Le tollé de commentaires suscité par les positions anti-féministes des ministres Stéphanie Vallée et Francine Charbonneau ont eu l’heur de soulever un vieux débat, non pas sur la portée du féminisme en soi, mais sur l’appellation même du terme « féminisme » qui a transporté avec lui, au cours des décennies, un relent de vieilles querelles au goût amer et à connotation péjorative.
À tel point que nous en sommes arrivés aujourd`hui à distinguer « égalitarisme », un terme plus « in », et « féminisme » alors que ce dernier terme se définit pourtant comme un mouvement qui fait la promotion de l’« égalité » entre les hommes et les femmes. Somme toute, le récent débat nous conduits dans une guéguerre de mots inappropriée et stérile.
À mon sens, le combat sur l’égalité hommes-femmes ou le féminisme a fait un bon bout de chemin depuis des décennies au Québec. Toutefois, force est de constater qu’il y a encore loin de la coupe aux lèvres, les récentes coupures dans les Centres de la petite enfance (CPE) en étant une preuve indéniable.
Alors, Mmes Vallée et Charbonneau, cessez de vous attarder aux mots et passez aux créneaux où les femmes sont encore les premières victimes d’un système qui tarde dangereusement à concrétiser les vœux pieux en réalités en ce qui a trait aux droits inaliénables des femmes !
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1 commentaire
Henri Marineau Répondre
4 mars 2016Correction: il faudrait lire "Lise Thériault" plutôt que "Francine Charbonneau"