Chefferie du PQ: Lisée reporte la souveraineté «aux calendes grecques», selon Martine Ouellet

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Martine Ouellet fonce tête baissée





La candidate pressentie à la direction du Parti québécois, Martine Ouellet, reproche à Jean-François Lisée de mettre en veilleuse la souveraineté.


Le député de Rosemont plonge à son tour dans la course au trône péquiste. Dans une entrevue accordée au Journal, l'ancien conseiller de Lucien Bouchard et de Jacques Parizeau prend l'engagement ferme de ne pas tenir de référendum dans le premier mandat d'un gouvernement du PQ. Il estime que les six prochaines années sont nécessaires à la préparation d'un référendum.

C'est là une position «attentiste» qui a largement été utilisée dans les 20 dernières années sans succès, déplore Martine Ouellet.

«Il reporte (la souveraineté) aux calendes grecques, c'est exactement quant à moi la position de Pauline Marois aux élections de 2014, et ç'a été un échec retentissant, dit-elle. Je suis surprise qu'on reprenne la position qui nous a amenés à une défaite en 2014. Mme Marois disait que les Québécois n'étaient pas prêts et qu'il n'y aurait donc pas de référendum. Regardez le résultat!».

Selon la députée de Vachon, il est «tout à fait possible» de réaliser l'indépendance dans le premier mandat d'un gouvernement péquiste. Mettre la souveraineté à l'avant-scène, c'est «la seule façon de battre Philippe Couillard en 2018», insiste-t-elle. 

Le «flou» de Cloutier et Hivon


Mme Ouellet estime néanmoins que la position de Jean-François Lisée a le mérite d'être claire, «comparativement à Alexandre (Cloutier) et Véronique (Hivon), qui semblent aussi s'enligner sur le bon gouvernement, mais avec beaucoup de flou artistique».

Candidats déclarés depuis la semaine dernière, M. Cloutier et Mme Hivon promettent de donner l'heure juste sur leur stratégie référendaire avant l'élection de 2018, sans préciser davantage pour le moment.




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