Quelle superbe leçon de politique 101 a donné hier soir Chantal Hébert à Mario Dumont! Celui-ci s’est présenté à l’émission TLMEP avec sa superbe allure de jeune-vieux.
Or, mine de rien, l’attendait dans un coin, une féroce et fine analyste du merveilleux monde de la faune et de la foire politique. Chantal Hébert. Celle qui n’a pas pour réputation première d’être tendre envers les «parvenus du salon de la race». Dénonçant l'absence d'un chiffrier fidèle aux promesses adéquistes, Chantal Hébert a planté Mario Dumont comme cela ne devrait pas être permis sans un avertissement préalable aux âmes sensibles.
À chaque nouvel élément soulevé et surtout, jugé, par Madame Hébert, les traits du visage de Monsieur Dumont se durcissaient. Cela valait le coup de l’observer tout juste avant qu’il reprenne ses esprits pour tenter de répondre à Chantal Hébert qui avait réponse à tout, et redonnait un coup plus difficile à avaler jusqu’à ce que… à un moment donné, ce fut Chantal Hébert qui paraît troublée.
En fait, l’événement est arrivé après qu’elle eut établi le lien étroit entre Mario Dumont, Gilles Taillon et le lobbysme patronal exercé auprès de l’ADQ.
(Tiens, tiens! C’est à se demander si le patronat aurait déjà déserté le parti libéral… )
Bref, elle insistait sur le fait que Gilles Taillon est un lobbyiste, le représentant du patronat et qu’il a maintenant pris le contrôle de l’ADQ. Mario Dumont lui a répondu avec une économie de mots : Oui, mais vous savez bien qu’il est beaucoup qu’un lobbyiste!
Chantal Hébert, manifestement surprise, ne put répondre à cela. Bizarrement, Guy A. Lepape-Lepage ne releva pas ce malaise.
Pourquoi?
Serge Longval,
Longueuil
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