On efface et on recommence. Après avoir échoué au premier essai, le gouvernement de Justin Trudeau réenclenche le processus de nomination afin de pourvoir le poste de commissaire aux langues officielles.
Le poste a été affiché vendredi midi sur un site Internet gouvernemental.
Dans un document détaillant le processus de sélection, on précise que toutes les candidatures présentées la première fois — il y en avait eu 72 au total — ont été conservées et seront réexaminées, à moins que les aspirants ne décident de retirer la leur.
Contrairement à la dernière fois, la ministre du Patrimoine canadien, Mélanie Joly, ne fera pas d’entrevues avec les finalistes. En revanche, comme la dernière fois, des fonctionnaires aussi haut placés que des sous-ministres pourraient faire partie du comité de sélection.
Les libéraux ont par ailleurs choisi d’ajouter une étape au processus pour tâcher de satisfaire les partis d’opposition, qui les avaient accusés de ne pas avoir consulté dans les règles de l’art avant de nommer Madeleine Meilleur à ce poste d’agent indépendant du Parlement.
Ils ont d’ores et déjà invité les chefs des partis reconnus en Chambre et les dirigeants des groupes sénatoriaux à « faire connaître la possibilité de nomination aux candidats potentiels » et « à faire mention des qualités que le comité de sélection doit prendre en compte ».
Par la suite, « des consultations ont lieu avec les chefs et les porte-parole en matière de langues officielles de tous les partis reconnus dans les deux chambres du Parlement pour les informer au sujet du candidat proposé aux fins de la nomination et pour solliciter leur avis ».
Sur ce plan, il n’y a donc pas de changement : le gouvernement communiquera son choix une fois que celui-ci sera arrêté.
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