministre de raccourcir le temps de formation des enseignants et revenir ainsi à l’époque du certificat, je crains que cette avenue conduise à un nivellement par le bas et qu’elle produise un effet boomerang sur la qualité de l’enseignement. C’est sans compter la performance désastreuse en français des étudiants en sciences de l’Éducation au dernier test d’admission en français.

Enfin, en ce qui concerne la valorisation du français dans les écoles du Québec, le ministre Drainville s’est dit fort préoccupé par cet objectif et qu’il mijotait, sans les nommer, quelques pistes de solutions.Toutefois, il s’est tout de même prononcé sur l’exigence d’accorder une partie de la note finale dans un test dans les disciplines autres que le français, ce avec quoi je suis pleinement en accord.

Denise Bombardier en remet...

https://www.journaldequebec.com/2023/01/27/education-bernard-drainville-sans-passion


Henri Marineau, Québec


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Henri Marineau2093 articles

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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





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