Souhaiter la bonne année n'est peut-être plus de mise lorsque l'on songe que depuis les vingt dernières années, les années qui se succèdent sont pires que les années qui ont précédé.
C'est particulièrement vrai pour les plus démunis de la société dont le niveau de vie se détériore année après année. Je suis surpris d'entendre cette unanimité de ceux qui gèrent banques alimentaires, comptoirs vestimentaires et soupes populaires à souligner que les besoins de leurs organismes grandissent d'année en année depuis déjà plusieurs anneés.
Il est certain que le déménagement de la base industrielle du Québec vers l'Asie y est pour quelque chose. Combien de manufactures ont fermé au Québec dans les vingt dernières années? Combien fonctionnent avec moins d'employés?
Comme on le sait, il n'y a que les super-riches qui voient leur situation s'améliorer alors que les bonus des pdg de grosses compagnies et des directeurs de banques sont de plus en plus impressionnants à chaque année.
Pour les souverainistes québécois, plus les années passent, moins on entend parler de souveraineté et ce, malgré que le présent gouvernement soit dirigé par le parti Québécois.
La culture québécoise francophone continue de perdre des plumes alors que la culture américaine anglophone prend de plus en plus de place.
Et les jeunes générations de Québécois qui sont, il faut le souligner, d'origines ethniques beaucoup plus diversifiées qu'autrefois, sont facilement gagnées par cette culture anglophone internationale dont le Système fait la promotion.
Il faut regarder la réalité en face. Le nouveau monde qui se profile n'a pas grand chose d'encourageant.
À quoi bon souhaiter la bonne année dans un tel contexte?
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4 commentaires
Archives de Vigile Répondre
9 janvier 2014« Il est certain que le déménagement de la base industrielle du Québec vers l’Asie y est pour quelque chose. Combien de manufactures ont fermé au Québec dans les vingt dernières années ? Combien fonctionnent avec moins d’employés ? » MB
C'est le choix qu'on fait pour vous les souverainistes scolarisés. Les économistes Jacques Parizeau et Bernard Landry.
En adhérant aux traités de libre-échange de l'ALENA et de l'OMC ils ont sciemment jeté à la rue et au BES 120,000 travailleurs québécois du vêtement et textile. Qui gagnaient honorablement leur vie et payaient des impôts, irremplaçables.
« Pour les souverainistes québécois, plus les années passent, moins on entend parler de souveraineté et ce, malgré que le présent gouvernement soit dirigé par le parti Québécois. »
Le présent gouvernement est provincialiste.
Pauline Marois et ses ministres répondent anglais aux anglophones. Tout comme les immigrants. Renforçant ainsi l'unité canadienne, en faisant de l'anglais une langue commune du Québec.
Il y a même le ministre Jean Francois Lisée qui propose que la STM remplace le français, en fournissant des services en anglais aux anglophones. Assurant ainsi l'échec de l'intégration des immigrants allophones.
Puis... En octobre 2013, après les subventions de dix millions à l'entreprise Ericsson et de quatre millions à l'entreprise Lockeed Martin, voici que la première ministre Pauline Marois récidive. Avec une subvention de 19 millions à l'entreprise Pratt & Whitney.
Trois entreprises de l'apartheid qui, en sol québécois, pratiquent ouvertement la discrimination contre les travailleurs diplômés des collèges et universités francophones du Québec en imposant le speak whyte, l'unilingue anglais au travail.
Pas d'anglais = Pas d'emploi. C'est la peine de mort.
Le Parti Québécois et ses députés financent maintenant, avec les impôts des francophones, le remplacement et la disparition du français au travail. Ce n'est plus un doute, c'est une certitude.
Ils proposent donc un pays à l'image du New Brunswick. Avec l'anglais obligatoire pour tous, dans un État qui ne contient plus que 7,7 % d'anglophones. Et la monnaie canadienne. C'est stupéfiant.
Bonne année 2014 !
SP
Archives de Vigile Répondre
1 janvier 2014Messieurs Marineau et Jean,
Merci pour vos commentaires et vos souhaits.
Et je vous souhaite aussi une bonne année même si je considère que pour l'ensemble de la société québécoise, ça ne regarde pas tellement bien pour 2014.
Santé, bonheur, prospérité comme on disait dans le temps!
Cependant, avec la pauvreté qui gagne du terrain, le manque d'un revenu suffisant pour une vie décente nuit à la santé de bien des Québécois rongés par l'inquiétude du lendemain, cette inquiétude qui, malheureusement, conduit souvent à la maladie.
Serge Jean Répondre
30 décembre 2013Heureuse et magnifique nouvelle année monsieur Michel Bélisle.
L'esprit d'Amour et de Justice véritable qui vient, aucune créature ne pourra s'y opposer.
Serge Jean
Henri Marineau Répondre
30 décembre 2013Plutôt pessimiste votre billet, M. Bélisle...Toutefois, pour tenter de répondre à votre question, à savoir l'utilité de se souhaiter une bonne année, je vous suggère d'ajouter "la santé".
Ainsi, si nous avons la santé, peut-être pourrons-nous améliorer le "système"!