Bonne nouvelle, la Ville de Québec sera dotée d'un nouveau stade moderne couvert qui accueillera le nouvel anneau de glace longue piste de 400 mètres où, à l'intérieur de celle-ci, nous retrouverons 2 patinoires, dont une de format olympique et l'autre de format nord-américain, pour le hockey et/ou le patinage artistique, sans oublier une piste de jogging qui ceinture le tout.
Nos athlètes Québécois, enfin, cesseront de s'exiler à Calgary ou à Vancouver pour s'entraîner, c'est la beauté de la chose. Ce stade ne s'adressera pas uniquement à l'élite mais bien à toute la population.
Pour annoncer cette merveilleuse nouvelle pour Québec et la province, le jeudi 7 juillet 2016, lors d'une conférence de presse annonçant la concrétisation d'un anneau de glace couvert pour Québec, des ministres et des députés prirent la parole à tour de rôle devant journalistes et photographes. Parmi eux, le député fédéral de Edmonton Mill Woods et ministre de l'Infrastructure et des Collectivités, M. Amarjeet Sohi, s'adressa aux invités uniquement en anglais.
Remarquez que je pourrais traiter ce cas sous un angle politique, il en serait trop facile. Ce n'est pas la première fois, ni la dernière d'ailleurs, qu'un ministre fédéral unilingue s'adresse uniquement en anglais devant un auditoire composé entièrement de francophones. Cela à l'Hôtel de Ville de Québec dans le Vieux-Québec.
J'opterai plutôt pour l'angle de la classe et la valeur. En d'autres mots: avoir du fini. Ce politicien, M. Sohi, ne doit pas être dépourvu intellectuellement pour être ministre au fédéral, il a l'âge de raison bien des fois et le temps n'a surtout pas manqué pour apprendre quelques notions de français. De surcroît, il possède pourtant plusieurs équipes de travail qui gravitent autour de lui pour lui porter assistance. Nous aurions apprécié qu'il s'ouvre à nous, ne serait-ce que par une brève allocution «baragouinée» en français. En comparaison,une simple caissière dans une boutique du Vieux-Québec doit être bilingue, un ministre fédéral est-il plus important? Au fond, avoir de la classe ne coûte rien!
Pour ma part, par exemple, si j'avais à prononcer une toute petite allocution lors d'une conférence de presse à Mexico, croyez-moi, je ferais en sorte de monter sur la tribune avec un petit texte écrit, par des amis ou une équipe de travail, en espagnol. Je l'aurais pratiqué auparavant pour obtenir la meilleure prononciation possible. Cela pour me rapprocher de mon auditoire. Pourquoi est-ce si difficile que ça à comprendre?
Un discours entièrement en anglais à Québec
Avoir de la classe ne coûte rien
Ministre fédéral unilingue sans initiative
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4 commentaires
Michel Beaumont Répondre
15 juillet 2016@ André Lepage
Le ministre du fédéral a dû prendre une chance de se cacher sous la raison qu'il venait porter un chèque important. L'argent est loin d'être un parapluie contre la bêtise, selon moi.
C'est mon opinion, je n'en vois pas d'autres.
Mais quand même, le respect d'un peuple existe. Où étaient ses acolytes bilingues? Ne savaient-ils pas que l'on parle français ici. ( Quelle ignorance )
Archives de Vigile Répondre
14 juillet 2016Y-a-t-il quelqu'un qui a rouspété dans l'auditoire ? Il a beau d'être poli, mais ce genre de politicien d'un pays bilingue injure la population français du Canada... NOUS DEVONS LES DÉNONCER...
Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre
14 juillet 2016allons plus loin: le Canada fait comme si la question était réglée, il n'y en a plus de différence! Nous avions oublié que: Mettre les 2 langues sur un même pied d'égalité, c'est même les 2 pieds sur notre langue!
Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre
13 juillet 2016C'est le plan kénédian! Comme l'explique Danic Parenteau dans L'Action Nationale Mai-Juin 2016: "Trois piliers de la stratégie fédéraliste au Québec"
-Danic Parenteau
GAGNER DU TEMPS. En pratique, ce pilier stratégique s'articule au Québec par les efforts déployés par les forces fédéralistes, tant à Ottawa qu'à Québec, pour retarder la recherche d'une solution durable à la question nationale québécoise...