Tout ce qui concerne la cause du français au Québec me touche profondément car cela provient de notre ADN et l’identifie socialement et politiquement. Depuis fort longtemps je ne compte plus mes interventions pour faire avancer cette belle et noble cause. J’ai toujours dit que nos écrits reflètent notre personnalité et nos connaissances. Bref, c’est un portrait qui parle aussi fort, sinon plus, que notre photo.
La présence et surtout la popularité grandissante de la langue anglaise sur notre territoire ( Montréal et sa région ), la démographie anglophone sans cesse croissante, le manque de respect du français au travail et dans la rue ajoutés au désintéressement du français par nos jeunes qui se contentent de peu à ce niveau. Le résultat n’est pas compliqué, on recule, on se fait tasser chez-nous. Oui, chez-nous ! Peut-on parler de gangrène très active au niveau de notre société ? Personnellement, je crois que oui. Vivement un remède de cheval et une vitamine d’éléphant pour éradiquer ce fléau.
Maintenant, le fragile équilibre entre le budget et l'importance de la francisation vient malheureusement encore de basculer du côté des coupes dans les services de francisations de jeunes immigrants l'an prochain. Cette qualité de gestion dépend toujours de la manière dont elle est orchestrée.Est-ce une action faite dans la complaisance inconsciente? Le gouvernement Couillard semble avoir perdu le rythme de manière inquiétante et joue en dehors de sa partition. La Commission scolaire de Montréal (CSDM) et la Commission scolaire de la Capitale (CSC), les deux plus importantes au Québec, ont réagi vivement.
Par conséquent, les commissions scolaires n'auront d'autres choix que de puiser les sommes manquantes dans leurs budgets ou encore, comme on peut s'en douter, les responsabilités supplémentaires aboutiront sur le dos des professeurs placés directement sous l'entonnoir. C'est bien connu, l'école et le travail sont les deux principaux pôles pour se franciser. L'intégration à la société d'accueil sera réduite et au diable la francisation!
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3 commentaires
Archives de Vigile Répondre
30 juin 2016Monsieur Beaumont
J'avais oublié de mentionner ceci: Comment les Québécois peuvent-ils s'identifier à un club de hockey comme les Canadiens de Montréal dont tous les joueurs, à part une couple de Québécois, sont tous des "Canadians", des Américains ou des Européens? Il me semble qu'ils devraient projeter leur impuissance collective ou d'éternels perdants sur le pays du Québec à construire ou sur l'indépendance de celui-ci. Ce serait plus valorisant et moins frustrant!
André Gignac 30/6/16
JaDe Deziel Répondre
28 juin 2016Et dire qu'il est français le gros !! Ah! mais le franglish a le vent dans les voiles en France aussi. Alors, le Breton, il suit le courant.
«.... d'une mère française, Hélène Yvonne Pardé, mariés le 26 décembre 1955 à Grenoble (Isère) en France. Couillard a donc toujours la nationalité française aujourd'hui 6.
Son père était libéral alors que sa mère aurait eu des sympathies souverainistes au temps du Rassemblement pour l'indépendance nationale 7 ...»
:6 Ludovic Hirtzmann, « Québec. Un breton d'origine aux commandes », Le Télégramme, Brest, 9 avril 2014 (lire en ligne [archive]).
7: Robert Dutrisac, « Place à la manière Couillard », Le Devoir, 19 avril 2014 (lire en ligne [archive]).
Archives de Vigile Répondre
28 juin 2016Monsieur Beaumont
Que faire lorsqu'un peuple est devenu amnésique et qu'il ne se souvienne plus de rien sauf du dernier but compté par un joueur de hockey du Canadien de Montréal, disons le 12 mars dernier? Pathétique! En fin de semaine dernière, je regardais le repêchage de la LNH à la télévision pour les joueurs junior, une semaine après que la direction de cette ligue eu refusé une concession à la ville de Québec.
La direction des Canadiens de Montréal que je considère raciste n'a même pas repêché un seul joueur québécois, la plupart de ces joueurs étant repêchés par d'autres équipes. Et les Québécois qui continuent à encourager cette équipe raciste, c'est à perdre son latin! Nous ne sommes pas sortis du bois avec cette mentalité de colonisés.
André Gignac 28/6/16