Légalisation du cannabis

Ce que le Fédéral veut...

Tribune libre

Nombreuses ont été les décisions du gouvernement fédéral auxquelles a été astreint le gouvernement provincial sans aucune consultation préalable. La légalisation du cannabis en est une parmi tant d’autres.


Et pourtant, s’il existe un sujet aussi épineux et délicat, c’est sans contredit les répercussions sociales que la légalisation du cannabis engendrera dans toutes les sphères de la société québécoise, particulièrement dans le monde de l’éducation où les jeunes incarnent une clientèle à haut risque.


À cet effet, il faudrait être bien naïf de croire que le marché noir va disparaître de la carte dû au fait qu’une simple loi détermine les critères d’utilisation du cannabis ou, pire encore, de nouvelles drogues dévastatrices qui ont envahi le milieu des jeunes depuis quelques années.


Il ne faut pas se le cacher, la légalisation du cannabis n’apparaissait pas dans les cartons du gouvernement provincial avant que Justin Trudeau ait décidé de donner suite à sa promesse électorale. Toutefois, là où le bât blesse avec acuité, c’est que la « patate chaude » a abouti dans le champ du provincial… Ainsi va la vie dans notre merveilleux monde du fédéralisme canadien!



Henri Marineau

Québec


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Henri Marineau2089 articles

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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





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1 commentaire

  • André Gignac Répondre

    24 novembre 2017

    Le fédéralisme "canadian" a toujours été à sens unique et les Québécois semblent s'en accommoder assez bien merci! En plus du cannabis dont vous parlez, il y a eu cette semaine une demande du Québec pour se plaindre à Ottawa du port du kirpan dans les avions commerciaux "canadian". Nyet encore fut la réponse du gouvernement fédéral à Couiilard qui a le réflexe assez rapide de s'agenouiller face au gouvernement des autres, sûrement un réflexe de l'ancienne religion au Québec. Nous sommes tellement habitués à cette dépendance collective envers Ottawa que se responsabiliser pour créer notre propre pays, c'est devenu de la science fiction.



    Durant ce temps, l'immigration entre au Québec toutes les portes grandes ouvertes et seulement un immigrant sur trois suit des cours de français selon les manchettes de La Presse et du Devoir de ce matin. Belle intégration au Québec! Je suis content que cette nouvelle sorte la veille du congrès du PLQ, le parti du West Island et des allos. Ça va prendre quoi pour réveiller ce peuple endormi? J'espère que la décolonisation ne sera pas aussi longue que la colonisation que nous subissons depuis 1759 puisque qu'au rythme que l'immigration entre au Québec, nous serons disparus de la "map" comme peuple avant longtemps. À BAS LA DÉPENDANCE! VIVE L'INDÉPENDANCE!



    André Gignac 24/11/17