Pat Buchanan a comparé dans sa dernière chronique (sur Buchanan.org donc) Vladimir Poutine à Kemal Atatürk, le redresseur de la Turquie. Buchanan reprenait les arguments d’un politologue conservateur américain (il en reste, il n’y a pas que des voyous, des caïnites et des néocons) nommé Christopher Caldwell qui célèbre l’attache nationale et souverainiste du grand leader russe.
Buchanan ajoute aussi qu’en décembre dernier 37% des électeurs républicains disaient aimer Poutine, contre 17% qui aimaient Obama. En France on n’a pas ce problème : 100% des électeurs souverainistes adorent Poutine et 0% Macron. Olivier Berruyer sur son site a détaillé le scandale de la fiche d’impôts du candidat-système ; Roland Hureaux signale que Macron est d’extrême-gauche, cette extrême-gauche selon Soros (son nom désigne le cercueil en grec ancien) qui veut faire la guerre nucléaire à la Russie pour le lobby LGBT, mais qui se moque des mille milliards des trente américains les plus riches. Mais Macron va les émouvoir : il n’aurait plus un kopeck en poche. C’est du moins ce qu’on dit à la télé, sur ces bandeaux qui abrutissent tatie Danielle…
On pensait qu’en Trump on avait un équivalent de Poutine. J’étais moi plus réservé dans mon livre car ce phénomène turbo-vidéo m’apparaissait, avec ses mœurs sybarites et ses propositions farfelues, comme un énième Berlusconi. Il aura vite montré ses limites. Trump n’est pas un Poutine ou un de Gaulle (il a peur de ses fonctionnaires et de ses agences !), Trump est un Sarkozy qui sans talons a pété plus haut qu’il n’avait le QI. C’est dommage mais c’est comme cela. Un Sarkozy reste un agent-système qui parle avec la gouaille populiste, un renard selon Pareto.
Le président russe est seul, c’est très vrai : il n’a que 80% des russes avec lui ! 4% des Français sont pour Hollande et bientôt 1% pour Macron, une fois que ce nouveau pauvre aura délocalisé la France muée en ex-agonie par les grooms de la mondialisation du roi Ubu. De Gaulle aussi était seul et le disait à Peyrefitte (oui, je sais, Peyrefitte a tout inventé). Le général n’avait que les Français avec lui. Les médias étaient contre lui, et les agents US, et tous les bourgeois mondialisés ! Il avait résisté tout de même, même si nous aurions préféré qu’il reste au pouvoir en 1946 – et avec les communistes, au lieu de laisser les centristes, les libéraux et les socialos couler le pays, le river aux USA et le déshonorer sur le champ de bataille du colonialisme républicain.
Toutefois je contredirai pour une fois Vladimir Poutine, et je lui demanderai d’intervenir dans… l’élection française. Oh, pas d’intervenir par ces hackers-CIA qui portent Umbrage. Non, d’intervenir par la prière. Cela aura le mérite, disait Bloy, d’exaspérer les imbéciles et de rafraîchir l’imagination des bons chrétiens.
Car face à ce freluquet nous aurons, dans cette élection shakespearienne, le spectre du général. L’objectif sera celui- là : coulons le Micron.
Nicolas Bonnal
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